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Société Publié le mardi 3 mars 2009 | Le Temps

Quand la génération Fesci paralyse l’école

Depuis le début des années 1990, l'école ivoirienne est malade. Elle est confrontée à une crise sans précédant. Les cours sont perturbés. L'année académique ne connaît plus son cours normal. Les élèves et écoliers passent plus de temps à la maison que dans les salles de cours. Tant les grèves se succèdent les unes aux autres. Et ce, au grand désarroi des milliers d'élèves et de leurs parents. Si ce n'est pas la Fesci qui ferme les classes pour des revendications, ce sont les enseignants qui abandonnent les élèves dans les salles de classe. Pour réclamer de meilleures conditions d'exercice de leur fonction. Une longue crise née des revendications estudiantines non satisfaites. Lesquelles ont fait asseoir une culture de grève dans l'esprit de nombreux enseignants. Qui sont en majorité de la génération Fesci. C'est donc, cet esprit de lutte tous azimuts pour la satisfaction vaille que vaille des revendications corporatives, qui habite cette nouvelle vague d'enseignants. Qui a pourtant obtenu beaucoup d'avantages depuis l'avènement de Laurent Gbagbo. Sans que celui-ci n' y soit contraint par des grèves. A titre d'exemple, le décrochage des enseignants. Même s'il est vrai que leurs revendications actuelles sont légitimes (revalorisation indiciaire, profil de carrière, paiement des primes de correction, etc.…), doivent-ils user de la grève à tout moment ? Même si ce droit leur est reconnu. Seulement, sont- ils conscients des conséquences de leurs grèves répétitives sur l'avenir des générations futures qu'ils sacrifient sur l'autel de leurs intérêts égoïstes? S'ils s'en soucient évidemment. Nous pensons que non ! Car, si c'était vraiment le cas, ils n'allaient pas persister dans leur logique de sabotage de l'école. En dépit de tout le plaidoyer et des assurances que leur donne l'Etat. Même les mises en garde et menaces de suspension des salaires, ne leur font pas plier l'échine. Ils ne sont que obnubilés par la satisfaction de leurs desiderata. C'est l'esprit Fesci. On ne recule pas, tant qu'on n'a pas encore obtenu satisfaction. Malheureusement, on sacrifie l'avenir des tous ces enfants qui ne demandent que l'instruction.

Georges Toutoukpo
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