Une dizaine de personnes, dont trois officiers burundais et un Ougandais de la force de paix africaine en Somalie (Amisom), sont mortes lundi dans le crash d'un avion cargo qui se rendait en Somalie, peu après son décollage d'Entebbe, en Ouganda.
L'avion s'est abîmé dans le lac Victoria, qui borde l'aéroport international d'Entebbe, situé à environ 40 km de la capitale ougandaise Kampala.
"Un Illiouchine-76 de la compagnie Aerolift et affrété par Dynacore (une compagnie américaine) s'est abîmé à 5,5 milles nautiques (environ 10 km) au sud de l'aéroport d'Entebbe, à 05H14 (02H14 GMT). Il transportait 10 personnes à bord et du matériel de purification d'eau", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'aviation civile ougandaise Ignia Igunduura.
"Nous craignons que toutes les personnes à bord soient mortes", a-t-il ajouté.
Selon la ministre ougandaise de l'Information, 11 personnes au total se trouvaient à bord de l'appareil: trois Burundais, deux Ougandais, quatre membres d'équipage, un Indien et un Sud-Africain.
"A l'heure où je vous parle, nous n'avons encore vu aucun corps", a déclaré la ministre, Kabakumba Masiko, lors d'un point de presse.
L'agence de presse russe RIA-Novosti, citant un diplomate russe en poste en Ouganda Ruslan Madiyev, a précisé que le capitaine et son co-pilote russes, et un mécanicien et un navigateur ukrainiens, se trouvaient parmi les membres d'équipage, ajoutant: "Tous sont morts".
L'Illiouchine-76 est un avion cargo quadrimoteur de conception soviétique.
"Malheureusement, il est fort à craindre qu'il n'y ait pas de survivants", a de son côté déclaré l'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) en Somalie, le Burundais Nicolas Bwakira, faisant part de la "tristesse et de la consternation" de l'UA face à cet "accident tragique".
"Sur la dizaine de morts, il y a trois officiers burundais: il s'agit du général de brigade Salum Ndikumana, qui était accompagné du colonel Emmanuel Nayubu et d'un capitaine médecin", avait annoncé auparavant le porte-parole de l'armée burundaise, Adolphe Manirakiza.
Le général de brigade était le numéro 2 du contingent burundais en Somalie.
L'avion se rendait à Mogadiscio, où est déployée l'Amisom, exclusivement composée de militaires burundais et ougandais.
Lundi après-midi, des plongeurs de la police et de l'armée se relayaient à l'aplomb de la carcasse immergée, sans succès, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le courant a par ailleurs charrié jusqu'à la rive du lac des débris de pièces métalliques et deux roues de l'appareil.
"Il y avait deux bateaux (de pêche) dans l'eau lorsque l'avion a chuté. Les deux bateaux sont détruits. Quatre pêcheurs qui étaient dans ces embarcations ont survécu et sont pris en charge par le gouvernement", a également annoncé la ministre ougandaise de l'Information.
Ce crash aérien vient une nouvelle fois endeuiller l'Amisom, devenue la seule force étrangère sur le sol somalien et la cible d'attaques récurrentes des insurgés islamistes opposés au gouvernement somalien.
Onze soldats burundais de l'Amisom ont ainsi été tués et 15 blessés le 22 février dans un attentat suicide contre leur camp à Mogadiscio, l'attaque la plus meurtrière commise contre l'Amisom depuis le déploiement de cette force en mars 2007.
L'Amisom, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.
L'avion s'est abîmé dans le lac Victoria, qui borde l'aéroport international d'Entebbe, situé à environ 40 km de la capitale ougandaise Kampala.
"Un Illiouchine-76 de la compagnie Aerolift et affrété par Dynacore (une compagnie américaine) s'est abîmé à 5,5 milles nautiques (environ 10 km) au sud de l'aéroport d'Entebbe, à 05H14 (02H14 GMT). Il transportait 10 personnes à bord et du matériel de purification d'eau", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'aviation civile ougandaise Ignia Igunduura.
"Nous craignons que toutes les personnes à bord soient mortes", a-t-il ajouté.
Selon la ministre ougandaise de l'Information, 11 personnes au total se trouvaient à bord de l'appareil: trois Burundais, deux Ougandais, quatre membres d'équipage, un Indien et un Sud-Africain.
"A l'heure où je vous parle, nous n'avons encore vu aucun corps", a déclaré la ministre, Kabakumba Masiko, lors d'un point de presse.
L'agence de presse russe RIA-Novosti, citant un diplomate russe en poste en Ouganda Ruslan Madiyev, a précisé que le capitaine et son co-pilote russes, et un mécanicien et un navigateur ukrainiens, se trouvaient parmi les membres d'équipage, ajoutant: "Tous sont morts".
L'Illiouchine-76 est un avion cargo quadrimoteur de conception soviétique.
"Malheureusement, il est fort à craindre qu'il n'y ait pas de survivants", a de son côté déclaré l'envoyé spécial de l'Union africaine (UA) en Somalie, le Burundais Nicolas Bwakira, faisant part de la "tristesse et de la consternation" de l'UA face à cet "accident tragique".
"Sur la dizaine de morts, il y a trois officiers burundais: il s'agit du général de brigade Salum Ndikumana, qui était accompagné du colonel Emmanuel Nayubu et d'un capitaine médecin", avait annoncé auparavant le porte-parole de l'armée burundaise, Adolphe Manirakiza.
Le général de brigade était le numéro 2 du contingent burundais en Somalie.
L'avion se rendait à Mogadiscio, où est déployée l'Amisom, exclusivement composée de militaires burundais et ougandais.
Lundi après-midi, des plongeurs de la police et de l'armée se relayaient à l'aplomb de la carcasse immergée, sans succès, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le courant a par ailleurs charrié jusqu'à la rive du lac des débris de pièces métalliques et deux roues de l'appareil.
"Il y avait deux bateaux (de pêche) dans l'eau lorsque l'avion a chuté. Les deux bateaux sont détruits. Quatre pêcheurs qui étaient dans ces embarcations ont survécu et sont pris en charge par le gouvernement", a également annoncé la ministre ougandaise de l'Information.
Ce crash aérien vient une nouvelle fois endeuiller l'Amisom, devenue la seule force étrangère sur le sol somalien et la cible d'attaques récurrentes des insurgés islamistes opposés au gouvernement somalien.
Onze soldats burundais de l'Amisom ont ainsi été tués et 15 blessés le 22 février dans un attentat suicide contre leur camp à Mogadiscio, l'attaque la plus meurtrière commise contre l'Amisom depuis le déploiement de cette force en mars 2007.
L'Amisom, constituée de 3.400 hommes (Ougandais et Burundais), loin des 8.000 initialement prévus, est mal équipée et sous-financée.
La Somalie, pays pauvre de la Corne de l'Afrique, est le théâtre d'une guerre civile depuis 1991.