Dominatrise dans tous les compartiments du jeu, c'est le plus logiquement du monde que la République Démocratique du Congo s'est offert le Ghana (2-0) en finale du premier Championnat d'Afrique des nations, dimanche, au Félicia.
Ils n'avaient plus gagné de trophée majeur en Afrique depuis 1974. 35 ans après, revoilà l’ex-Congo belge, le Zaïre baptisé République Démocratique du Congo (RDC) sur le toit de l'Afrique. Et ces Congolais- là ne pouvaient pas ne pas esquisser des pas de la rumba, sur un air de l'emblématique Koffi Olomidé, au coup de sifflet final de l'arbitre ivoirien Doué Noumandiez, dimanche sur la verdure du stade Félix Houphouët-Boigny. Quelques instants avant, c'est l'entraîneur Santos Mutumbile qui était porté en triomphe par ses joueurs. Lui, l'ex-coach du TP Mazembe. Et quand le capitaine, Lofo Bongeli, brandit le trophée à lui remis par le chef de l'Etat ivoirien, c'est le délire. Oui, ces représentants de l'Afrique Centrale ont mérité leur victoire (2-0) sur leurs adversaires de l'Ouest. Oui, ils ont mérité d'inscrire, les premiers, leurs noms dans le livre d'or du Championnat d'Afrique des nations. Et rentrer ainsi dans l'histoire de cette nouvelle trouvaille de la Caf. Dimanche, ils avaient tout pour gagner. Dimanche, ils étaient les meilleurs. Dimanche, les Léopards ont dominé aux plans technique, tactique et surtout physique. Car les Black stars ont laissé des plumes dans la laborieuse demi-finale disputée trois jours auparavant contre les Lions du Sénégal (1-1 tab 7-6). Et rares sont les équipes qui sortent d'une telle débauche d'énergie pour triompher dans le court terme. Les hommes de l'entraîneur serbe, Milovan Rajevac, n'ont pas échappé à la règle. En plus, les Congolais ont attaqué ce match sur un air de revanche. Eux qui ont été ridiculisés (3-0) par cette même formation en match de poule. « Je voulais ma revanche, car je savais qu'ils étaient fatigués. Et j'ai mis une stratégie en place en fonction de cela. En plus j'ai demandé à mes joueurs de les acculer et de ne pas les laisser jouer. Donc j'étais serein ». En tout cas, l'ancien pro, Mutumbile Santos, a réussi son coup. Le hold- up parfait. Dimanche, non seulement les héritiers de Abedi Pélé manquaient de fraîcheur physique, mais ils ont été privés d'espace pour s'exprimer. Dans le premier quart d'heure, les Léopards ont quasiment caché le cuir. Mais ils ne seront pas récompensés de cette domination en première mi-temps (0-0). Ils ne laissent pas le temps aux Ghanéens de s'installer en seconde période qu'ils les poignardent. Décalé sur le côté gauche, le chef d'orchestre, Lofo Bongeli, adresse un centre repris par Kaluyituka Dioko (46e). Menés au score (1-0), fatigués, les Black stars ne déposent pas les armes pour autant. Ils croient toujours en leurs étoiles. Mais ce trophée- là n'était pas le leur. A 15 mn du clou, la réalisation de Bedi Mbenda (75ème) met la RDC à l'abri d'un éventuel retour adverse. Et la messe est dite. À 2-0, le Ghana n'avait plus, ni les jambes ni le moral pour revenir. En tout cas, les héritiers de Kabongo n'ont pas raté l'occasion de se venger. Et de se révolter.
Tibet Kipré
Ils n'avaient plus gagné de trophée majeur en Afrique depuis 1974. 35 ans après, revoilà l’ex-Congo belge, le Zaïre baptisé République Démocratique du Congo (RDC) sur le toit de l'Afrique. Et ces Congolais- là ne pouvaient pas ne pas esquisser des pas de la rumba, sur un air de l'emblématique Koffi Olomidé, au coup de sifflet final de l'arbitre ivoirien Doué Noumandiez, dimanche sur la verdure du stade Félix Houphouët-Boigny. Quelques instants avant, c'est l'entraîneur Santos Mutumbile qui était porté en triomphe par ses joueurs. Lui, l'ex-coach du TP Mazembe. Et quand le capitaine, Lofo Bongeli, brandit le trophée à lui remis par le chef de l'Etat ivoirien, c'est le délire. Oui, ces représentants de l'Afrique Centrale ont mérité leur victoire (2-0) sur leurs adversaires de l'Ouest. Oui, ils ont mérité d'inscrire, les premiers, leurs noms dans le livre d'or du Championnat d'Afrique des nations. Et rentrer ainsi dans l'histoire de cette nouvelle trouvaille de la Caf. Dimanche, ils avaient tout pour gagner. Dimanche, ils étaient les meilleurs. Dimanche, les Léopards ont dominé aux plans technique, tactique et surtout physique. Car les Black stars ont laissé des plumes dans la laborieuse demi-finale disputée trois jours auparavant contre les Lions du Sénégal (1-1 tab 7-6). Et rares sont les équipes qui sortent d'une telle débauche d'énergie pour triompher dans le court terme. Les hommes de l'entraîneur serbe, Milovan Rajevac, n'ont pas échappé à la règle. En plus, les Congolais ont attaqué ce match sur un air de revanche. Eux qui ont été ridiculisés (3-0) par cette même formation en match de poule. « Je voulais ma revanche, car je savais qu'ils étaient fatigués. Et j'ai mis une stratégie en place en fonction de cela. En plus j'ai demandé à mes joueurs de les acculer et de ne pas les laisser jouer. Donc j'étais serein ». En tout cas, l'ancien pro, Mutumbile Santos, a réussi son coup. Le hold- up parfait. Dimanche, non seulement les héritiers de Abedi Pélé manquaient de fraîcheur physique, mais ils ont été privés d'espace pour s'exprimer. Dans le premier quart d'heure, les Léopards ont quasiment caché le cuir. Mais ils ne seront pas récompensés de cette domination en première mi-temps (0-0). Ils ne laissent pas le temps aux Ghanéens de s'installer en seconde période qu'ils les poignardent. Décalé sur le côté gauche, le chef d'orchestre, Lofo Bongeli, adresse un centre repris par Kaluyituka Dioko (46e). Menés au score (1-0), fatigués, les Black stars ne déposent pas les armes pour autant. Ils croient toujours en leurs étoiles. Mais ce trophée- là n'était pas le leur. A 15 mn du clou, la réalisation de Bedi Mbenda (75ème) met la RDC à l'abri d'un éventuel retour adverse. Et la messe est dite. À 2-0, le Ghana n'avait plus, ni les jambes ni le moral pour revenir. En tout cas, les héritiers de Kabongo n'ont pas raté l'occasion de se venger. Et de se révolter.
Tibet Kipré
