Venus de leurs différentes zones pour prendre part à la cérémonie de passation des charges à Bouaké, les Com zones sont repartis déçus.
A Bouaké, tout le monde a été informé du report de la passation des charges entre l’administration territoriale et celle des Forces nouvelles. Mais personne n’y croyait. Car la présence des commandants de zone, responsables civils, de l’ex-rebellion au Ranhotel, présageait que le programme serait respecté. Tous les chefs militaires étaient effectivement aux côtés de leur secrétaire général, Guillaume Soro. C’est avec regret que tout ce beau monde est finalement retourné chez lui sans avoir pu réaliser ce chapitre de l’Accord de Ouaga. Les commandants Wattao de Séguéla et Cema-adjoint, Morou Ouattara de Bouna, Fofié Kouakou de Korhogo, Losseni Fofana (« Loss ») de Man, Djah Gao de Boundiali, Ouattara Zoumana de Mankono….attendaient ce jour qui consacrait une amorce de la sortie de crise. Mais ce fut la déception. «Nous le regrettons sincèrement. Parce que vous voyez nous avons envie d’avancer. C’est dommage que le ministère de l’Intérieur bloque cette opération » a laissé entendre Wattao. Comme lui, les autres com zones ont dit qu’ils sont prêts pour l’opération. C’est d’ailleurs la raison de leur présence au rendez-vous à Bouaké. Ils n’ont pas voulu s’étendre dans la presse en raison de la discipline militaire. « Le chef d’état major-adjoint a déjà parlé. Il n’est plus question pour nous de dire quelque chose Nous nous inscrivons dans ses propos.» a renchéri Fofié Kouakou en invitant les populations à suivre l’émission ‘’Tonnerre’’ à Korhogo. Avant lui Morou et Loss ont répété : “Nous sommes prêts pour la passation de charges.” Le directeur de la communication Alain Lobognon que nous avons approché pour avoir les avis des administrateurs a été on ne peut plus clair « Je ne vous comprends pas. Ce n’est pas les commandants de zone qu’il faut interroger c’est plutôt les préfets ou le ministère de l’Intérieur. La preuve, vous la voyez. Ils sont là. Ils sont venus pour cela. Ils y sont préparés. Malheureusement il y a eu le report. ». Le corps préfectoral était aussi prêt pour la cérémonie aux dires du préfet de région Konin Aka de la vallée du Bandama qui avait à ses cotés ses collaborateurs.”Le ministère ne m’a rien dit. Moi j’étais prêt, mais par la suite j’ai été informé que c’est rejeté.” a laissé entendre l’administrateur. Le Premier ministre au cours de son allocution précédant l’inauguration des bureaux du guichet unique s’est cru le devoir de parler de ce report. «Je sais que nous devions assister à la passation de charges entre les commandants de zone et les préfets. Ce matin pour chahuter le préfet de région à l’aéroport je lui demandais s’il avait déjà procédé à la passation de charges avec le général Bakayoko...Mais la passation de charges aura lieu. Le ministre de l’Intérieur qui chapeaute la cérémonie a bien voulu nous solliciter pour un report que nous avons accepté» a indiqué Guillaume Soro. Au cours de son intervention il aussi parlé des élections. Celles-ci auront lieu à une date consensuelle choisie par tous les Ivoiriens. Déjà le 5 mars commencent les préparatifs du choix de cette date à travers une rencontre à la primature avec toutes les structures chargées de leur organisation.
Allah Kouamé, Correspondant régional à Bouaké
A Bouaké, tout le monde a été informé du report de la passation des charges entre l’administration territoriale et celle des Forces nouvelles. Mais personne n’y croyait. Car la présence des commandants de zone, responsables civils, de l’ex-rebellion au Ranhotel, présageait que le programme serait respecté. Tous les chefs militaires étaient effectivement aux côtés de leur secrétaire général, Guillaume Soro. C’est avec regret que tout ce beau monde est finalement retourné chez lui sans avoir pu réaliser ce chapitre de l’Accord de Ouaga. Les commandants Wattao de Séguéla et Cema-adjoint, Morou Ouattara de Bouna, Fofié Kouakou de Korhogo, Losseni Fofana (« Loss ») de Man, Djah Gao de Boundiali, Ouattara Zoumana de Mankono….attendaient ce jour qui consacrait une amorce de la sortie de crise. Mais ce fut la déception. «Nous le regrettons sincèrement. Parce que vous voyez nous avons envie d’avancer. C’est dommage que le ministère de l’Intérieur bloque cette opération » a laissé entendre Wattao. Comme lui, les autres com zones ont dit qu’ils sont prêts pour l’opération. C’est d’ailleurs la raison de leur présence au rendez-vous à Bouaké. Ils n’ont pas voulu s’étendre dans la presse en raison de la discipline militaire. « Le chef d’état major-adjoint a déjà parlé. Il n’est plus question pour nous de dire quelque chose Nous nous inscrivons dans ses propos.» a renchéri Fofié Kouakou en invitant les populations à suivre l’émission ‘’Tonnerre’’ à Korhogo. Avant lui Morou et Loss ont répété : “Nous sommes prêts pour la passation de charges.” Le directeur de la communication Alain Lobognon que nous avons approché pour avoir les avis des administrateurs a été on ne peut plus clair « Je ne vous comprends pas. Ce n’est pas les commandants de zone qu’il faut interroger c’est plutôt les préfets ou le ministère de l’Intérieur. La preuve, vous la voyez. Ils sont là. Ils sont venus pour cela. Ils y sont préparés. Malheureusement il y a eu le report. ». Le corps préfectoral était aussi prêt pour la cérémonie aux dires du préfet de région Konin Aka de la vallée du Bandama qui avait à ses cotés ses collaborateurs.”Le ministère ne m’a rien dit. Moi j’étais prêt, mais par la suite j’ai été informé que c’est rejeté.” a laissé entendre l’administrateur. Le Premier ministre au cours de son allocution précédant l’inauguration des bureaux du guichet unique s’est cru le devoir de parler de ce report. «Je sais que nous devions assister à la passation de charges entre les commandants de zone et les préfets. Ce matin pour chahuter le préfet de région à l’aéroport je lui demandais s’il avait déjà procédé à la passation de charges avec le général Bakayoko...Mais la passation de charges aura lieu. Le ministre de l’Intérieur qui chapeaute la cérémonie a bien voulu nous solliciter pour un report que nous avons accepté» a indiqué Guillaume Soro. Au cours de son intervention il aussi parlé des élections. Celles-ci auront lieu à une date consensuelle choisie par tous les Ivoiriens. Déjà le 5 mars commencent les préparatifs du choix de cette date à travers une rencontre à la primature avec toutes les structures chargées de leur organisation.
Allah Kouamé, Correspondant régional à Bouaké