Des étudiants de l’Unité de formation et de recherche (Ufr) de médecine suivent, depuis mercredi, des cours de gérontologie et de gériatrie.
La gériatrie, se définit selon le Pr Thérèse N’dri Yoman, présidente de la Société nationale ivoirienne de gérontologie et de gériatrie (Snigg), comme « la science médicale qui s’occupe de l’impact du vieillissement sur la santé et qui étudie les pathologies de la personne âgée». Elle est d’autant nécessaire, selon le Pr Thérèse N’dri Yoman, qu’elle permet d’étudier et de connaître les personnes du troisième âge.
C’est ce qu’elle a précisé hier à l’ouverture de la deuxième journée scientifique de la Snigg. Avec pour thème, «la nutrition chez la personne âgée», la journée s’est tenue à l’Insp d’Adjamé. La présidente de la Snigg, par ailleurs chef de service au Chu de Yopougon, a relevé que de nombreux problèmes de santé des personnes âgées sont dus à une mauvaise alimentation. «Le vieillissement est un phénomène naturel qui entraîne la détérioration de toutes les fonctions de l’organisme. Il entraîne une modification du comportement de la personne âgée, aussi bien physique que social. Car elle ne sent plus la sensation de soif, ni de faim, donc elle refuse l’alimentation. Le faisant, elle refuse tous les apports caloriques, énergétiques et protéiques qui maintiennent les fonctions immunitaires et de défense de l’espèce humaine». A en croire la présidente, la sensibilisation s’impose, pour prévenir les maladies, et éviter la perte de ces
«bibliothèques vivantes». Des études sont menées en Côte d’Ivoire afin de connaître l’impact des habitudes alimentaires sur la santé des populations. Celles-ci serviront à mieux orienter la population. «Il s’agit de savoir si les gens du sud vivent plus vieux et mieux que ceux du nord ou de l’est. On pourra alors conseiller des régimes alimentaires». L’exemple de la Société provençale de gérontologie de Marseille en France a été sollicité. Selon la vice-présidente, Pr Bonin-Guillaume Sylvie, la prise en charge de la personne âgée se fait depuis «son domicile, quels que soient ses problèmes de santé, par son médecin traitant. Il est l’homme de référence et c’est sur lui que s’appuient les consultations. A côté de ceux-ci, il existe des réseaux».
Les représentants des structures de prévoyance sociale, à savoir la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et la Caisse générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (Cgrae) ont apporté leur soutien à l’initiative de la Snigg.
Marcelline Gneproust
La gériatrie, se définit selon le Pr Thérèse N’dri Yoman, présidente de la Société nationale ivoirienne de gérontologie et de gériatrie (Snigg), comme « la science médicale qui s’occupe de l’impact du vieillissement sur la santé et qui étudie les pathologies de la personne âgée». Elle est d’autant nécessaire, selon le Pr Thérèse N’dri Yoman, qu’elle permet d’étudier et de connaître les personnes du troisième âge.
C’est ce qu’elle a précisé hier à l’ouverture de la deuxième journée scientifique de la Snigg. Avec pour thème, «la nutrition chez la personne âgée», la journée s’est tenue à l’Insp d’Adjamé. La présidente de la Snigg, par ailleurs chef de service au Chu de Yopougon, a relevé que de nombreux problèmes de santé des personnes âgées sont dus à une mauvaise alimentation. «Le vieillissement est un phénomène naturel qui entraîne la détérioration de toutes les fonctions de l’organisme. Il entraîne une modification du comportement de la personne âgée, aussi bien physique que social. Car elle ne sent plus la sensation de soif, ni de faim, donc elle refuse l’alimentation. Le faisant, elle refuse tous les apports caloriques, énergétiques et protéiques qui maintiennent les fonctions immunitaires et de défense de l’espèce humaine». A en croire la présidente, la sensibilisation s’impose, pour prévenir les maladies, et éviter la perte de ces
«bibliothèques vivantes». Des études sont menées en Côte d’Ivoire afin de connaître l’impact des habitudes alimentaires sur la santé des populations. Celles-ci serviront à mieux orienter la population. «Il s’agit de savoir si les gens du sud vivent plus vieux et mieux que ceux du nord ou de l’est. On pourra alors conseiller des régimes alimentaires». L’exemple de la Société provençale de gérontologie de Marseille en France a été sollicité. Selon la vice-présidente, Pr Bonin-Guillaume Sylvie, la prise en charge de la personne âgée se fait depuis «son domicile, quels que soient ses problèmes de santé, par son médecin traitant. Il est l’homme de référence et c’est sur lui que s’appuient les consultations. A côté de ceux-ci, il existe des réseaux».
Les représentants des structures de prévoyance sociale, à savoir la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) et la Caisse générale des fonctionnaires et agents de l’Etat (Cgrae) ont apporté leur soutien à l’initiative de la Snigg.
Marcelline Gneproust