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Art et Culture Publié le dimanche 1 mars 2009 |

Le groupe ivoirien SURCHOCS accuse l’éditeur du jeu vidéo Fifa Street d’usage abusif de son titre “Fou Oh”

abidjansurseine - Le communiqué diffusé par La société EYO EDITION & PUBLISHING est très clair. “La Société Electronics Arts Inc vient d’être épinglée par un groupe musical africain pour piraterie et usage abusif d’une œuvre musicale dans un produit commercialisé. La puissante multinationale Electronics Arts Inc, leader mondial du marché du jeu vidéo, propriétaire des jeux vidéo Fifa Street est traduite devant les Tribunaux par le groupe ivoirien SUR CHOC concurrent direct dans leur pays (Côte d’Ivoire) et en Afrique du célèbre groupe Magic System.

Le titre ”Fou oh” extrait de l’album ”Magnum” du groupe SUR CHOC paru en 2003 a été utilisé sans autorisation par la société Electronics Arts Inc sur le jeu vidéo Fifa Street paru en 2005 et distribué par Sony. C’est un an plus tard, en 2006 après la sortie commerciale du produit que les membres du groupe SUR CHOC découvrent par hasard leur chanson dans le tract listing des titres contenus dans ce jeu vidéo. Le groupe en informe son éditeur légal la société EYO EDITION & PUBLISHING. Celui-ci prend immédiatement attache avec le service juridique de Electronics Arts France qui bat en touche, limite méprisant, se défendant d’avoir obtenu l’autorisation de l’usage de l’œuvre par un éditeur africain. Sauf qu’aucun contrat d’édition ne lie les membres du groupe SUR CHOC à ce mystérieux éditeur africain qui serait juste le distributeur africain du clip vidéo du titre « Fou-oh ».

Depuis l’exploitation du titre ”Fou oh” sur ce jeu vidéo distribué par Sony qui aurait été écoulé à plusieurs million d’exemplaires dans le monde, les auteurs-compositeurs, membres de la SACEM auprès de laquelle l’œuvre a été déclarée à l’origine, n’ont jamais perçus le moindre centime de la part de la multinationale Electronics Arts Inc productrice du support pour leurs droits d’auteurs comme l’exigent les dispositions sur la propriété intellectuelle, ni le moindre centime sur les ventes de ce produit suite à l’usage de l’œuvre musicale.

La société EYO EDITION & PUBLISHING, éditrice de l’album, confie le dossier à son Avocat Maître Dikpeu Eric BALE, Avocat au Barreau de Paris, qui décide de porter cette affaire devant les Tribunaux dès octobre 2008. L’affaire suit son cours.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que des multinationales font usage de manière abusive et outrancière des œuvres d’artistes africains supposés inoffensifs et moins structurés que ceux de l’occident donc moins dangereux. Mais, c’est la première fois qu’un groupe africain ose faire valoir ses droits. Enfin, une action qui fera définitivement fléchir les pirates, même les plus puissants, et faire comprendre aux exploitants indélicats qu’un artiste n’a pas besoin d’être Michael Jackson ou Madonna pour que ses œuvres soient respectées.
P.I : information vraie qui mérite de faire échos pour faire prendre conscience sur le problème de la piraterie aussi bien classique que celle pratiquer par les grosses firmes en toute impunité et en toute quiétude. Faites passer le message à la presse et médias du monde.
* Le nouvel album du groupe SURCHOCS constitué de 15 titres est prévu pour avril 2009. Il sera précédé d’un single très festif.”
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