Le Championnat d’Afriqoe des Nations(CHAN ) est terminé pour les représentants ivoiriens, pays organisateur de cette fête du football, depuis le samedi 28 février, avec 2 défaites et un match nul. Une vraie débâcle programmée. Les Eléphants sont tombés lourdement. Et pourtant, on aurait pu aller plus loin si les premiers responsables du football ivoiriens avaient joué franc-jeu. Le ministre Banzio Dagobert, le président Jacques Anouma de la fédération ivoirienne de football et les présidents de clubs sont les premiers responsables de cette humiliation des Ivoiriens. Comment ce complot à 3 têtes contre la République a été ourdi.
“ La Côte d’Ivoire, parée de ses plus beaux habits avec les stades Félix Houphouët-Boigny et de Bouaké relookés pour accueillir la fête de la jeunesse africaine : tout est fin prêt nous a-t-on dit. La Nation ivoirienne est mobilisée avec à sa tête le plus grand de tous. Le Chef de l’Etat lui-même recevant chaleureusement tous les joueurs, les gratifiant ainsi du privilège auquel rêve tout citoyen. Notre Premier Ministre foulant la pelouse du stade n’a pas manqué de marquer toute sa fierté devant ce joyau architectural. Oui tout est fin prêt. La seule chose à laquelle l’on n’a pas pensé c’est que nous ne sommes plus à l’ère du fondateur des Jeux olympiques modernes : Pierre de Coubertin, qui avait pour devise «l’essentiel n’est pas de gagner mais de participer», a écrit Roland DAGHER, Conseiller Economique et Social, après les 2 défaites des Ivoiriens au Championnat d’Afrique des Nations mettant aux prises les joueurs locaux. Lors de cette compétition, il nous a été donné de constater que le niveau de notre championnat national est des plus bas. Mieux, si la participation de la Côte d’Ivoire n’est pas une farce des dirigeants de notre football, elle a tout l’air d’un complot bien ourdi pour humilier la Côte d’Ivoire. En effet, la prestation des Eléphants locaux au CHAN 2009 n’a séduit aucun sportif ivoirien. En 3 rencontres, les poulains de Kouadio Georges n’ont marqué aucun but. Mais ils en ont encaissés 4. Cette piètre prestation était prévisible. Car, les athlètes, visiblement, n’étaient pas à la hauteur.
C’est une sélection ivoirienne médiocre avec une direction technique nulle qu’on a vu évoluer face aux sélections zambienne et tanzanienne. Les joueurs ivoiriens ont fait étalage de leurs carences techniques, physiques et surtout leur manque de conscience professionnelle. Les poulains du Kouadio Georges n’avaient pas le niveau requis pour disputer cette compétition. Cela s’est fait ressentir lors des rencontres.
Corruption et pots de vins pour être sélectionne
La corruption, la méchanceté et la complaisance sont les maux qui minent le football ivoirien. L’on ne cessera jamais de dénoncer cette pratique qui met à mal le football ivoirien.
Certaines personnes proches de la maison de verre de Treichville dont nous taisons les noms, révèlent que des pratiques obscures ont influencé la sélection ivoirienne. On parle de plus en plus de la corruption qui serait à l’origine de la débâcle des Eléphants. C’est la gangrène qui mine le football ivoirien depuis des années .Elle s’est remarquée dans ces dernières années. Personne ne dira le contraire. Avec des sorties infructueuses des Eléphants lors de la dernière coupe d’Afrique des juniors jouée récemment à Kigali (Rwanda). Le résultat, les Eléphants ont été 8e sur 8 pays participants. Pour qu’un joueur soit sélectionné, le dirigeant doit donner une certaine somme aux encadreurs. Si non, ton athlète ne sera pas retenu dans l’effectif. Comment comprendre que les héros de Bamako soient écartés de cette compétition de grandes envergures .Qui demande des joueurs d’expérience et qui ont la forme du moment. Malheureusement, la sélection ivoirienne était composée des joueurs qui n’ont aucun palmarès. A savoir Guedegbe Corbin de Oueragahio etc. L’une des raisons de l’écartement des héros de Bamoko est qu’ils avaient réclamé leurs primes de match avant la rencontre contre le Mali. Ce que les encadreurs n’ont pas apprécié.
