La République démocratique du Congo affronte le Ghana en finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN), ce 8 mars à Abidjan. Le capitaine des Léopards, Gladys Bokese, n’est pas animé d’un sentiment de revanche après la défaite 3-0 face à ces mêmes Ghanéens en phase de poules. Il espère juste remporter ce premier CHAN pour le bien du football congolais.
La République démocratique du Congo n’a plus remporté de titre depuis 1974. Mais votre équipe peut mettre un terme à ces 35 ans de disette en remportant le CHAN.
Oui et c’est extraordinaire. Aucun de nous n’était né quand la RDC a participé à une finale de CAN. Et aujourd’hui, nous les joueurs locaux avons atteint la finale. C’est un sentiment indéfinissable. Et puis, c’est quelque chose d’important pour nous car nous entrons dans l’histoire du football africain en atteignant le sommet de ce premier Championnat d’Afrique des nations. Tout le monde en parle au pays. Et ce sera encore plus fantastique si nous gagnions le titre.
En finale, vous retrouvez le Ghana qui vous avez battu 3-0 en phase de poules. Vous étiez énervés et humiliés après ce cinglants revers. Qu’est-ce qui vous a permis de retrouver la sérénité nécessaire à votre demi-finale face à la Zambie ?
Dans la vie, chuter n’est pas toujours une mauvaise chose. Ça l’est si vous restez au sol. Mais pas si vous vous relevez immédiatement. Après cette défaite 3-0 face au Ghana, personne n’a cru en nous. Les gens disaient n’importe quoi sur notre équipe. Et pourtant, nous nous sommes relevés, car on s’est dit que ça n’était pas la fin du monde. Ça nous a aidé à battre la Zambie qui a pourtant eu un sursaut d’orgueil en deuxième mi-temps (2-0 pour la RDC à la pause, Ndlr). Il nous reste désormais à vaincre le Ghana. Nous voulons jouer au football avec la même volonté que lors de la demi-finale face à la Zambie.
Ce match face au Ghana sera-t-il une revanche pour la RDC ?
Non, ça n’est pas une revanche, mais une finale. Ce sera un autre match, même si on va essayer de se rattraper par rapport aux erreurs commises lors de notre précédente confrontation. Il faudra corriger les défauts entrevus lors de la défaite face au Ghana. Pour le reste, une finale reste une finale.
Que faut-il changer pour que le scénario du premier match entre vos deux équipes ne se répète pas ?
Je ne pense pas être le mieux placé pour en parler. Le coach travaille sur ça. Il visionne le match pour déterminer ce qui a fonctionné et surtout ce qui n’a pas fonctionné afin de ne pas tomber dans le même piège.
Les messages que vous recevez de RDC vous aident-ils à aller de l’avant ?
Oui, ça nous fortifie. Nos familles nous appellent pour nous dire que nous faisons la une des journaux. Ça nous fait du bien et ça nous motive davantage. Avec l’aide de D. et de tous les Congolais, nous allons faire quelque chose de grand en finale.
Etes-vous sollicités par des recruteurs ?
Je pense que le moment est mal choisi pour parler de tout ça. Mais je crois qu’après la finale beaucoup d’entre nous seront sollicités. Mais ce CHAN n’est pas qu’une belle opportunité pour nous, car il ouvre une grande voie : des gens vont venir en RDC pour découvrir notre football, nos joueurs et puiser dans ce vivier.
Tous propos recueillis par David Kalfa à Abidjan
La République démocratique du Congo n’a plus remporté de titre depuis 1974. Mais votre équipe peut mettre un terme à ces 35 ans de disette en remportant le CHAN.
Oui et c’est extraordinaire. Aucun de nous n’était né quand la RDC a participé à une finale de CAN. Et aujourd’hui, nous les joueurs locaux avons atteint la finale. C’est un sentiment indéfinissable. Et puis, c’est quelque chose d’important pour nous car nous entrons dans l’histoire du football africain en atteignant le sommet de ce premier Championnat d’Afrique des nations. Tout le monde en parle au pays. Et ce sera encore plus fantastique si nous gagnions le titre.
En finale, vous retrouvez le Ghana qui vous avez battu 3-0 en phase de poules. Vous étiez énervés et humiliés après ce cinglants revers. Qu’est-ce qui vous a permis de retrouver la sérénité nécessaire à votre demi-finale face à la Zambie ?
Dans la vie, chuter n’est pas toujours une mauvaise chose. Ça l’est si vous restez au sol. Mais pas si vous vous relevez immédiatement. Après cette défaite 3-0 face au Ghana, personne n’a cru en nous. Les gens disaient n’importe quoi sur notre équipe. Et pourtant, nous nous sommes relevés, car on s’est dit que ça n’était pas la fin du monde. Ça nous a aidé à battre la Zambie qui a pourtant eu un sursaut d’orgueil en deuxième mi-temps (2-0 pour la RDC à la pause, Ndlr). Il nous reste désormais à vaincre le Ghana. Nous voulons jouer au football avec la même volonté que lors de la demi-finale face à la Zambie.
Ce match face au Ghana sera-t-il une revanche pour la RDC ?
Non, ça n’est pas une revanche, mais une finale. Ce sera un autre match, même si on va essayer de se rattraper par rapport aux erreurs commises lors de notre précédente confrontation. Il faudra corriger les défauts entrevus lors de la défaite face au Ghana. Pour le reste, une finale reste une finale.
Que faut-il changer pour que le scénario du premier match entre vos deux équipes ne se répète pas ?
Je ne pense pas être le mieux placé pour en parler. Le coach travaille sur ça. Il visionne le match pour déterminer ce qui a fonctionné et surtout ce qui n’a pas fonctionné afin de ne pas tomber dans le même piège.
Les messages que vous recevez de RDC vous aident-ils à aller de l’avant ?
Oui, ça nous fortifie. Nos familles nous appellent pour nous dire que nous faisons la une des journaux. Ça nous fait du bien et ça nous motive davantage. Avec l’aide de D. et de tous les Congolais, nous allons faire quelque chose de grand en finale.
Etes-vous sollicités par des recruteurs ?
Je pense que le moment est mal choisi pour parler de tout ça. Mais je crois qu’après la finale beaucoup d’entre nous seront sollicités. Mais ce CHAN n’est pas qu’une belle opportunité pour nous, car il ouvre une grande voie : des gens vont venir en RDC pour découvrir notre football, nos joueurs et puiser dans ce vivier.
Tous propos recueillis par David Kalfa à Abidjan