Affaire Atci - Warid Communication : 4 jours de fortes pressions, de menaces de mort et de promesses de millions…

C'est le samedi 28 février 2009 que "Le Nouveau Réveil" a fait l'annonce sur les "4 milliards Atci-Warid". Pendant 4 jours donc, le Directeur général du groupe "Le Réveil" Kah Zion, aura subi toutes les formes de pressions, de menaces de mort et de promesses de millions pour ne pas publier ce dossier. Une centaine de personnes au moins, par des connexions incroyables, a tenté de dissuader le Directeur général et ses collaborateurs de faire fi de la promesse faite aux lecteurs. De très hautes personnalités de l'Etat sont intervenues, même tard, hier. Certaines personnes, par individus interposés, ont pu obtenir le numéro téléphonique du Directeur général et ont proposé leur médiation. Le premier responsable de "Le Nouveau Réveil" s'est trouvé obligé de refuser des rendez-vous avec des personnes influentes et même de s'interdire des contacts directs avec d'autres.

A toutes ces interventions, le Directeur général a tenu à faire les précisions.

L'objectif premier du dossier est de dévoiler une connexion d'individus indélicats qui sévissent au cœur de la République et se disant proches du chef de l'Etat. Et précision de taille : il n'est nullement question d'entacher l'honorabilité du chef de l'Etat et de sa famille. Il est encore moins question d'atteinte à la sûreté de l'Etat. Ce dont il est question ici, ce sont des individus qui, sous le fallacieux prétexte de faire des affaires, pompent l'argent, des milliards, de l'Etat de Côte d'Ivoire. S'il n'y avait pas de brouille entre eux au moment du partage du butin volé, jamais vous n'auriez été informés, chers lecteurs. Ainsi donc, ce sont des ennemis de la Côte d'Ivoire que "Le Nouveau Réveil" dénonce et combat. S'il se trouve que parmi ces assassins de l'économie ivoirienne, il y a des élus FPI, des conseillers et proches du chef de l'Etat, ils n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes. Nul ne leur a demandé de poser de tels actes à la fois préjudiciables à l'Etat et aux investisseurs. Et ce sont ces individus mal famés qui, hier encore, à une heure du bouclage du journal, promettaient l'enfer au Directeur général et à ses collaborateurs du groupe "Le Réveil" si d'aventure ils s'entêtaient à publier le dossier annoncé. Mais, par respect pour les lecteurs, et au risque de sa vie, le directeur général ne s'est pas laissé émouvoir, outre mesure et n'a donc pas cédé aux pressions et menaces de mort et de promesses de millions d'où qu'elles venaient, car à vous lecteurs, il avait donné sa parole de dévoiler cette autre souillure de la République. C'est sa manière à lui de servir son pays, la Côte d'Ivoire, en traquant les malfrats de tous crins quel que soit le prix à payer.

Paul Koudou