Le coup du championnat national
Pour de nombreux observateurs du football, les joueurs ivoiriens n’avaient pas la forme, la technique et la combativité nécessaire pour aller loin dans ce CHAN 2009. Et cela aurait pu être corrigé par la reprise du championnat national pour permettre aux athlètes d’avoir environ 4 à 5 journées de compétition dans les jambes voire plus. Mais Jacques Anouma et ses électeurs que sont les présidents de clubs ont décidé de démarrer le championnat après le CHAN. La raison évoquée par ces dirigeants de clubs, ils n’ont pas de moyens financiers pour démarrer le championnat. Et pourtant, ces moyens pouvaient se trouver pour mettre nos représentants dans les conditions optimales pour espérer aller loin dans ce CHAN
Défaut de patriotisme des dirigeants de clubs
Les ivoiriens s’interrogent aujourd’hui sur la débâcle des Eléphants à la première édition du championnat d’Afrique des nations
Il est vrai que les poulains de Kouadio Georges ont humilié le Premier responsable de la nation ivoirienne, SEM Laurent Gbagbo et les ivoiriens dans leur ensemble. Mais la plus grande responsabilité de cette débâcle des Eléphants incombe aux présidents de clubs. Oui, Me Roger Ouegnin, le président du Conseil d’Adnmistration de l’Asec et ses pairs portent le chapeau de cette humiliation car, ils ont refusé de débuter le championnat avant le Chan, prétextant un manque de moyens financiers. Quand on sait que les clubs sont des Associations privées qui doivent compter sur leurs ressources propres pour financer leurs activités qui sont l’entretien des athlètes, la participation aux différents challenges dont le championnat national. On ne peut pas comprendre que des clubs qui sont légalement constitués comme associations privées et qui chaque année vendent leurs meilleurs joueurs aux clubs européens, continuent à tendre la main à la Fédération Ivoirienne de Football (Fif). La subvention que la Fif apporte, est une simple contribution pour alléger leurs taches. Ce n’est pas du ressort de la Fif de constituer entièrement leur budget. Le Pca de l’Asec, Me Roger Ouegnin est aussi responsable de cette chute. Parce que l’homme a refusé de mettre ses joueurs à temps, à la disposition de la sélection nationale. C’est vrai qu’il applique les règles de la Fifa, qui stipulent que les clubs peuvent libérer leurs joueurs 14 jours avant le début de la compétition. Mais le patriotisme devrait primer, surtout que ces joueurs étaient tous en vacances. Ce patriotisme a manqué au Pca de l’Asec et à ses pairs. Ils sont tous coupables et ils doivent assumer.
De la responsabilité de Jacques Anouma
Anouma l’avait dit : “J’assume mes choix”. Voilà un autre choix à assumer. Celui de Kouadio Georges qui a conduit les Eléphants locaux à l’abattoir. Etait-il le seul entraîneur ivoirien qualifié pour ce challenge ? L’entraîneur principal de l’équipe nationale A ne pouvait-il pas coacher nos représentants ? Seul Jacques Anouma peut répondre aux préoccupations des amoureux du sport. Cela fait la énième fois que Jacques Anouma assume les débâcles des Eléphants. On se souvient encore de la débâcle de la sélection A à la dernière édition de la coupe d’Afrique des Nations au Ghana et celle des Eléphants juniors à la coupe d’Afrique junior jouée dans la capitale Rwandaise. Aujourd’hui, les ivoiriens sont fatigués de supporter les débâcles. Doit-on croire à ce que Jacques Anouma lui-même appelle la “poisse” ? En effet, avant le CHAN, il a accordé une large interview à un confrère de la place où il a, en répondant à la question concernant des grands moyens obtenus sans résultat, dit en substance ceci : “Je ne sais pas ce qui se passe. Mais j’ai l’impression que c’est moi qui porte la poisse aux sélections. Si c’est le cas je suis prêt à céder le tablier”. Est-ce vraiment cette poisse qui suit le patron de la maison de verre de Treichville ? Toutefois, force est de reconnaitre que l’argentier de la Présidence de la République n’a pas manqué de moyens pour ses différents challenges. Mais, il n’a pas donné de satisfaction aux Ivoiriens. Les résultats ont été en deçà de l’espérance des Ivoiriens. Jacques Anouma doit démissionner.
