Les dirigeants de clubs de football ivoirien se sont retrouvés hier au Palm Club de Cocody pour faire une mise au point par rapport à la débâcle des Eléphants et les accusations portées contre eux. C’était à l’initiative de la conférence et de l’Amicale des présidents de clubs de football. Salif Bictogo, Ginette Ross, Aby Richmond, Bachir Diabaté, Ervé Siaba, Eugène Diomandé tous de Ligue 1 et des dirigeants de D2 et D3 ont rejeté en bloc les accusations véhiculées dans l’opinion publique, faisant croire que les joueurs de l’équipe nationale ne sont pas en jambe parce que les dirigeants de club auraient refusé de commencer vite le championnat national. “Si le championnat national n’a pas débuté, c’est parce que la fédération n’a pas fait la programmation. Dans nos règles, il est bien écrit que la fédération est responsable de l’organisation du championnat”, a déclaré Ervé Siaba. Aby Richmond a abondé dans le même sens. “Je pense que nous sommes en train de prendre conscience de la situation de notre football. Notre football n’est pas géré au plan intérieur. Je le dis et je l’assume. Je suis gêné dans tout ce qui se fait en dehors de la transparence et la rigueur. Après le CHAN, nous (dirigeants de club et fédération) allons nous parler”, a-t-il lancé. Pour Eugène Diomandé, il faut changer le cap pour mettre maintenant le doigt sur les maux qui minent le football ivoirien.
“Il faut rectifier le tir. Pour les compétitions de cadets, juniors, même le CHAN, nous avons fait des propositions. Mais nos préoccupations n’ont jamais été considérées. On n’a pas été associé au CHAN”, a regretté le président de Sewé Sport de San Pedro.
Parlant de la sélection des joueurs pour l’équipe nationale, les dirigeants de club sont unanimes à reconnaître qu’elle a été mal effectuée. Ils ont dénoncé la mauvaise préparation de cette équipe. Les présidents de club disent ne pas être satisfaits de cette sélection. Et ils démentent leur implication dans le choix des joueurs. “Nous ne sommes mêlés ni de près, ni de loin à la sélection des joueurs. Il est faux de dire que nous faisons la corruption pour que nos joueurs soient appelés en sélection”, soulignent ont-ils souligné.
Les dirigeants de club accusés de vendre les joueurs au moment où l’on a besoin d’eux, ont avoué leur impuissance devant la pression des joueurs eux-mêmes et leurs parents poussés par des managers. “Il est difficile pour nous aujourd’hui de retenir un joueur à qui on propose des millions. Parfois même les soi-disant contrats que nous signons avec eux ne tiennent pas souvent devant leur fougue. On ne peut pas accuser un dirigeant de libérer un joueur”, explique Bachir Diabaté de l’Entente Sportive de Bingerville.
Pour permettre aux Eléphants locaux de rebondir dans deux ans au CHAN 2011, des propositions ont été faites. Pour le président Bictogo Salif, il faut améliorer le calendrier du championnat national.
“Si on peut avoir un calendrier établi sur deux ou trois ans, ce sera tant mieux. Cela permettra à l’équipe d’avoir suffisamment le temps de préparer une compétition comme le CHAN. Il faut qu’on en finisse avec les arrêts intempestifs du championnat”, suggère-t-il.
En ce qui concerne la sélection des joueurs, Eugène Diomandé propose un comité scientifique ou ad hoc pour constituer l’équipe nationale.
Ephrem Touboui ephremtouboui@hotmail.fr
“Il faut rectifier le tir. Pour les compétitions de cadets, juniors, même le CHAN, nous avons fait des propositions. Mais nos préoccupations n’ont jamais été considérées. On n’a pas été associé au CHAN”, a regretté le président de Sewé Sport de San Pedro.
Parlant de la sélection des joueurs pour l’équipe nationale, les dirigeants de club sont unanimes à reconnaître qu’elle a été mal effectuée. Ils ont dénoncé la mauvaise préparation de cette équipe. Les présidents de club disent ne pas être satisfaits de cette sélection. Et ils démentent leur implication dans le choix des joueurs. “Nous ne sommes mêlés ni de près, ni de loin à la sélection des joueurs. Il est faux de dire que nous faisons la corruption pour que nos joueurs soient appelés en sélection”, soulignent ont-ils souligné.
Les dirigeants de club accusés de vendre les joueurs au moment où l’on a besoin d’eux, ont avoué leur impuissance devant la pression des joueurs eux-mêmes et leurs parents poussés par des managers. “Il est difficile pour nous aujourd’hui de retenir un joueur à qui on propose des millions. Parfois même les soi-disant contrats que nous signons avec eux ne tiennent pas souvent devant leur fougue. On ne peut pas accuser un dirigeant de libérer un joueur”, explique Bachir Diabaté de l’Entente Sportive de Bingerville.
Pour permettre aux Eléphants locaux de rebondir dans deux ans au CHAN 2011, des propositions ont été faites. Pour le président Bictogo Salif, il faut améliorer le calendrier du championnat national.
“Si on peut avoir un calendrier établi sur deux ou trois ans, ce sera tant mieux. Cela permettra à l’équipe d’avoir suffisamment le temps de préparer une compétition comme le CHAN. Il faut qu’on en finisse avec les arrêts intempestifs du championnat”, suggère-t-il.
En ce qui concerne la sélection des joueurs, Eugène Diomandé propose un comité scientifique ou ad hoc pour constituer l’équipe nationale.
Ephrem Touboui ephremtouboui@hotmail.fr