On se croirait sur un ring de boxe. Tant les agissements de Kouadio Konan Bertin (Kkb), président de la jeunesse du Pdci-Rda ont surpris plus d'un. En administrant des coups de poing au ministre Gnamien Yao, lui-même, militant inconditionnel dudit parti politique.
Jeudi 5 mars 2009. Une date qui restera à jamais marquée dans l'histoire du plus vieux parti politique de Côte d'Ivoire, le pdci-Rda et surtout dans celle du ministre Gnamien Yao. En effet, ce jour-là, aux environs de 10 heures, le ministre Gnamien Yao a décidé de répondre, comme cela lui a été dûment signifié, à une convocation du Conseil de discipline du parti présidé par Henri Konan Bédié. Sans toutefois penser qu'il avait pris rendez-vous avec la mort. Machinalement préparée par le jeune président Kouadio Konan Bertin (Kkb). Qui, en véritable maître du guet-apens, attendait le ministre Gnamien Yao pour lui faire la peau. Sous l'œil attentif et complice de ses "patrons" tapis, en ce moment, dans une salle climatisée. Attendant que le piège tendu par leur fiston prenne le " gibier ". Pour mettre fin à la vie d'un de leurs militants qui, depuis quelques temps, de par ses prises de postions, est devenu gênant pour le Pdci-Rda. Mais, Gnamien Yao sera sauvé in extremis par le diplomate burkinabé, Emile Ilboudo. Avant de se retrouver dehors, l'ancien ministre de la République de Côte d'Ivoire a du passer par la fenêtre de la petite salle dans laquelle il a pris place. En attendant d'être auditionné par le Conseil de discipline, présidé par le ministre Noël Némin. Certainement obnubilé par la passion politique, Kkb a commandité et veillé au grain pour que son plan funeste et criminel aboutisse. Malheureusement, le Pdci ne pourra avaler du Gnamien Yao. Parce que " trop aguerri et accoutumé à ce genre de situation ". A la grande déception de jeunes suiveurs massés au siège. Oubliant que la témérité honteuse de Kkb a créé l'émoi au sein de quelques militants encore " éclairés ". "J'ai été moi-même militant estudiantin ", a aussitôt soutenu l'infortuné. Comment en sont-ils arrivés là ?
Les faits
Parti pour répondre à une convocation à lui adressée par la commission de discipline dudit parti, le ministre Gnamien Yao a eu la vie sauve grâce à l'Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Emile Ilboudo. En l'extirpant du courroux du président des jeunes du plus vieux parti de Côte d'Ivoire, Kouadio Konan Bertin (KKB). Qui lui en voulait terriblement pour "insoumission aux décisions du parti " dans les colonnes d'un quotidien de la place. Selon des informations recueillies sur place, tout serait parti d'un malentendu entre Kkb et l'ancien ministre ivoirien, (Pdci-Rda), lorsque le premier a refusé de reconnaître la qualité de Gnamien Yao en tant que ministre qui attendait dans une salle annexe, aux fins d'être auditionné par la commission présidée par l'ancien président du Conseil constitutionnel, Noël Nemlin. Au fil des échanges, le jeune Kkb aurait administré des coups à Gnamien Yao. Qui à son tour, se trouvant en face d'une horde de jeunes à la solde de Kkb très remontés, a été contraint de sortir par la fenêtre. Aussitôt, en bordure de la rue du boulevard de France, à Cocody, l'infortuné a décidé d'emprunter un taxi communal (wôro-wôro). Mais comme le malheur ne vient jamais seul, il retourne sur ses pas pour récupérer ses documents, tombés dans la débandade, consécutive à la furia du camp Kkb. C'est à ce moment précis, que le ministre Gnamien sera pris à partie et poursuivi. Non sans esquiver des jets de pierre. C'est dans cette insécurité semée par Kkb et son vieux parti, que Gnamien Yao sera sauvé de justesse, par l'Ambassdeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Son Excellence, Emile Ilboudo, de passage. Evitant ainsi le pire à l'Ambassadeur ivoirien. Car, au regard de la montée de la colère des suiveurs du sphinx de Daoukro, le militant du Pdci, devenu l'homme à abattre, Gnamien Yao, ne s'en sortirait pas de ce siège sans égratignures. Et un confrère d'ironiser : "L'Accord politique de Ouagadougou (Apo) est vraiment en marche. Il vient de nous sauver d'une situation dont les conséquences influenceront négativement la vie politique nationale ". Outre Gnamien Yao, le gouverneur de Yamoussoukro, N'Dri Apollinaire et le président du Conseil général de Dimbokro, N'Zi Paul David, ont été convoqués pour répondre de leur présumé soutien au camp présidentiel. Si N'Zi Paul David s'est excusé pour " nécessité de service ", selon Noël Nemlin, N'Dri Apollinaire a été auditionné sans qu'aucun message soit révélé à la presse.
