La débâcle des Eléphants continue de susciter des réactions dans le milieu des sportifs ivoiriens. Les présidents de clubs sont sortis hier de leur réserve lors d'une conférence de presse au Palm Club de Cocody. Accusés par une certaine presse d'avoir contribué à l'échec de la sélection nationale, les présidents de clubs, à travers leurs deux associations (La conférence des présidents et l'Association des présidents), ont réfuté cette accusation avant de dire leur part de vérité.
Les présidents de clubs de Côte d'Ivoire n'entendent pas porter la responsabilité de la débâcle des Eléphants locaux à cette première édition du championnat d'Afrique des Nations des locaux. Les présidents Ervé Siaba et Eugène Diomandé de l'Association des présidents et Salif Bictogo, Aby Richmond, Ginette Ross, Adou Nangon de la Conférence des présidents ont tous rejeté l'accusation selon laquelle ils ont contribué à la débâcle des Eléphants en refusant la programmation du championnat avant le CHAN. Pour eux, le championnat ne pouvait débuter dans la mesure où la saison précédente avait pris fin en Novembre 2008. "A l'assemblée générale, nous avions donné les preuves que la saison ne pouvait débuter avant le Chan" ont-ils précisé. Avant de pointer un doigt accusateur sur la Fédération ivoirienne. "Il n y a pas de rigueur au niveau de la Fif. La saison devrait prendre fin bien avant mais la ligue professionnelle s'est laissé faire lorsqu'il a été question de l'Asec et de l'Africa."
De l'exode des joueurs
Les présidents de clubs ont avoué leur impuissance quant au phénomène de l'exode des joueurs locaux. "Nos joueurs sont sous contrat. Lorsque ce contrat prend fin, certains partent sans même nous dire au revoir" ont-ils fait savoir avant d'ajouter que souvent c'est avec la complicité des parents et agents de joueurs. Dans ces conditions, il n'est pas facile de retenir un joueur lorsque celui-ci manifeste le désir de partir.
De la responsabilité des journalistes sportifs
Les présidents de clubs n'ont pas été tendres avec la presse sportive. Pour eux, la presse locale ne participe pas assez à la promotion du football local. Les journaux font la part belle aux joueurs professionnels évoluant dans les championnats européens. "En pleine compétition du CHAN et à la veille du match important contre la Tanzanie, les journaux ont fait leur Une avec Drogba avec Chelsea" ont-ils regretté.
De la non association au CHAN
Les présidents de clubs ont indiqué clairement ne pas être associés à l'organisation de cette compétition. "Nous n'avons pas été associés à l'organisation de cette manifestation". Certains présidents avouent avoir été même frustrés par certains membres du comité d'organisation. "On nous a remis des tickets d'invitation de 1000fca à l'entrée du stade."
Les présidents ont indiqué que désormais il faut redéfinir une approche de collaboration avec la fédération afin d'éviter une telle débâcle. "Nous sommes des sportifs, nous avons un devoir de résultat. D'où nous ne voulons pas payer les frais de la réaction du peuple lorsque le résultat n'est pas là…Il faut qu'on dise la vérité au départ au peuple". Les présidents de clubs ont promis dire les vérités au moment opportun.
De Bouaffo
Les présidents de clubs de Côte d'Ivoire n'entendent pas porter la responsabilité de la débâcle des Eléphants locaux à cette première édition du championnat d'Afrique des Nations des locaux. Les présidents Ervé Siaba et Eugène Diomandé de l'Association des présidents et Salif Bictogo, Aby Richmond, Ginette Ross, Adou Nangon de la Conférence des présidents ont tous rejeté l'accusation selon laquelle ils ont contribué à la débâcle des Eléphants en refusant la programmation du championnat avant le CHAN. Pour eux, le championnat ne pouvait débuter dans la mesure où la saison précédente avait pris fin en Novembre 2008. "A l'assemblée générale, nous avions donné les preuves que la saison ne pouvait débuter avant le Chan" ont-ils précisé. Avant de pointer un doigt accusateur sur la Fédération ivoirienne. "Il n y a pas de rigueur au niveau de la Fif. La saison devrait prendre fin bien avant mais la ligue professionnelle s'est laissé faire lorsqu'il a été question de l'Asec et de l'Africa."
De l'exode des joueurs
Les présidents de clubs ont avoué leur impuissance quant au phénomène de l'exode des joueurs locaux. "Nos joueurs sont sous contrat. Lorsque ce contrat prend fin, certains partent sans même nous dire au revoir" ont-ils fait savoir avant d'ajouter que souvent c'est avec la complicité des parents et agents de joueurs. Dans ces conditions, il n'est pas facile de retenir un joueur lorsque celui-ci manifeste le désir de partir.
De la responsabilité des journalistes sportifs
Les présidents de clubs n'ont pas été tendres avec la presse sportive. Pour eux, la presse locale ne participe pas assez à la promotion du football local. Les journaux font la part belle aux joueurs professionnels évoluant dans les championnats européens. "En pleine compétition du CHAN et à la veille du match important contre la Tanzanie, les journaux ont fait leur Une avec Drogba avec Chelsea" ont-ils regretté.
De la non association au CHAN
Les présidents de clubs ont indiqué clairement ne pas être associés à l'organisation de cette compétition. "Nous n'avons pas été associés à l'organisation de cette manifestation". Certains présidents avouent avoir été même frustrés par certains membres du comité d'organisation. "On nous a remis des tickets d'invitation de 1000fca à l'entrée du stade."
Les présidents ont indiqué que désormais il faut redéfinir une approche de collaboration avec la fédération afin d'éviter une telle débâcle. "Nous sommes des sportifs, nous avons un devoir de résultat. D'où nous ne voulons pas payer les frais de la réaction du peuple lorsque le résultat n'est pas là…Il faut qu'on dise la vérité au départ au peuple". Les présidents de clubs ont promis dire les vérités au moment opportun.
De Bouaffo
