L`élimination des Eléphants du Chan 2009, laisse encore des séquelles dans les esprits des Ivoiriens. Notamment des présidents de clubs de football. Ils digèrent encore mal cette déconvenue.
La conférence des présidents des clubs de football de Côte d`Ivoire dirigée par le président du Stella club d`Adjamé, Salif Bictogo, est amère. Hier, dans un hôtel de Cocody, elle a manifesté sa colère devant la presse. Pour le président de la Jcat, Me Nangon Adou, cet échec est le bienvenu. Car il va permettre de s`appesantir sur les maux du football ivoirien. Il va plus loin en accusant la presse sportive de faire toujours les éloges des professionnels au détriment des joueurs locaux. Le président de l`Efym, Ervé Siaba y va également de sa verve. " Nous ne sommes pas responsables directement de cet échec, mais nous le partageons avec la Fif, les Ivoiriens. Nous allons tirer les leçons de cette élimination précoce avec la Fif. Parce que nous ne sommes pas satisfaits de ce résultat. Je ne comprends pas pourquoi, les présidents de clubs ont été écartés dans l`organisation de ce Chan. C`est un manque de considération à notre égard, avec le président Anouma, nous allons laver le linge sale en famille pour de bon ", a-t-il soutenu. Poursuivant, il accuse les journalistes de favoriser le départ massif des joueurs à l`étranger. Désormais, ajoute le président du Séwé de San Pedro, Eugène Diomandé, pour une question de philosophie, il faudra mettre en place un comité scientifique pour la sélection des joueurs en équipe nationale. " Si on nous avait consultés, associés, il y aurait des solutions d`urgence pour qu`on ait une équipe compétitive pour défendre nos couleurs ", précise Eugène Diomandé. Il relève également que les dirigeants de clubs sont impuissants face à l`exode des joueurs chaque an. Sur cette question, M. Bachir, président de l`Es Bingerville, la presse est en grande partie responsable de l`exode massif des footballeurs ivoiriens. Et ce, en complicité avec des agents de joueurs, le président de la conférence, Salif Bictogo, ce n`est pas normal que les ivoiriens découvrent à l`ouverture du Chan, le stade Houphouët-Boigny. " je voudrais dire que nos joueurs ont découvert le " félicia " le jour du match d`ouverture. Alors que jouer au stade champroux et évoluer sur la pelouse du stade Houphouët-Boigny, ce n`est pas pareil. A travers ce Chan, on aurait voulu vendre notre championnat, on n`a pas de mauvais joueurs, parce que chaque année, ils sont une trentaine à partir ailleurs, il revient à la presse de fabriquer des vedettes ", lance-t-il. Le président de la conférence, a soutenu enfin que c`est maintenant que doit se préparer le Chan 2011. " Nous devons nous remettre au travail. Cela passe aussi par un calendrier stable et cohérent du début et de la fin de notre championnat ", a souhaité Salif Bictogo.
Fabrice Tété
La conférence des présidents des clubs de football de Côte d`Ivoire dirigée par le président du Stella club d`Adjamé, Salif Bictogo, est amère. Hier, dans un hôtel de Cocody, elle a manifesté sa colère devant la presse. Pour le président de la Jcat, Me Nangon Adou, cet échec est le bienvenu. Car il va permettre de s`appesantir sur les maux du football ivoirien. Il va plus loin en accusant la presse sportive de faire toujours les éloges des professionnels au détriment des joueurs locaux. Le président de l`Efym, Ervé Siaba y va également de sa verve. " Nous ne sommes pas responsables directement de cet échec, mais nous le partageons avec la Fif, les Ivoiriens. Nous allons tirer les leçons de cette élimination précoce avec la Fif. Parce que nous ne sommes pas satisfaits de ce résultat. Je ne comprends pas pourquoi, les présidents de clubs ont été écartés dans l`organisation de ce Chan. C`est un manque de considération à notre égard, avec le président Anouma, nous allons laver le linge sale en famille pour de bon ", a-t-il soutenu. Poursuivant, il accuse les journalistes de favoriser le départ massif des joueurs à l`étranger. Désormais, ajoute le président du Séwé de San Pedro, Eugène Diomandé, pour une question de philosophie, il faudra mettre en place un comité scientifique pour la sélection des joueurs en équipe nationale. " Si on nous avait consultés, associés, il y aurait des solutions d`urgence pour qu`on ait une équipe compétitive pour défendre nos couleurs ", précise Eugène Diomandé. Il relève également que les dirigeants de clubs sont impuissants face à l`exode des joueurs chaque an. Sur cette question, M. Bachir, président de l`Es Bingerville, la presse est en grande partie responsable de l`exode massif des footballeurs ivoiriens. Et ce, en complicité avec des agents de joueurs, le président de la conférence, Salif Bictogo, ce n`est pas normal que les ivoiriens découvrent à l`ouverture du Chan, le stade Houphouët-Boigny. " je voudrais dire que nos joueurs ont découvert le " félicia " le jour du match d`ouverture. Alors que jouer au stade champroux et évoluer sur la pelouse du stade Houphouët-Boigny, ce n`est pas pareil. A travers ce Chan, on aurait voulu vendre notre championnat, on n`a pas de mauvais joueurs, parce que chaque année, ils sont une trentaine à partir ailleurs, il revient à la presse de fabriquer des vedettes ", lance-t-il. Le président de la conférence, a soutenu enfin que c`est maintenant que doit se préparer le Chan 2011. " Nous devons nous remettre au travail. Cela passe aussi par un calendrier stable et cohérent du début et de la fin de notre championnat ", a souhaité Salif Bictogo.
Fabrice Tété