Toussaint N'Gotta
Jeudi 5 mars 2009. Une date qui restera à jamais marquée dans l'histoire du plus vieux parti politique de Côte d'Ivoire, le pdci-Rda et surtout dans celle du ministre Gnamien Yao. En effet, ce jour-là, aux environs de 10 heures, le ministre Gnamien Yao a décidé de répondre, comme cela lui a été dûment signifié, à une convocation du Conseil de discipline du parti présidé par Henri Konan Bédié. Sans toutefois penser qu'il avait pris rendez-vous avec la mort. Machinalement préparée par le jeune président Kouadio Konan Bertin (Kkb). Qui, en véritable maître du guet-apens, attendait le ministre Gnamien Yao pour lui faire la peau. Sous l'œil attentif et complice de ses "patrons" tapis, en ce moment, dans une salle climatisée. Attendant que le piège tendu par leur fiston prenne le " gibier ". Pour mettre fin à la vie d'un de leurs militants qui, depuis quelques temps, de par ses prises de postions, est devenu gênant pour le Pdci-Rda. Mais, Gnamien Yao sera sauvé in extremis par le diplomate burkinabé, Emile Ilboudo. Avant de se retrouver dehors, l'ancien ministre de la République de Côte d'Ivoire a du passer par la fenêtre de la petite salle dans laquelle il a pris place. En attendant d'être auditionné par le Conseil de discipline, présidé par le ministre Noël Némin. Certainement obnubilé par la passion politique, Kkb a commandité et veillé au grain pour que son plan funeste et criminel aboutisse. Malheureusement, le Pdci ne pourra avaler du Gnamien Yao. Parce que " trop aguerri et accoutumé à ce genre de situation ". A la grande déception de jeunes suiveurs massés au siège. Oubliant que la témérité honteuse de Kkb a créé l'émoi au sein de quelques militants encore " éclairés ". "J'ai été moi-même militant estudiantin ", a aussitôt soutenu l'infortuné. Comment en sont-ils arrivés là ?
Les faits
Parti pour répondre à une convocation à lui adressée par la commission de discipline dudit parti, le ministre Gnamien Yao a eu la vie sauve grâce à l'Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Emile Ilboudo. En l'extirpant du courroux du président des jeunes du plus vieux parti de Côte d'Ivoire, Kouadio Konan Bertin (KKB). Qui lui en voulait terriblement pour "insoumission aux décisions du parti " dans les colonnes d'un quotidien de la place. Selon des informations recueillies sur place, tout serait parti d'un malentendu entre Kkb et l'ancien ministre ivoirien, (Pdci-Rda), lorsque le premier a refusé de reconnaître la qualité de Gnamien Yao en tant que ministre qui attendait dans une salle annexe, aux fins d'être auditionné par la commission présidée par l'ancien président du Conseil constitutionnel, Noël Nemlin. Au fil des échanges, le jeune Kkb aurait administré des coups à Gnamien Yao. Qui à son tour, se trouvant en face d'une horde de jeunes à la solde de Kkb très remontés, a été contraint de sortir par la fenêtre. Aussitôt, en bordure de la rue du boulevard de France, à Cocody, l'infortuné a décidé d'emprunter un taxi communal (wôro-wôro). Mais comme le malheur ne vient jamais seul, il retourne sur ses pas pour récupérer ses documents, tombés dans la débandade, consécutive à la furia du camp Kkb. C'est à ce moment précis, que le ministre Gnamien sera pris à partie et poursuivi. Non sans esquiver des jets de pierre. C'est dans cette insécurité semée par Kkb et son vieux parti, que Gnamien Yao sera sauvé de justesse, par l'Ambassdeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire, Son Excellence, Emile Ilboudo, de passage. Evitant ainsi le pire à l'Ambassadeur ivoirien. Car, au regard de la montée de la colère des suiveurs du sphinx de Daoukro, le militant du Pdci, devenu l'homme à abattre, Gnamien Yao, ne s'en sortirait pas de ce siège sans égratignures. Et un confrère d'ironiser : "L'Accord politique de Ouagadougou (Apo) est vraiment en marche. Il vient de nous sauver d'une situation dont les conséquences influenceront négativement la vie politique nationale ". Outre Gnamien Yao, le gouverneur de Yamoussoukro, N'Dri Apollinaire et le président du Conseil général de Dimbokro, N'Zi Paul David, ont été convoqués pour répondre de leur présumé soutien au camp présidentiel. Si N'Zi Paul David s'est excusé pour " nécessité de service ", selon Noël Nemlin, N'Dri Apollinaire a été auditionné sans qu'aucun message soit révélé à la presse.
Toussaint N'Gotta