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Sport Publié le mercredi 4 mars 2009 | Le National

Echec des Eléphants Au Chan : Anouma au dessus de tout soupçon

« Si le sélectionneur a coopté des joueurs qui, à son avis, étaient les meilleurs ^du moment, les présidents de clubs pensent que bien d’entre eux n’étaient pas prêts pour cette compétition. Le départ pour le Bénin à une semaine de la compétition, alors que les autres arrivaient en Côte d’Ivoire, cela est paradoxal. Après ce périple, quel temps de repos peuvent avoir les joueurs pour entamer le Chan ? ». Voilà le substrat des propos du collectif des présidents se clubs. En effet, ceux-ci ne sont pas allés du dos de la cuillère pour fustiger le planning des techniciens autour des Eléphants locaux. En tous cas à aucun moment, la responsabilité du président de la fédération ivoirienne de football n’a été montrée du doigt par ses mandants. Jacques Anouma a fait sa part de sacrifice. Il s’est battu pour donner des moyens colossaux non seulement au staff des entraîneurs, mais aussi au comité d’organisation. Au point où, même après la sortie prématuré des Eléphants, l’organisation tient toujours. Le côté administratif qui incombe directement au président Jacques Anouma garde jusque là, le cap. Pour ce premier championnat d’Afrique des nations, le patron de la maison de verre est au dessus de tout soupçon. Depuis l’attribution de l’organisation du Chan, il a responsabilisé les uns et les autres. Il n’a pas voulu travailler en vase clos. Si aujourd’hui la prestation des Eléphants les a entraîné dans le gouffre, les sportifs n’ont pas à lorgner vers l’ambassadeur Jacques Anouma. Jamais, il ne descendra sur la pelouse pour jouer à la place. Tout a été mis à la place où il fallait. De mémoire de sportif, il n’y a jamais eu de problème de moyens quant à la préparation de équipe nationale qui avait la lourde charge de défendre les couleurs ivoiriennes pour le Chan. Il est vrai que la note est salée quant au résultat. Au moins, passer le premier tour aurait été tolérable. Mais vue la méforme des pachydermes ivoiriens, il y a de quoi à s’interroger sur l’avenir des équipes nationales. Une chose est sûre, depuis qu’il a pris les rênes de la FIF, les vieilles querelles du genre « si les moyens ne sont pas dégagés nous n’irons pas jouer » ont disparu de l’environnement des équipes nationales. Mieux, sous Jacques Anouma plusieurs compétitions ont été pré financées et l’Etat ivoirien reste devoir 800 millions de francs Cfa à la FIF. En définitive, force est de constater que vu le standing des Eléphants sur le plan international, il est inconcevable que le principal artisan de ce Statut sabote lui-même le fruit de son travail.

F Asseman
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