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Art et Culture Publié le mardi 10 mars 2009 | Stars Tonnerre Magazine

Interview - Julie ( La souplesse)

STM : Que deviens-tu ?

Julie : je vais bien Dieu merci, je réside à Milan où je travaille dans une grande usine de fabrique d’alimentation.

STM : On dit quoi ?

J : On dit rien, je vais bien.

STM : Et le coté sentimental ?

J : ça va, c’est tranquille. J’ai un homme dans ma vie. Il vit à Abidjan, et moi, ici.

STM : Comment tu supportes cette situation ?

J : (rire) Tout est dans la main de Dieu. Ce qui est sûr, je lui fais confiance et c’est réciproque. Sans la confiance, il n’ y a pas d’amour.

STM : Donne-nous les nouvelles des autres ‘’Tueuses’’ ?

J : J’habite avec Nadège. Victorine est dans une autre ville avec son mari. La ‘’ Folle’’ est à Paris.

STM : Et les souvenir d’Abidjan ?

J : Ah oui, je garde beaucoup de souvenirs. Il y a en des hauts et des bas. Des choses énormes ont été dites sur nous.

STM : Des regrets ?

J : Je ne regrette rien. Chaque homme sur terre a sa trajectoire de vie. Je n’ai commis aucun crime, je ne suis pas une prostituée. J’ai pris, tout comme mes camarades, le train de la culture en marche, par le compartiment du Mapouka. Nous avons contribué à la promotion de ce rythme. Aujourd’hui, nous avons changé de compartiment, nous avons même changé de train, nous vivons maintenant en Europe, avec d’autres expériences en plus. La vie continue, c’est un long voyage, et c’est aux Ivoiriens de nous juger. Non, je ne regrette rien.

STM : Notre train culturel roule depuis un moment, au rythme du Coupé- décalé, pour t’emprunter cette belle métaphore. Un mot sur ce concept ?

J : Je suis tout ce qui est musique ivoirienne et plus particulièrement le Coupé décalé, c’est plaisant. A Paris, le phénomène a ‘’moussé’’ mais pas ici.
Je suis toutes les nouvelles du Show -biz par Internet, surtout les boucantiers d’Abidjan (rires).

STM : Quel est le DJ que tu admires le plus ?

J : Ils sont nombreux, mais je pense à Jean Jacques Kouamé, il est beaucoup professionnel.

STM : Julie et la musique ?

J : J’y pense. C’est vrai que nous ne faisons plus la musique à cent pour cent, mais nous allons bientôt surprendre nos fans. Tout est dans les mains de Dieu.

STM : Des projets ?

J : C’est ensemble avec mes camarades que nous y refflechissons.

STM : As-tu un message pour ton pays ?

J : Oui j’en ai. C’est vrai qu’il y a la crise en Côte d’Ivoire. Ici aussi, il y a la crise. Partout il y a la crise, mais vrai vrai, Abidjan est trop sale. Et ça, je n’arrive pas encore à l’accepter. Une ville qui faisait la fierté de toute l’Afrique. Non,ça je ne l’accepte pas. Ça ne coûte rien à l’Etat de nettoyer Abidjan, bon sang. En plus, toutes les rues sont en état dégradation avancée. Nos amis qui viennent au pays repartent avec l’image d’une citée délaissée. Même les touristes sont découragés. Je lance un appel à nos autorités, de ne pas laisser la situation pourrir. C’est un cri de cœur, la Côte d’Ivoire ne mérite pas une telle poubelle.

STM : Et à tes fans ?

J : Je les adore. Julie sera bientôt à Abidjan, pour le moment, elle se cherche (rire). A ma fille Epiphanie de 14 ans à Abidjan, ta maman t’aime. Gros Bizou à tous et à toutes.

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