La finale de la première édition de la compétition se dispute entre le Ghana et la RD Congo, demain, au stade Félix Houphouet-Boigny.
Dimanche prochain, le Championnat d’Afrique des nations de football rendra son verdict. Ghana - République démocratique du Congo. Telle est l’affiche de la finale de cette compétition «vitrine» pour les joueurs locaux.
Cette opposition sera l’occasion pour l’une ou l’autre équipe d’imposer sa suprématie à son adversaire. De fait, en 13 confrontations, toutes compétitions confondues depuis 1971, les deux équipes se neutralisent avec 5 victoires chacune pour 3 nuls. Un équilibre des forces qui augure une finale de feu entre le Ghana, quadruble champion d’Afrique Can (1963, 1965, 1978, 1982) et la Rdc, vainqueur à deux reprises de l’épreuve (en 1968 et 1974).
En tout cas, la bataille pour la consécration s’annonce épique, voire «mortelle» entre Ghanéens et Congolais. Ce, d’autant que les Black Stars et les Léopards, au vu de leurs prestations durant toute la compétition, méritent chacun de monter sur la plus haute marche du podium. Comme l’a d’ailleurs signalé Gbonké Tia Martin, membre de la direction technique nationale de Côte d’Ivoire. « Je crois que le Chan ne pouvait trouver meilleur plateau que cette finale entre le Ghana et la RDC. Au regard de la qualité de ces deux formations, il est difficile de dire qui va l’emporter sur l’autre. C’est tant mieux pour le spectacle».
Pratiquant un football offensif avec des joueurs à la fois techniques et percutants, les Black Stars seront conduits dans cette finale par Ibrahim Ayew, Yaw Antwi et le redoutable Assampong Charles Taylor. Trois petites «merveilles» qui, tant en matches de poule qu’en demi-finale, en ont fait voir de toutes les couleurs aux défenseurs adverses. Ces joueurs pourraient constituer la force de frappe pour conduire les Black Stars sur la première marche du podium. Mais, cela ne s’annonce pas facile, comme on pourrait le penser. La RDC, son adversaire, n’est pas née de la dernière pluie .Elle dispose de solides arguments pour prétendre à la consécration. Dans une demi-finale où bien des observateurs les voyaient «croqués» par la grosse artillerie zambienne, les protégés de Santos Mutubilé ont fait sensation. Déjouant les pronostics, Mputu Trésor et ses coéquipiers, au prix d’un gros volume de jeu, ont barré la route de la finale aux Chipolopolo. Les Léopards entendent poursuivre sur leur lancée et offrir à leur pays, le trophée sanctionnant la 1ère édition du Chan.
Où sera fêté le vainqueur de la compétition? A Accra ou Kinshasa?
Bien malin qui pourra le dire.
Diallo Mohamed
Le rendez-vous des artistes
Avec Mabi Trésor Mputu, Kasongo Ngandu, Bongeli Lofo, côté Rdc, Ibrahim Ayew, Antwi Yaw, Charles Taylor et autres pour le Ghana, c’est sûr que le public du stade Houphouet-Boigny ne va pas s’ennuyer au cours de cette finale du Chan 2009. Mputu à lui résume tout seul le jeu des Léopards congolais. Omniprésent sur toute la ligne de l’attaque, la star du Tout Puissant Mazembé Englebert de Lumubashi se distingue par sa belle technique. Mputu aime jouer en déviation. Mais n’hésite pas à mettre en exergue ses qualités de dribleur fou pour sortir l’équipe du pétrin. En plus du meilleur joueur du moment du championnat congolais, il faudra compter avec Bongeli Lofo, le capitaine des Léopards pour le Chan et Kasongo Ngandun, également sociétaires du TP Mazembé. Kasongo est un milieu aile très utile dans l’alimentation de l’attaque. Il a cette facilité de déborder et libérer des canons dont lui seul a le secret. Tandis que Lonfo est tout simplement extraordinaire dans la récupération et la relance du ballon. C’est le moteur de l’équipe des Léopards.
Mais là où la fête devient plus excitante, c’est qu’en face de ces fauves, il y aura des «étoiles» filantes. Des joueurs pleins d’orgueil qui ont les moyens de leur politique. Dans cette sélection ghanéenne, on aime mettre en avant Ibrahim Ayew et autres, mais il y a surtout ce garçon qui porte vraiment bien son nom. Charles Taylor est un véritable «assassin». Chaque fois qu’il tire au but, il met en difficulté les gardiens de but adverses. Kadiaba Muteba, le gardien de but congolais, en sait quelque chose. Bon dribleur, Taylor est particulièrement attiré par les buts. Idem pour ses équipiers que sont Ibrahim Ayew et Yaw Antwi. Le premier se sent plus à l’aise sur les ailes. Insolent de classe, Ayew, lancé vers les buts, est quasiment inarrêtable. Quand, Antwi, toujours placé à la pointe de l’attaque des Black Stars, séduit par son abattage. Technique comme tous les autres membres de l’équipe, Antwi Yaw n’est surtout pas le genre d’attaquant à oublier, ne serait-ce qu’un instant, dans sa surface de réparation.
