Bilan positif pour Alliance Côte d’Ivoire, cette ONG ivoirienne spécialisée dans le renforcement des capacités des ONG et intermédiaire entre les bailleurs de fonds et les organisations communautaires nationales de lutte contre le sida. C’est le satisfecit que les participants à la revue annuelle (présentation de bilan) ont adressé à Alliance Côte d’Ivoire mardi dernier, dans un hôtel à Attoban, dans la commune de Cocody. Ce sont au total 9 communications qui ont été présentées par les hommes de Dr. Dougrou Sosthène, directeur exécutif de Alliance Côte d’Ivoire, pour faire le sbilan de l’année écoulée. “C’est le bilan de l’année 2008 que nous faisons. Nous comptons sur vous pour nous aider à améliorer notre manière de faire et de renforcer notre partenariat avec vous”, a affirmé à l’ouverture de la cérémonie, Dr. Amichia Victoire, présidente du conseil d’Administration de Alliance Côte d’Ivoire. C’est suite à ces mots que Esso Emmanuel, Obrou Arsène, Konan Lucile, Gueu Alexis, Anoh Serge, Lucie Lékadou et Dougrou Sosthène ont tour à tour présenté les différents programmes (prévention, Oasis du fonds mondial, soins et soutien, prise en charge des OEV) ; le cadre de coordination et de renforcement des capacités de Alliance Côte d’Ivoire et des réseaux, les activités de suivi/évaluation, la gestion des subventions, le cadre d’intervention 2009 et la méthode d’analyse des capacités de Alliance Côte d’Ivoire. Cette dernière présentation, faite par Dr. Dougrou, a achevé de convaincre les uns et les autres sur l’excellent travail de mise à niveau des ONG nationales que Alliance Côte d’Ivoire a abattu en trois ans. En effet, il y a 3 ans, 68% des ONG qui devaient être renforcées étaient classés dans la catégorie “faible ou très faible” dans l’échelle de classification de Alliance Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, ce pourcentage a été inversé et donne 77% d’ONG classées dans la catégorie “moyen ou fort”. Pour le directeur exécutif d’Alliance Côte d’Ivoire, cette performance tient du fait que son ambition est de mettre en place une plate forme très forte, regroupant les réseaux comme le RESPASCI, le COSCI, ARSIP… “Il nous faut une société civile de lutte contre le sida forte”, a-t-il soutenu.
Coulibaly Zié Oumar
Coulibaly Zié Oumar
