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Art et Culture Publié le vendredi 6 mars 2009 | Le Patriote

Dossier : 21ème Fespaco - 19 Prétendants, un Etalon d’Or de Yennenga !

Pas de doute ! Pour son quarantième anniversaire, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou revêt une vraie dimension africaine. La compétition officielle longs métrages, catégorie reine de l’événement, réunit dix-neuf films, issus de toutes les régions du continent : Nord, Est, Ouest, et Sud. Elle dessine une carte, en miniature, d’Afrique. Toutefois, la bataille, pour la conquête de la prestigieuse statue en or massif, assortie de la rondelette somme de 10 millions FCFA s’annonce plus qu’ouverte. A 24 heures du palmarès, aucun film ne se détache véritablement du lot. « Ça va être très serré, même s’il y a quand même de bons films du Maghreb », analyse Theresa Andres, une critique de cinéma allemande. En attendant que le jury , présidé par le réalisateur burkinabé Gaston Kaboré ne les départage, voici les 19 « Etalonnables ». A noter encore l’absence de la Côte d’Ivoire qui n’a plus été présente dans cette catégorie depuis …1993, année marquée par le sacre de « Au nom du Christ » de Roger Gnoan M’Bala. Une éternité !
« Al Ghaba, Les démons du Caire » d’Ahmed Atef (Egypte). Sur fond de violence, le film croise les portraits de deux jeunes caïds, Turbini et Hamossa de la ville du Caire. Le premier s’offre tout avec des armes, le second, lui, se rachète une conduite en devenant un indic de la police…
« Cœur de lion » de Boubacar Diallo (Burkina Faso). Le huitième long métrage de l’ex-journaliste reconverti cinéaste conte la traque d’un lion qui décime le bétail de pauvres paysans. Très vite, une autre menace vient troubler la quiétude de ces villageois : la disparition soudaine d’hommes…
« Fantan Fanga » d’Adama Drabo et Ladji Diakité (Mali). Il y a une dizaine d’années, Adama Drabo faisait sensation avec « Taafé Fanga », le pouvoir des femmes. Cette fois, il donne le pouvoir aux pauvres. Adama, un albinos est assassiné. Le chef de la police, qui redoute le caractère brûlant du dossier, confie l’enquête à Fily, une jeune inspectrice inexpérimentée.
«Jerusalema» de Ralph Ziman (Afrique du Sud). Deux jeunes de Soweto, bourgade pauvre, Lucky Kunene et son ami Zakes, rêvent de BMW et de maison avec vue sur la mer. Pour s’offrir cette vie de pacha, ils basculent dans la criminalité.
«L'Absence» de Mama Keïta (Guinée/Sénégal). Après un long séjour en France, Adama, rentre au Sénégal, où il rencontre sa grand-mère et découvre, avec stupéfaction que, sa sœur sourde et muette s’adonne à la prostitution.
« La Maison jaune » d’Amor Hakkar (Algérie). Le réalisateur algérien évoque la longue quête d’un homme parti chercher le corps de son enfant mort. Avec le secret espoir de redonner le sourire à sa femme éprouvée par cette disparition.
« Le Fauteuil » de Missa Hébié (Burkina Faso). Directeur général des mines, Séraphin est « sauté » alors qu’il flirte dans un maquis avec l’une de ses nombreuses conquêtes. Pour le remplacer, le gouvernement choisit une femme qui va provoquer des bouleversements dans l'entreprise et chez elle.
« Les Feux de Mansaré » de Mansour Sora Wade (Sénégal). Mathias retourne en triomphe à Mansaré, sa ville natale, après avoir fait fortune à l'étranger en quelques années. Il souhaite faire des affaires et épouser Nathalie, qui lui a été promise à la naissance, mais se heurte à la résistance de la jeune fille, amoureuse de Lamine, un musulman, ami d'enfance de Mathias, chrétien…
«Mah-Saah-Sah“ de Daniel Kamwa (Cameroun). Après une danse de séduction, Mapon, jeune ravissante épouse, s’éprend de Ncharé, jeune sculpteur sur bronze. Les fiançailles sont célébrées avec faste. Mais, Mapon est aussi l’objet de convoitise du député Molluh, qui rêve d’en faire sa quatrième épouse. Pour assouvir son dessein, il vole au secours des parents de Mapon, avec …une générosité très intéressée.