Bahi Basile BB floridabasile@yahoo.fr.
“ La Côte d’Ivoire, parée de ses plus beaux habits avec les stades Félix Houphouët-Boigny et de Bouaké relookés pour accueillir la fête de la jeunesse africaine : tout est fin prêt nous a-t-on dit. La Nation ivoirienne est mobilisée avec à sa tête le plus grand de tous. Le Chef de l’Etat lui-même recevant chaleureusement tous les joueurs, les gratifiant ainsi du privilège auquel rêve tout citoyen. Notre Premier Ministre foulant la pelouse du stade n’a pas manqué de marquer toute sa fierté devant ce joyau architectural. Oui tout est fin prêt. La seule chose à laquelle l’on n’a pas pensé c’est que nous ne sommes plus à l’ère du fondateur des Jeux olympiques modernes : Pierre de Coubertin, qui avait pour devise «l’essentiel n’est pas de gagner mais de participer», a écrit Roland DAGHER, Conseiller Economique et Social, après les 2 défaites des Ivoiriens au Championnat d’Afrique des Nations mettant aux prises les joueurs locaux. Lors de cette compétition, il nous a été donné de constater que le niveau de notre championnat national est des plus bas. Mieux, si la participation de la Côte d’Ivoire n’est pas une farce des dirigeants de notre football, elle a tout l’air d’un complot bien ourdi pour humilier la Côte d’Ivoire. En effet, la prestation des Eléphants locaux au CHAN 2009 n’a séduit aucun sportif ivoirien. En 3 rencontres, les poulains de Kouadio Georges n’ont marqué aucun but. Mais ils en ont encaissés 4. Cette piètre prestation était prévisible. Car, les athlètes, visiblement, n’étaient pas à la hauteur.
C’est une sélection ivoirienne médiocre avec une direction technique nulle qu’on a vu évoluer face aux sélections zambienne et tanzanienne. Les joueurs ivoiriens ont fait étalage de leurs carences techniques, physiques et surtout leur manque de conscience professionnelle. Les poulains du Kouadio Georges n’avaient pas le niveau requis pour disputer cette compétition. Cela s’est fait ressentir lors des rencontres.
Corruption et pots de vins pour être sélectionne
La corruption, la méchanceté et la complaisance sont les maux qui minent le football ivoirien. L’on ne cessera jamais de dénoncer cette pratique qui met à mal le football ivoirien.
Certaines personnes proches de la maison de verre de Treichville dont nous taisons les noms, révèlent que des pratiques obscures ont influencé la sélection ivoirienne. On parle de plus en plus de la corruption qui serait à l’origine de la débâcle des Eléphants. C’est la gangrène qui mine le football ivoirien depuis des années .Elle s’est remarquée dans ces dernières années. Personne ne dira le contraire. Avec des sorties infructueuses des Eléphants lors de la dernière coupe d’Afrique des juniors jouée récemment à Kigali (Rwanda). Le résultat, les Eléphants ont été 8e sur 8 pays participants. Pour qu’un joueur soit sélectionné, le dirigeant doit donner une certaine somme aux encadreurs. Si non, ton athlète ne sera pas retenu dans l’effectif. Comment comprendre que les héros de Bamako soient écartés de cette compétition de grandes envergures .Qui demande des joueurs d’expérience et qui ont la forme du moment. Malheureusement, la sélection ivoirienne était composée des joueurs qui n’ont aucun palmarès. A savoir Guedegbe Corbin de Oueragahio etc. L’une des raisons de l’écartement des héros de Bamoko est qu’ils avaient réclamé leurs primes de match avant la rencontre contre le Mali. Ce que les encadreurs n’ont pas apprécié.
