Ce qui était une rumeur hier est devenu aujourd’hui une réalité. Par requête en date du 27 janvier 2009, le secrétaire général du Pdci- Rda, Alphonse Djédjé Mady, a saisi le Conseil de discipline d’une plainte contre Gnamien Yao, ancien ministre, ambassadeur, conseiller spécial du Président Laurent Gbagbo et membre du bureau politique du parti de Bédié.
Rencontré, hier, à sa résidence, le mis en cause dit ne pas savoir ce que le parti lui reproche. Cependant, il se dit prêt à répondre à la convocation. «En tant que petit-fils d’Houphouet- Boigny qui nous a toujours enseigné le dialogue, déconseillé la politique de la chaise vide, je me rends ce matin au siège du parti. Pour la mémoire du Président Houphouet, et pour ma génération, je dois répondre à l’invitation de ses successeurs qui, en réalité, ne perpétuent en rien, sa philosophie de la paix par le dialogue», dit-il. Et d’ajouter : « Houphouet est mort, il n’y a plus de dialogue au Pdci. Ce sont les dictateurs qui sont là». Il estime que pour un problème qu’on aurait dû régler autrement, on le convoque devant le Conseil de discipline qui est, dira-t-il, « une menace, une atteinte à la liberté d’expression à l’intérieur d’un parti ».
Et puis, l’ancien ministre Gnamien Yao ne comprend pourquoi, dans toutes les régions, des militants Pdci estiment que pour la présidentielle, Gbagbo est l’homme de la situation et que ce soit des originaires du centre, qui sont traduits devant le Conseil de discipline. « On a l’impression que c’est une cabale contre un groupe ethnique », accuse-t-il.
Gnamien Yao a donné mandat à un autre militant du Pdci, N’Gbain N’Guessan, de l’assister pour sa défense à l’audience, à l’effet de retirer, pour son compte, la plainte par laquelle le secrétaire général du parti a saisi le Conseil de discipline.
Emmanuel Kouassi
Rencontré, hier, à sa résidence, le mis en cause dit ne pas savoir ce que le parti lui reproche. Cependant, il se dit prêt à répondre à la convocation. «En tant que petit-fils d’Houphouet- Boigny qui nous a toujours enseigné le dialogue, déconseillé la politique de la chaise vide, je me rends ce matin au siège du parti. Pour la mémoire du Président Houphouet, et pour ma génération, je dois répondre à l’invitation de ses successeurs qui, en réalité, ne perpétuent en rien, sa philosophie de la paix par le dialogue», dit-il. Et d’ajouter : « Houphouet est mort, il n’y a plus de dialogue au Pdci. Ce sont les dictateurs qui sont là». Il estime que pour un problème qu’on aurait dû régler autrement, on le convoque devant le Conseil de discipline qui est, dira-t-il, « une menace, une atteinte à la liberté d’expression à l’intérieur d’un parti ».
Et puis, l’ancien ministre Gnamien Yao ne comprend pourquoi, dans toutes les régions, des militants Pdci estiment que pour la présidentielle, Gbagbo est l’homme de la situation et que ce soit des originaires du centre, qui sont traduits devant le Conseil de discipline. « On a l’impression que c’est une cabale contre un groupe ethnique », accuse-t-il.
Gnamien Yao a donné mandat à un autre militant du Pdci, N’Gbain N’Guessan, de l’assister pour sa défense à l’audience, à l’effet de retirer, pour son compte, la plainte par laquelle le secrétaire général du parti a saisi le Conseil de discipline.
Emmanuel Kouassi