« Mascarades » de Lyes Salem (Algérie). C’est l’histoire d’un jeune fanfaron, Mounir, interprété par Lyes Salem, aspire à être reconnu à sa juste valeur. Un soir, alors qu'il rentre soûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village que sa sœur, qui rêve de se marier, a trouvé un riche prétendant... Il devient aussitôt l’attraction du village.
“Nothing But The Truth” de John Kani (Afrique du Sud). Ce film conte l’histoire de Sipho qui travaille dans une bibliothèque à Port Elizabeth. Un jour, il réceptionne les cendres de son frère Themba, un héros du mouvement anti-apartheid, décédé à Londres, dont la dernière volonté est d’être enterré près de ses parents….
« Ramata » de Léandre-Alain Baker (Congo Brazzaville). «Ramata» raconte la folle idylle entre une femme mariée, campée par feue Katoucha Niane et un jeune homme de 25 ans, Ngor Ndong, malfrat à ses heures perdues…
« Les Jardins de Samira » de Latif Lahlou (Maroc). Samira n’a qu’une envie : trouver un époux. Son père réussit à lui trouver un mari, un exploitant agricole veuf et sans enfants. Très vite, Samira découvre que ce dernier est impuissant..
“Shtar M'Haba” de Kalthoum Bornaz (Tunisie). Selima et Selim sont jumeaux, ils viennent de fêter leur 20 ans. Orphelins de mère, ils vivent à Tunis avec leur père Ali, avocat au barreau de Tunis. Leur mère est morte en les mettant au monde. Un jour Sélima apprend que les filles n’héritent que de la moitié des parts de leur père. Ali meurt. Sélim annonce qu'il vend la maison laissée par Ali. Sélima refuse…
« Teza » de Hailé Gérima (Ethiopie). Ce film est une pertinente réflexion sur le statut de l’intellectuel africain à travers l’histoire d’Anberber, jeune médecin qui rentre en Éthiopie après de longues années d’absence. Il redécouvre un autre pays sous l’emprise de la dictature…
« Triomf » de Michael Raeburn (Zimbabwe). Cinéaste particulier et particulièrement engagé, le Zimbabwéen Michael Raeburn nous plonge dans l’univers d’une famille pauvre blanche de déglingués. A la veille des premières élections démocratiques et postapartheid, les Benade disjonctent… “Wadaan Oummahat”( Adieu mères) de Mohamed Ismaïl (Maroc). " Le film raconte la vie quotidienne, pacifique et sereine, de deux familles, une juive et une autre musulmane, avant que cette convivialité soit affectée par la Seconde Guerre Mondiale et la création de l'État d'Israël.
« Whatever Lola Want » de Nabil Ayouch (Maroc). Lola, 25 ans, vit à New York en rêvant d'une carrière de danseuse. Elle tombe éperdument amoureuse de Zackariah Atef, jeune étudiant égyptien. Lorsque celui-ci rentre au pays, elle décide de le suivre. Au Caire, elle ne parvient pas à reconquérir son cœur mais découvre l’histoire émouvante d’Ismahan, légende de la danse orientale. Lola va suivre ses traces…
« White Wedding » (Mariage blanc) de Jann Turner (Afrique du Sud). Elvis quitte Johannesburg en voiture pour aller se marier au Cap avec la belle Ayanda. Il fait un détour par Durban pour emmener son témoin et meilleur ami Tumi. Là, il rate son bus et les choses se compliquent pour lui…
Y. Sangaré, envoyé spécial à Ouaga
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