Quelle école pour la réussite scolaire ". Tel est le thème central de la 2e édition de la série de séminaires de formation organisée récemment par l'Amicale des chefs d'établissements et adjoints de l'enseignement secondaire de Côte d'Ivoire (Acesci) à Abengourou. 211 chefs d'établissements secondaires du pays sur 287 y ont participé. L'objectif global de la rencontre était de renforcer les liens d'amitié et de fraternité, faire une introspection sur le métier d'enseignant, renforcer les capacités des gestionnaires de l'école ivoirienne, et contribuer de façon significative à l'émergence d'une école plus performante au service du développement global de la Côte d'Ivoire. Trois sous-thèmes ont été abordés : l'administration scolaire : un service d'Etat ; le leadership du chef d'établissement et le rôle du chef d'établissement en période de crise. Ils ont été présentés par MM. Kourouma Brahima, Allou Bruno et Moïse Yao Kouman, respectivement inspecteurs généraux de l'éducation nationale et conseiller technique, représentant le ministre de l'Economie et des Finances, parrain de ladite cérémonie. Nicolas Kouassi Akoun-Yao, maire de la commune d'Abengourou, s'est réjoui du choix de sa cité pour abriter lesdites assises.
Il a également souhaité le démarrage des travaux de construction du lycée d'Excellence dans sa cité. Kouabenan Bosson Albert et Ekra Ano Barthélemy, respectivement présidents de l'Acesci, du comité scientifique et proviseurs des lycées modernes de Koumassi (Abidjan) et d'Abengourou ont réaffirmé que leur amicale n'est pas un syndicat. Mais plutôt un cadre d'échanges en vue de faire des propositions aux gouvernants pour une meilleure gestion de l'école. Selon eux, les thèmes abordés sont une contribution notable à l'amélioration du système éducatif ivoirien pour que le pays puisse être au rendez-vous du développement en 2015.
Mme Hortense Essis Tomé, directeur de cabinet, représentant le ministre de l'Education nationale, a indiqué que l'école doit améliorer ses performances pour redonner espoir à la nation. C'est pourquoi, "il est question dans un avenir proche d'imposer une gestion axée sur les résultats ", a-t-elle précisé.
Au terme de ce séminaire, les participants ont recommandé la construction de nouveaux établissements et la réhabilitation de l'existant. Ils notent la montée de la violence et le goût de la facilité au sein des établissements. A cet égard, ils recommandent le renforcement des pouvoirs de sanctions au niveau des conseils de discipline et la réintroduction de la note de conduite dans les calculs des moyennes. Concernant les ressources humaines, financières et matérielles, ils déplorent leur insuffisance et surtout leur mauvaise répartition et recommandent que des efforts soient entrepris par la tutelle en vue d'y remédier. Au niveau pédagogique et du matériel didactique, les chefs d'établissement indiquent que leur fréquent changement constitue un frein à la réussite scolaire. Quant à la gestion administrative, le manque de formation syndicale et le désintérêt des parents d'élèves pour la chose éducative en sont des obstacles.
Au niveau de l'administration scolaire, ils retiennent qu'elle demeure un service d'Etat à l'image des autres. Cependant, en vue de son optimisation, le chef d'établissement doit disposer de qualités spécifiques à sa fonction ; il doit être un manager et un modèle qui inculquera à ses collaborateurs et élèves le goût du travail bien fait. Il est également assujetti à l'obligation de résultat. Les chefs d'établissement ont insisté sur la nécessité d'une formation aux techniques d'information et de communication, pour être en phase avec l'évolution du monde. Ainsi une formation de 2 ans à l'Ecole nationale d'administration avec la délivrance d'un diplôme d'administrateur scolaire serait nécessaire.
S. Koné
Correspondant régional
Il a également souhaité le démarrage des travaux de construction du lycée d'Excellence dans sa cité. Kouabenan Bosson Albert et Ekra Ano Barthélemy, respectivement présidents de l'Acesci, du comité scientifique et proviseurs des lycées modernes de Koumassi (Abidjan) et d'Abengourou ont réaffirmé que leur amicale n'est pas un syndicat. Mais plutôt un cadre d'échanges en vue de faire des propositions aux gouvernants pour une meilleure gestion de l'école. Selon eux, les thèmes abordés sont une contribution notable à l'amélioration du système éducatif ivoirien pour que le pays puisse être au rendez-vous du développement en 2015.
Mme Hortense Essis Tomé, directeur de cabinet, représentant le ministre de l'Education nationale, a indiqué que l'école doit améliorer ses performances pour redonner espoir à la nation. C'est pourquoi, "il est question dans un avenir proche d'imposer une gestion axée sur les résultats ", a-t-elle précisé.
Au terme de ce séminaire, les participants ont recommandé la construction de nouveaux établissements et la réhabilitation de l'existant. Ils notent la montée de la violence et le goût de la facilité au sein des établissements. A cet égard, ils recommandent le renforcement des pouvoirs de sanctions au niveau des conseils de discipline et la réintroduction de la note de conduite dans les calculs des moyennes. Concernant les ressources humaines, financières et matérielles, ils déplorent leur insuffisance et surtout leur mauvaise répartition et recommandent que des efforts soient entrepris par la tutelle en vue d'y remédier. Au niveau pédagogique et du matériel didactique, les chefs d'établissement indiquent que leur fréquent changement constitue un frein à la réussite scolaire. Quant à la gestion administrative, le manque de formation syndicale et le désintérêt des parents d'élèves pour la chose éducative en sont des obstacles.
Au niveau de l'administration scolaire, ils retiennent qu'elle demeure un service d'Etat à l'image des autres. Cependant, en vue de son optimisation, le chef d'établissement doit disposer de qualités spécifiques à sa fonction ; il doit être un manager et un modèle qui inculquera à ses collaborateurs et élèves le goût du travail bien fait. Il est également assujetti à l'obligation de résultat. Les chefs d'établissement ont insisté sur la nécessité d'une formation aux techniques d'information et de communication, pour être en phase avec l'évolution du monde. Ainsi une formation de 2 ans à l'Ecole nationale d'administration avec la délivrance d'un diplôme d'administrateur scolaire serait nécessaire.
S. Koné
Correspondant régional