Le coup du championnat national
Pour de nombreux observateurs du football, les joueurs ivoiriens n’avaient pas la forme, la technique et la combativité nécessaire pour aller loin dans ce CHAN 2009. Et cela aurait pu être corrigé par la reprise du championnat national pour permettre aux athlètes d’avoir environ 4 à 5 journées de compétition dans les jambes voire plus. Mais Jacques Anouma et ses électeurs que sont les présidents de clubs ont décidé de démarrer le championnat après le CHAN. La raison évoquée par ces dirigeants de clubs, ils n’ont pas de moyens financiers pour démarrer le championnat. Et pourtant, ces moyens pouvaient se trouver pour mettre nos représentants dans les conditions optimales pour espérer aller loin dans ce CHAN
Défaut de patriotisme des dirigeants de clubs
Les ivoiriens s’interrogent aujourd’hui sur la débâcle des Eléphants à la première édition du championnat d’Afrique des nations
Il est vrai que les poulains de Kouadio Georges ont humilié le Premier responsable de la nation ivoirienne, SEM Laurent Gbagbo et les ivoiriens dans leur ensemble. Mais la plus grande responsabilité de cette débâcle des Eléphants incombe aux présidents de clubs. Oui, Me Roger Ouegnin, le président du Conseil d’Adnmistration de l’Asec et ses pairs portent le chapeau de cette humiliation car, ils ont refusé de débuter le championnat avant le Chan, prétextant un manque de moyens financiers. Quand on sait que les clubs sont des Associations privées qui doivent compter sur leurs ressources propres pour financer leurs activités qui sont l’entretien des athlètes, la participation aux différents challenges dont le championnat national. On ne peut pas comprendre que des clubs qui sont légalement constitués comme associations privées et qui chaque année vendent leurs meilleurs joueurs aux clubs européens, continuent à tendre la main à la Fédération Ivoirienne de Football (Fif). La subvention que la Fif apporte, est une simple contribution pour alléger leurs taches. Ce n’est pas du ressort de la Fif de constituer entièrement leur budget. Le Pca de l’Asec, Me Roger Ouegnin est aussi responsable de cette chute. Parce que l’homme a refusé de mettre ses joueurs à temps, à la disposition de la sélection nationale. C’est vrai qu’il applique les règles de la Fifa, qui stipulent que les clubs peuvent libérer leurs joueurs 14 jours avant le début de la compétition. Mais le patriotisme devrait primer, surtout que ces joueurs étaient tous en vacances. Ce patriotisme a manqué au Pca de l’Asec et à ses pairs. Ils sont tous coupables et ils doivent assumer.
De la responsabilité de Jacques Anouma
Anouma l’avait dit : “J’assume mes choix”. Voilà un autre choix à assumer. Celui de Kouadio Georges qui a conduit les Eléphants locaux à l’abattoir. Etait-il le seul entraîneur ivoirien qualifié pour ce challenge ? L’entraîneur principal de l’équipe nationale A ne pouvait-il pas coacher nos représentants ? Seul Jacques Anouma peut répondre aux préoccupations des amoureux du sport. Cela fait la énième fois que Jacques Anouma assume les débâcles des Eléphants. On se souvient encore de la débâcle de la sélection A à la dernière édition de la coupe d’Afrique des Nations au Ghana et celle des Eléphants juniors à la coupe d’Afrique junior jouée dans la capitale Rwandaise. Aujourd’hui, les ivoiriens sont fatigués de supporter les débâcles. Doit-on croire à ce que Jacques Anouma lui-même appelle la “poisse” ? En effet, avant le CHAN, il a accordé une large interview à un confrère de la place où il a, en répondant à la question concernant des grands moyens obtenus sans résultat, dit en substance ceci : “Je ne sais pas ce qui se passe. Mais j’ai l’impression que c’est moi qui porte la poisse aux sélections. Si c’est le cas je suis prêt à céder le tablier”. Est-ce vraiment cette poisse qui suit le patron de la maison de verre de Treichville ? Toutefois, force est de reconnaitre que l’argentier de la Présidence de la République n’a pas manqué de moyens pour ses différents challenges. Mais, il n’a pas donné de satisfaction aux Ivoiriens. Les résultats ont été en deçà de l’espérance des Ivoiriens. Jacques Anouma doit démissionner.
Bahi Basile BB floridabasile@yahoo.fr.
