Les clubs de Côte d’Ivoire ne sont pas contents. Là, pas du tout et ils l’ont fait savoir hier. Au cours d’une conférence de presse hier à Cocody, la conférence des présidents des clubs et l’amical des clubs ont ténu à réagir après l’élimination des poulains de Kouadio Georges. D’entrée, les premiers responsables du football ivoirien ont tenté de botter en touche leur responsabilité de cet échec. Même s’ils disent être solidaires de la fédération. Selon Diabaté Bachir, la non entame du championnat national est un faux procès fait aux présidents de clubs. En effet, certaines voix se sont élevées pour dire que les clubs avaient empêché le début du championnat avant le CHAN. Toute chose que les présidents ont démentie. Et c’est le président du Séwé de San Pedro qui situe au mieux la responsabilité de ligue professionnelle et partant de toute la fédération dans le début tardif des championnats nationaux. « La saison devait finir en septembre. Ce qui donnait le temps de reprendre notre championnat avant le début du CHAN. Mais la ligue n’a pas respecté ce calendrier. C’est un manque de rigueur de la Fédération qui subi le diktat de deux clubs », accuse Eugène Diomandé tout en faisant allusion à l’Asec et à l’Africa. Dans un franc parler qu’on lui connaît, le président du club la cité portuaire a conclu que les clubs ne sont que les victimes et non les coupables de cette sortie de route des Eléphants. Abondant dans le même sens, le président du Stella et président de la conférence des présidents de clubs, a affirmé que « rien ne s’improvise, tout se prépare ». Poursuivant, Salif Bictogo a souhaité que la ligue n’arrête plus le championnat pour faire plaisir à deux clubs. Avant de jeter un pavé dans la marre de Gouaméné Alain, le coach des juniors. «On ne peut pas se faire éliminer par le Niger et en récompense, on vous donne les juniors », s’indigne Salif. Quant à Ervé Siaba, président de l’amical des présidents de clubs et président de l’EFYM, il a d’abord égrené les sacrifices consentis par les présidents des clubs pour encadrer la jeunesse ivoirienne. Mais, selon lui l’Etat ne fait rien pour inciter les sponsors à aider les clubs. « Il ne s’agit pas de porter les gros costume pour venir au CHAN. Il faut œuvrer pour que l’Etat aide les entreprises à aider les clubs », a-t-il conseillé. A l’unisson, les présidents de clubs ont regretté le fait qu’ils n’aient pas été associés à l’organisation de championnat. “Nous avons été royalement ignorés. On a pris des gens qui n’ont rien à avoir avec le football pour organiser le CHAN”, enfonce Siaba sous le regard approbateur de Me Adou Niangon, président de la JCAT. Et c’est pourquoi, ils ont décidé dorénavant de changer leur manière de collaborer avec la fédération. « Nous sommes en train de prendre conscience que le football n’est pas géré au plan national », constate Aby Richmond. Revenant au CHAN, Siaba a fait savoir que certains joueurs sélectionnés par Kouadio Georges n’avaient pas le niveau.
Au total, les présidents ont voulu se démarquer de cet échec parce qu’au départ, disent-ils, ils n’ont été associé à l’événement. Toutefois, ils ont souhaité se retrouver avec l’organe fédéral pour tirer les conséquences de cette humiliante élimination et recadrer par conséquent leur mode de collaboration avec la FIF.
Koné Lassiné
Au total, les présidents ont voulu se démarquer de cet échec parce qu’au départ, disent-ils, ils n’ont été associé à l’événement. Toutefois, ils ont souhaité se retrouver avec l’organe fédéral pour tirer les conséquences de cette humiliante élimination et recadrer par conséquent leur mode de collaboration avec la FIF.
Koné Lassiné