Le Sénégal s’est qualifié pour les demi-finales du CHAN après un match nul sans but face au pays organisateur. Qualification laborieuse, une victoire et deux nuls, et un seul but marqué en trois matches.
Un sursaut d’orgueil. C’est ce que le public ivoirien attend de son équipe au coup d’envoi de ce match qui sera le dernier pour son équipe condamnée à suivre dans les tribunes la suite de la compétition. Le Sénégal, lui, joue sa qualification. Une victoire fera son bonheur. Un match nul ne l’écarterait pa nécessairement du sprint final.
Lors du premier quart d’heure, les Ivoiriens jouent appliqués, collectifs sans se lancer dans des courses effrénées. Tout le contraire de leur sortie face à La Tanzanie. Les Sénégalais ménagent leur force …jusqu’à la quatorzième minute quand, légèrement décalé sur la droite dans la surface, Vito Badiane arme son pied droit, croise son tir qui vient rebondir sur la base du montant droit des buts d’Angban. Première chaude alerte en faveur des Lions. La balle circule d’un camp à l’autre sans faire son choix. Les Ivoiriens tentent de prendre les initiatives, mais le porteur du ballon a rapidement un ou deux Sénégalais pour le contrer. Et ainsi de suite pendant toute la première période. Les Sénégalais sont prudents comme ils l’ont été depuis le début du tournoi. En deux matches, ils n’ont inscrit qu’un seul but. C’était le souci de Joseph Koto avant le début du Championnat, c’est toujours son souci : l’efficacité offensive. Une parie équilibrée comme l’indique le marquoir. On misait sur plus de tranchant, plus de prises de risque du Sénégal en lice pour la qualification.
Début de deuxième mi-temps sur le même tempo. Joseph Koto procède à trois changements presque simultanément afin de renforcer son potentiel offensif : Traoré, Ly et Dembélé sortent, Hane ,Mame Cheikh Diallo et Benjeloun Ndiaye entrent. A la mi-temps, à Bouaké, Zambiens et Tanzaniens sont aussi au coude à coude, 0-0. Le Sénégal est à un but du bonheur. Pourtant ce sont les Ivoiriens qui ne sont pas loin d’ouvrir le score à la 70e minute sur une belle frappe du capitaine Diomandé Aboubacar détournée des deux mains en corner par l’échassier Mamadou Ba. Puis idéalement placé dans l’instant qui suit Guéhi Kouko brosse la balle de sa tête alors que la cage était ouverte. Elle file derrière lui.. Les Ivoiriens vont-ils briser les espoirs sénégalais ? Encore une action chaude sur une frappe de Mangoua détournée par un défenseur sénégalais et qui est sur le point de surprendre Ba. Puis plus rien. La rencontre se termine. Résultat nul qui qualifie le Sénégal.
Réactions
Kouadio Georges (entraîneur de la Côte d’Ivoire)
« Je tiens une fois encore à présenter mes excuses au public ivoirien pour cette grande déconvenue. Nous avons fait ce que nous avons pu. J’ai demandé, pour ce dernier match à mes joueurs de se libérer, de joueur avec enthousiasme, avec joie. J’ai mal. Je suis un compétiteur et j’aime la victoire. Nous ‘avons pas réussi à inscrire le moindre but. Il nous manque un ou deux tueurs capables de marquer. Nous ne les avons pas. Nous ne pouvons pas les créer ».
Joseph Koto (entraîneur du Sénégal)
Je tiens d’abord à apporter mon soutien à Kouadio. Nous exerçons un métier difficile. Quand nous gagnons, on nous tresse des louanges ; quand nous perdons nous sommes bons à jeter aux chiens. Ici notre objectif est atteint : sortir du groupe par la porte de devant. Nous avons toujours des problèmes offensifs. J’ai changé trois joueurs au début de la deuxième période. Ils n’ont, à aucun moment, renforcé notre efficacité. Nous n’avons marqué qu’une seule fois en 270 minutes. Contre la Côte d’Ivoire, ce sont mes joueurs qui avaient la pression. Ils devaient dépasser le syndrome ivoirien qui nous a conduits à plusieurs défaites ces dernières années face à cet adversaire.
