Dr. Kamelan Omer, directeur de la réglementation de l’hygiène publique a confié jeudi, à la presse, que 45 incinérateurs seront construits entre cette année et 2011 dans les établissements sanitaires de Côte d’Ivoire. C’était à la fin de l’atelier sur la validation du plan national de gestion des déchets médicaux qui s’est déroulé du 23 au 26 février dernier à Grand-Bassam. Selon l’orateur, pour cette année, 11 incinérateurs seront construits. “Un volet formation des équipes de la direction de l’équipement et du matériel (DIEM) du ministère de la Santé est prévu pour qu’elles puissent gérer les incinérateurs qui seront construits”, a ajouté sur ce volet, Dr. Kamelan.
Par ailleurs, l’atelier a arrêté l’idée de mener une étude afin de décider s’il faut confier ou pas la gestion des incinérateurs à une entreprise privée. Autre aspect inscrit dans le plan national de gestion des déchets médicaux, c’est la question de la formation du personnel médical et para-médical. Pour le directeur de la réglementation de l’hygiène publique, le personnel des établissements médicaux sera formé. Sur la période que va durer l’exécution du plan, ce sont 5.500 agents de santé et des collectivités décentralisées qui seront formés. Mieux, “nous allons, poursuit Dr Kamelan, élaborer un programme de plaidoyer pour mettre la gestion des déchets médicaux dans le curricula de formation des médecins au niveau de l’UFR de médecine et des infirmiers et sages-femmes au niveau de l’INFAS”. L’orateur se dit plein d’espoir car un pays africain comme le Rwanda est arrivé à une maîtrise de ses déchets médicaux grâce à l’adoption de textes et de la mise en place d’infrastructures adéquates.
Selon l’OMS, 20% des déchets médicaux sont considérés comme déchets à risque, “Susceptibles de favoriser la propagation des micro-organismes pathogènes et de produits chimiques dangereux”. La mauvaise gestion des déchets médicaux, lit-on, dans les termes de références de l’atelier, est responsable dans le monde d’environ 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui de l’hépatite C et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le VIH. En Côte d’Ivoire, d’après les mêmes sources, ce sont 3800 tonnes de déchets médicaux qui sont produits par an avec 59% de part de production pour le seul district d’Abidjan.
Coulibaly Zié Oumar
Par ailleurs, l’atelier a arrêté l’idée de mener une étude afin de décider s’il faut confier ou pas la gestion des incinérateurs à une entreprise privée. Autre aspect inscrit dans le plan national de gestion des déchets médicaux, c’est la question de la formation du personnel médical et para-médical. Pour le directeur de la réglementation de l’hygiène publique, le personnel des établissements médicaux sera formé. Sur la période que va durer l’exécution du plan, ce sont 5.500 agents de santé et des collectivités décentralisées qui seront formés. Mieux, “nous allons, poursuit Dr Kamelan, élaborer un programme de plaidoyer pour mettre la gestion des déchets médicaux dans le curricula de formation des médecins au niveau de l’UFR de médecine et des infirmiers et sages-femmes au niveau de l’INFAS”. L’orateur se dit plein d’espoir car un pays africain comme le Rwanda est arrivé à une maîtrise de ses déchets médicaux grâce à l’adoption de textes et de la mise en place d’infrastructures adéquates.
Selon l’OMS, 20% des déchets médicaux sont considérés comme déchets à risque, “Susceptibles de favoriser la propagation des micro-organismes pathogènes et de produits chimiques dangereux”. La mauvaise gestion des déchets médicaux, lit-on, dans les termes de références de l’atelier, est responsable dans le monde d’environ 8 à 16 millions de cas d’infection par le virus de l’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions de cas d’infection par celui de l’hépatite C et 80.000 à 160.000 cas d’infection par le VIH. En Côte d’Ivoire, d’après les mêmes sources, ce sont 3800 tonnes de déchets médicaux qui sont produits par an avec 59% de part de production pour le seul district d’Abidjan.
Coulibaly Zié Oumar
