Grandissimes favoris avant le coup d'envoi de la première compétition continentale des locaux, les Black Stars foncent vers le sacre.
"Nous méritons d'être en finale après tout ce que les garçons ont donné". L'entraîneur serbe du Ghana, Milovan Rajevac, peut être fier de son équipe. Les artistes de l’Afrique de l’Ouest ont illuminé le stade de la Paix de Bouaké. Oui, ce Ghana a de la gnac. Même quand les héritiers d'Abédi Ayew Pélé ont commencé petitement par deux nuls contre le Zimbabwe (2-2) et la Libye (1-1), ils n'ont jamais tremblé. "Je l'avais dit au départ. Je n'ai pas eu le temps de préparer longtemps l'équipe. Les joueurs venant d'horizons divers, il était difficile d'avoir un collectif d'entrée", explique le technicien serbe. Pour commencer, deux petits points qui mettent la pression d'une possible élimination sur les Black stars. En face, la République Démocratique du Congo a glané quatre points en deux sorties. Le capitaine Owusu Ansah et ses camarades règlent rapidement le compte aux Léopards (3-0). Trois matches, cinq points (+3). Et voilà les Etoiles noires en demi- finale contre les Lions de la Teranga. Chaud, bouillant ce duel ! Et mercredi, le stade de Bouaké a pris sa dose de football. Du vrai, du bon et du beau ! Au bout de cet énorme suspens, c'est le Ghana qui s'offre sa première finale dans ce premier Championnat d'Afrique des nations. Ce Ghana-là monte en puissance. Et cela, grâce à des garçons comme Charles Taylor, Afful Harrisson, Antwi Yaw, Yeboah Samuel, Appiah Ofusu, Godwin Osei qui forment un bloc difficile à manœuvrer. Mais, en finale contre la RDC, il aura du grain à moudre. Les Léopards ne voudront pas se louper deux fois de suite face à un adversaire qui les ont humiliés lors du 3ème match de poule. Mputu Trésor et les siens sont désormais sur leurs gardes. Et attendent de pied ferme Ayew Ibrahim et son équipe. Lesquels pourraient être handicapés par de nombreuses blessures (quatre joueurs à l’infirmerie) et surtout la fatigue d'une longue et éprouvante demi-finale. Mais, le Ghana peut trouver les ressources pour tenir le choc face aux Léopards qui n'ont joué que 90 minutes pour se retrouver en finale. Les “mastas”n'entendent pas s'arrêter en si bon chemin. Ils voient désormais grand. Eux pour qui le gouvernement du nouveau président John Attah Mills est en train de préciser une joie nationale au soir du 8 mars.
Tibet Kipré Envoyé spécial
"Nous méritons d'être en finale après tout ce que les garçons ont donné". L'entraîneur serbe du Ghana, Milovan Rajevac, peut être fier de son équipe. Les artistes de l’Afrique de l’Ouest ont illuminé le stade de la Paix de Bouaké. Oui, ce Ghana a de la gnac. Même quand les héritiers d'Abédi Ayew Pélé ont commencé petitement par deux nuls contre le Zimbabwe (2-2) et la Libye (1-1), ils n'ont jamais tremblé. "Je l'avais dit au départ. Je n'ai pas eu le temps de préparer longtemps l'équipe. Les joueurs venant d'horizons divers, il était difficile d'avoir un collectif d'entrée", explique le technicien serbe. Pour commencer, deux petits points qui mettent la pression d'une possible élimination sur les Black stars. En face, la République Démocratique du Congo a glané quatre points en deux sorties. Le capitaine Owusu Ansah et ses camarades règlent rapidement le compte aux Léopards (3-0). Trois matches, cinq points (+3). Et voilà les Etoiles noires en demi- finale contre les Lions de la Teranga. Chaud, bouillant ce duel ! Et mercredi, le stade de Bouaké a pris sa dose de football. Du vrai, du bon et du beau ! Au bout de cet énorme suspens, c'est le Ghana qui s'offre sa première finale dans ce premier Championnat d'Afrique des nations. Ce Ghana-là monte en puissance. Et cela, grâce à des garçons comme Charles Taylor, Afful Harrisson, Antwi Yaw, Yeboah Samuel, Appiah Ofusu, Godwin Osei qui forment un bloc difficile à manœuvrer. Mais, en finale contre la RDC, il aura du grain à moudre. Les Léopards ne voudront pas se louper deux fois de suite face à un adversaire qui les ont humiliés lors du 3ème match de poule. Mputu Trésor et les siens sont désormais sur leurs gardes. Et attendent de pied ferme Ayew Ibrahim et son équipe. Lesquels pourraient être handicapés par de nombreuses blessures (quatre joueurs à l’infirmerie) et surtout la fatigue d'une longue et éprouvante demi-finale. Mais, le Ghana peut trouver les ressources pour tenir le choc face aux Léopards qui n'ont joué que 90 minutes pour se retrouver en finale. Les “mastas”n'entendent pas s'arrêter en si bon chemin. Ils voient désormais grand. Eux pour qui le gouvernement du nouveau président John Attah Mills est en train de préciser une joie nationale au soir du 8 mars.
Tibet Kipré Envoyé spécial
