Les présidents de clubs refusent d'être désignés comme les responsables de la débâcle des Eléphants au Championnat d'Afrique des nations. Ils l'ont exprimé au cours d'une conférence de presse.
Hier, en fin de matinée, les clubs, réunis au sein de la conférence des présidents de clubs et de l'amicale des présidents de clubs, ont donné leur position suite à la débâcle des Eléphants au Championnat d'Afrique des nations. C'était à l'occasion d'une conférence de presse au Palm Club de Cocody. « Nous ne sommes pas contre quelqu'un contrairement à ce que certains veulent faire croire. Nous ne sommes pas des putschistes. Nous sommes-là pour dénoncer une situation », a déclaré le président de la Conférence des présidents, Salif Bictogo. « Ici, lorsqu'on parle, on dit que c'est dirigé contre quelqu'un. Nous allons dire nos vérités. Des gens de la Fif n'ont aucun respect pour les présidents de clubs. Et nous avons été banalisés au cours de ce Chan. Des personnes, qui n'ont rien à voir dans le football, étaient au devant de la scène. C'est scandaleux », a ajouté Ervé Siaba, le président de l'Amicale des présidents. « Nous refusons d'être des marionnettes au dos large. Nous avons accepté l'organisation de la compétition mais pas pour la gagner. Le manque de compétition a été un frein à l'évolution de nos joueurs. Le mal est profond. Il y a eu aussi le Rwanda. Et nous n'avons pas été associés à ce Chan », a souligné Eugène Diomandé, le président du Séwé sport de San-Pedro. « La Fif doit corriger certaines choses. Le linge sale va se laver en famille. Nous allons dire nos vérités à la Fif », a affirmé Adou Nangon, le président de la Jeunesse club d'Abidjan Treichville. « Il est trop facile de jeter la responsabilité sur les clubs. Ce ne sont pas les clubs qui préparent les équipes nationales », a fait remarquer le président du Stade d'Abidjan, Aby Richmond. « On entend des gens dire que la Fif donne 38 millions de Fcfa aux présidents de clubs et ils ne font rien. Mais que représentent 38 millions Fcfa dans nos budgets ? Il faut que les gens arrêtent de dire ce genre de choses. Et puis, ce n'est pas l'argent de la Fif, c'est l'argent d'un sponsor. Et ce sponsor donne son argent parce qu'il y a un Championnat qui est organisé », a encore déclaré le président de l'Efym, Ervé Siaba. « Si le Championnat 2008 avait pris fin en septembre ou octobre et qu'on avait entamé celui de 2009 plus tôt on ne serait pas là, aujourd'hui. Car le Chan ne nous a pas surpris », a souligné Diaby Souleymane dit le « Gourou », le président du Satellite FC du Plateau.
Choilio Diomandé
Hier, en fin de matinée, les clubs, réunis au sein de la conférence des présidents de clubs et de l'amicale des présidents de clubs, ont donné leur position suite à la débâcle des Eléphants au Championnat d'Afrique des nations. C'était à l'occasion d'une conférence de presse au Palm Club de Cocody. « Nous ne sommes pas contre quelqu'un contrairement à ce que certains veulent faire croire. Nous ne sommes pas des putschistes. Nous sommes-là pour dénoncer une situation », a déclaré le président de la Conférence des présidents, Salif Bictogo. « Ici, lorsqu'on parle, on dit que c'est dirigé contre quelqu'un. Nous allons dire nos vérités. Des gens de la Fif n'ont aucun respect pour les présidents de clubs. Et nous avons été banalisés au cours de ce Chan. Des personnes, qui n'ont rien à voir dans le football, étaient au devant de la scène. C'est scandaleux », a ajouté Ervé Siaba, le président de l'Amicale des présidents. « Nous refusons d'être des marionnettes au dos large. Nous avons accepté l'organisation de la compétition mais pas pour la gagner. Le manque de compétition a été un frein à l'évolution de nos joueurs. Le mal est profond. Il y a eu aussi le Rwanda. Et nous n'avons pas été associés à ce Chan », a souligné Eugène Diomandé, le président du Séwé sport de San-Pedro. « La Fif doit corriger certaines choses. Le linge sale va se laver en famille. Nous allons dire nos vérités à la Fif », a affirmé Adou Nangon, le président de la Jeunesse club d'Abidjan Treichville. « Il est trop facile de jeter la responsabilité sur les clubs. Ce ne sont pas les clubs qui préparent les équipes nationales », a fait remarquer le président du Stade d'Abidjan, Aby Richmond. « On entend des gens dire que la Fif donne 38 millions de Fcfa aux présidents de clubs et ils ne font rien. Mais que représentent 38 millions Fcfa dans nos budgets ? Il faut que les gens arrêtent de dire ce genre de choses. Et puis, ce n'est pas l'argent de la Fif, c'est l'argent d'un sponsor. Et ce sponsor donne son argent parce qu'il y a un Championnat qui est organisé », a encore déclaré le président de l'Efym, Ervé Siaba. « Si le Championnat 2008 avait pris fin en septembre ou octobre et qu'on avait entamé celui de 2009 plus tôt on ne serait pas là, aujourd'hui. Car le Chan ne nous a pas surpris », a souligné Diaby Souleymane dit le « Gourou », le président du Satellite FC du Plateau.
Choilio Diomandé