Le rôle joué par la France dans la crise ivoirienne, et la réaction du peuple qui s’en est suivie n’ont pas servi de leçon aux supporters d’Alassane Ouattara. Ils continuent de croire que le bonheur de leur champion viendra des autorités françaises.
Jeune Afrique révèle : “Sarkozy est «fatigué» de Gbagbo, son cœur penche pour Alassane Ouattara”. C’est le titre principal qui barrait la Une du quotidien alassaniste, Le Patriote n°2819 du mercredi 4 mars 2009. Le parcours du texte qui a induit ce titre permet de se rendre compte qu’il est vide. Le titre ronflant ne reflète pas le contenu de l’article. Car l’auteur, au terme d’une gymnastique intellectuelle, a juste indiqué : «Sarkozy ? Son cœur est avec Ouattara, sa raison avec Bédié et ses intérêts avec Gbagbo». Et quand on sait qu’un pays n’a pas d’amis, mais des intérêts, nous aurions passé sous silence ce texte dont le ridicule le dispute à sa naïveté. Mais il y a que le titre de ce texte est proprement révoltant pour un Africain digne de ce nom. Il est en effet révoltant de réaliser qu’à l’époque qui est la nôtre, il y ait encore des Africains qui sont nostalgiques de la colonisation. Ceux-là qui ont certainement une «chaîne dans la tête» lient leur destin politique à l’ancien colonisateur. Pour ces gens qui refusent l’autodétermination de l’Afrique et donc son progrès, l’avenir de ce continent dépend encore de l’ancien colonisateur. C’est malheureusement le cas en Côte d’Ivoire où les partisans d’Alassane Ouattara pensent qu’il suffit que le président français lève le petit doigt pour que leur champion parvienne au pouvoir. Ceux-là pensent que le choix du chef de l’Etat ivoirien dépend de la volonté du président français. Et le titre est vraiment révélateur de la naïveté des suiveurs d’Alassane Dramane Ouattara : “Sarkozy est fatigué de Gbagbo, son cœur penche pour Alassane Ouattara”. Mais diantre Gbagbo n’a rien à foutre de ce qu’il soit aimé ou pas d’un président français qui, lui, est élu pour diriger le peuple français et non pour choisir les dirigeants ivoiriens. Faut-il rappeler que le président Gbagbo a été élu par les Ivoiriens et pour les Ivoiriens. Et la popularité dont il jouit au sein du peuple de son pays suffit au bonheur du chef de l’Etat ivoirien.
En effet, le choix des dirigeants ivoiriens dépend de la seule et stricte volonté du peuple de Côte d’Ivoire. Car, la mission du chef de l’Etat ivoirien est de faire le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire et non de plaire à un président français quel qu’il soit.
De même, la mission du président français est de faire le bonheur du peuple français et non d’émettre des jugements de valeur sur les chefs d’Etat ivoiriens. Et en l’espèce, la situation de crise socio-financière que traverse en ce moment la France ne devrait pas permettre au président Sarkozy de se préoccuper des dirigeants ivoiriens. L’homme politique ivoirien qui n’a pas compris cela n’aura que ses yeux pour pleurer à la fin de l’élection présidentielle à venir. C’est le cas d’Alassane Ouattara et les siens. Et pourtant ils auraient pu tirer les leçons de la crise consécutive à la guerre que le pays a connue. Une guerre suscitée par les ex-dirigeants français dans le but de chasser le président Gbagbo du pouvoir. Mais le peuple ivoirien, très jaloux de sa souveraineté a fait échec à la volonté de la France de mettre à la tête de leur pays, une marionnette dont le rôle serait de servir les intérêts de ses maîtres et non de celui des ivoiriens. Résultat, Gbagbo demeure au pouvoir malgré la guerre. Parce que les Ivoiriens le veulent ainsi.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
Jeune Afrique révèle : “Sarkozy est «fatigué» de Gbagbo, son cœur penche pour Alassane Ouattara”. C’est le titre principal qui barrait la Une du quotidien alassaniste, Le Patriote n°2819 du mercredi 4 mars 2009. Le parcours du texte qui a induit ce titre permet de se rendre compte qu’il est vide. Le titre ronflant ne reflète pas le contenu de l’article. Car l’auteur, au terme d’une gymnastique intellectuelle, a juste indiqué : «Sarkozy ? Son cœur est avec Ouattara, sa raison avec Bédié et ses intérêts avec Gbagbo». Et quand on sait qu’un pays n’a pas d’amis, mais des intérêts, nous aurions passé sous silence ce texte dont le ridicule le dispute à sa naïveté. Mais il y a que le titre de ce texte est proprement révoltant pour un Africain digne de ce nom. Il est en effet révoltant de réaliser qu’à l’époque qui est la nôtre, il y ait encore des Africains qui sont nostalgiques de la colonisation. Ceux-là qui ont certainement une «chaîne dans la tête» lient leur destin politique à l’ancien colonisateur. Pour ces gens qui refusent l’autodétermination de l’Afrique et donc son progrès, l’avenir de ce continent dépend encore de l’ancien colonisateur. C’est malheureusement le cas en Côte d’Ivoire où les partisans d’Alassane Ouattara pensent qu’il suffit que le président français lève le petit doigt pour que leur champion parvienne au pouvoir. Ceux-là pensent que le choix du chef de l’Etat ivoirien dépend de la volonté du président français. Et le titre est vraiment révélateur de la naïveté des suiveurs d’Alassane Dramane Ouattara : “Sarkozy est fatigué de Gbagbo, son cœur penche pour Alassane Ouattara”. Mais diantre Gbagbo n’a rien à foutre de ce qu’il soit aimé ou pas d’un président français qui, lui, est élu pour diriger le peuple français et non pour choisir les dirigeants ivoiriens. Faut-il rappeler que le président Gbagbo a été élu par les Ivoiriens et pour les Ivoiriens. Et la popularité dont il jouit au sein du peuple de son pays suffit au bonheur du chef de l’Etat ivoirien.
En effet, le choix des dirigeants ivoiriens dépend de la seule et stricte volonté du peuple de Côte d’Ivoire. Car, la mission du chef de l’Etat ivoirien est de faire le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire et non de plaire à un président français quel qu’il soit.
De même, la mission du président français est de faire le bonheur du peuple français et non d’émettre des jugements de valeur sur les chefs d’Etat ivoiriens. Et en l’espèce, la situation de crise socio-financière que traverse en ce moment la France ne devrait pas permettre au président Sarkozy de se préoccuper des dirigeants ivoiriens. L’homme politique ivoirien qui n’a pas compris cela n’aura que ses yeux pour pleurer à la fin de l’élection présidentielle à venir. C’est le cas d’Alassane Ouattara et les siens. Et pourtant ils auraient pu tirer les leçons de la crise consécutive à la guerre que le pays a connue. Une guerre suscitée par les ex-dirigeants français dans le but de chasser le président Gbagbo du pouvoir. Mais le peuple ivoirien, très jaloux de sa souveraineté a fait échec à la volonté de la France de mettre à la tête de leur pays, une marionnette dont le rôle serait de servir les intérêts de ses maîtres et non de celui des ivoiriens. Résultat, Gbagbo demeure au pouvoir malgré la guerre. Parce que les Ivoiriens le veulent ainsi.
Boga Sivori bogasivo@yahoo.fr