Paul Bagnini
Dimanche prochain, le Championnat d’Afrique des nations de football rendra son verdict. Ghana - République démocratique du Congo. Telle est l’affiche de la finale de cette compétition «vitrine» pour les joueurs locaux.
Cette opposition sera l’occasion pour l’une ou l’autre équipe d’imposer sa suprématie à son adversaire. De fait, en 13 confrontations, toutes compétitions confondues depuis 1971, les deux équipes se neutralisent avec 5 victoires chacune pour 3 nuls. Un équilibre des forces qui augure une finale de feu entre le Ghana, quadruble champion d’Afrique Can (1963, 1965, 1978, 1982) et la Rdc, vainqueur à deux reprises de l’épreuve (en 1968 et 1974).
En tout cas, la bataille pour la consécration s’annonce épique, voire «mortelle» entre Ghanéens et Congolais. Ce, d’autant que les Black Stars et les Léopards, au vu de leurs prestations durant toute la compétition, méritent chacun de monter sur la plus haute marche du podium. Comme l’a d’ailleurs signalé Gbonké Tia Martin, membre de la direction technique nationale de Côte d’Ivoire. « Je crois que le Chan ne pouvait trouver meilleur plateau que cette finale entre le Ghana et la RDC. Au regard de la qualité de ces deux formations, il est difficile de dire qui va l’emporter sur l’autre. C’est tant mieux pour le spectacle».
Pratiquant un football offensif avec des joueurs à la fois techniques et percutants, les Black Stars seront conduits dans cette finale par Ibrahim Ayew, Yaw Antwi et le redoutable Assampong Charles Taylor. Trois petites «merveilles» qui, tant en matches de poule qu’en demi-finale, en ont fait voir de toutes les couleurs aux défenseurs adverses. Ces joueurs pourraient constituer la force de frappe pour conduire les Black Stars sur la première marche du podium. Mais, cela ne s’annonce pas facile, comme on pourrait le penser. La RDC, son adversaire, n’est pas née de la dernière pluie .Elle dispose de solides arguments pour prétendre à la consécration. Dans une demi-finale où bien des observateurs les voyaient «croqués» par la grosse artillerie zambienne, les protégés de Santos Mutubilé ont fait sensation. Déjouant les pronostics, Mputu Trésor et ses coéquipiers, au prix d’un gros volume de jeu, ont barré la route de la finale aux Chipolopolo. Les Léopards entendent poursuivre sur leur lancée et offrir à leur pays, le trophée sanctionnant la 1ère édition du Chan.
Où sera fêté le vainqueur de la compétition? A Accra ou Kinshasa?
Bien malin qui pourra le dire.
Diallo Mohamed
Le rendez-vous des artistes
Avec Mabi Trésor Mputu, Kasongo Ngandu, Bongeli Lofo, côté Rdc, Ibrahim Ayew, Antwi Yaw, Charles Taylor et autres pour le Ghana, c’est sûr que le public du stade Houphouet-Boigny ne va pas s’ennuyer au cours de cette finale du Chan 2009. Mputu à lui résume tout seul le jeu des Léopards congolais. Omniprésent sur toute la ligne de l’attaque, la star du Tout Puissant Mazembé Englebert de Lumubashi se distingue par sa belle technique. Mputu aime jouer en déviation. Mais n’hésite pas à mettre en exergue ses qualités de dribleur fou pour sortir l’équipe du pétrin. En plus du meilleur joueur du moment du championnat congolais, il faudra compter avec Bongeli Lofo, le capitaine des Léopards pour le Chan et Kasongo Ngandun, également sociétaires du TP Mazembé. Kasongo est un milieu aile très utile dans l’alimentation de l’attaque. Il a cette facilité de déborder et libérer des canons dont lui seul a le secret. Tandis que Lonfo est tout simplement extraordinaire dans la récupération et la relance du ballon. C’est le moteur de l’équipe des Léopards.
Mais là où la fête devient plus excitante, c’est qu’en face de ces fauves, il y aura des «étoiles» filantes. Des joueurs pleins d’orgueil qui ont les moyens de leur politique. Dans cette sélection ghanéenne, on aime mettre en avant Ibrahim Ayew et autres, mais il y a surtout ce garçon qui porte vraiment bien son nom. Charles Taylor est un véritable «assassin». Chaque fois qu’il tire au but, il met en difficulté les gardiens de but adverses. Kadiaba Muteba, le gardien de but congolais, en sait quelque chose. Bon dribleur, Taylor est particulièrement attiré par les buts. Idem pour ses équipiers que sont Ibrahim Ayew et Yaw Antwi. Le premier se sent plus à l’aise sur les ailes. Insolent de classe, Ayew, lancé vers les buts, est quasiment inarrêtable. Quand, Antwi, toujours placé à la pointe de l’attaque des Black Stars, séduit par son abattage. Technique comme tous les autres membres de l’équipe, Antwi Yaw n’est surtout pas le genre d’attaquant à oublier, ne serait-ce qu’un instant, dans sa surface de réparation.
Paul Bagnini