Un sursaut d’orgueil. C’est ce que le public ivoirien attend de son équipe au coup d’envoi de ce match qui sera le dernier pour son équipe condamnée à suivre dans les tribunes la suite de la compétition. Le Sénégal, lui, joue sa qualification. Une victoire fera son bonheur. Un match nul ne l’écarterait pa nécessairement du sprint final.
Lors du premier quart d’heure, les Ivoiriens jouent appliqués, collectifs sans se lancer dans des courses effrénées. Tout le contraire de leur sortie face à La Tanzanie. Les Sénégalais ménagent leur force …jusqu’à la quatorzième minute quand, légèrement décalé sur la droite dans la surface, Vito Badiane arme son pied droit, croise son tir qui vient rebondir sur la base du montant droit des buts d’Angban. Première chaude alerte en faveur des Lions. La balle circule d’un camp à l’autre sans faire son choix. Les Ivoiriens tentent de prendre les initiatives, mais le porteur du ballon a rapidement un ou deux Sénégalais pour le contrer. Et ainsi de suite pendant toute la première période. Les Sénégalais sont prudents comme ils l’ont été depuis le début du tournoi. En deux matches, ils n’ont inscrit qu’un seul but. C’était le souci de Joseph Koto avant le début du Championnat, c’est toujours son souci : l’efficacité offensive. Une parie équilibrée comme l’indique le marquoir. On misait sur plus de tranchant, plus de prises de risque du Sénégal en lice pour la qualification.
Début de deuxième mi-temps sur le même tempo. Joseph Koto procède à trois changements presque simultanément afin de renforcer son potentiel offensif : Traoré, Ly et Dembélé sortent, Hane ,Mame Cheikh Diallo et Benjeloun Ndiaye entrent. A la mi-temps, à Bouaké, Zambiens et Tanzaniens sont aussi au coude à coude, 0-0. Le Sénégal est à un but du bonheur. Pourtant ce sont les Ivoiriens qui ne sont pas loin d’ouvrir le score à la 70e minute sur une belle frappe du capitaine Diomandé Aboubacar détournée des deux mains en corner par l’échassier Mamadou Ba. Puis idéalement placé dans l’instant qui suit Guéhi Kouko brosse la balle de sa tête alors que la cage était ouverte. Elle file derrière lui.. Les Ivoiriens vont-ils briser les espoirs sénégalais ? Encore une action chaude sur une frappe de Mangoua détournée par un défenseur sénégalais et qui est sur le point de surprendre Ba. Puis plus rien. La rencontre se termine. Résultat nul qui qualifie le Sénégal.
Réactions
Kouadio Georges (entraîneur de la Côte d’Ivoire)
« Je tiens une fois encore à présenter mes excuses au public ivoirien pour cette grande déconvenue. Nous avons fait ce que nous avons pu. J’ai demandé, pour ce dernier match à mes joueurs de se libérer, de joueur avec enthousiasme, avec joie. J’ai mal. Je suis un compétiteur et j’aime la victoire. Nous ‘avons pas réussi à inscrire le moindre but. Il nous manque un ou deux tueurs capables de marquer. Nous ne les avons pas. Nous ne pouvons pas les créer ».
Joseph Koto (entraîneur du Sénégal)
Je tiens d’abord à apporter mon soutien à Kouadio. Nous exerçons un métier difficile. Quand nous gagnons, on nous tresse des louanges ; quand nous perdons nous sommes bons à jeter aux chiens. Ici notre objectif est atteint : sortir du groupe par la porte de devant. Nous avons toujours des problèmes offensifs. J’ai changé trois joueurs au début de la deuxième période. Ils n’ont, à aucun moment, renforcé notre efficacité. Nous n’avons marqué qu’une seule fois en 270 minutes. Contre la Côte d’Ivoire, ce sont mes joueurs qui avaient la pression. Ils devaient dépasser le syndrome ivoirien qui nous a conduits à plusieurs défaites ces dernières années face à cet adversaire.