Réunies autour d’une table ronde, lundi à Grand-Bassam, les femmes de diverses sensibilités politiques et de plusieurs associations ont réfléchi autour du thème : «Femme et processus électoral». C’est le sujet de réflexion de la Journée internationale de la femme. Elles étaient plus d’une centaine et ont entendu plusieurs communications sur divers sujet dont : «Comprendre le concept genre», «L’engagement politique et la candidature de la femme», «Femmes et processus électoral»… Organisée par l’Ong «Approdfen» de Mme Ouattara Ehivet Claudine, cette rencontre a retenu plusieurs recommandations. Entre autres : l’identification des différentes candidates aux postes électifs dans les organisations féminines, l’information des femmes sur la loi électorale, leur formation sur la campagne électorale, le renforcement des capacités des femmes en matière de leadership, l’encouragement et l’appui technique et financier aux candidatures féminines à tous les niveaux…. Ces propositions seront remises au ministère de la Femme, la Famille et des Affaires sociales pour une prise en compte au niveau des décideurs. Les participantes ont dénoncé leur faible représentativité dans les instances de décision où elles sont loin d’atteindre le quota de 30% proposé au plan international. Pourtant en Côte d’Ivoire, elles représentent 51% de la population contre 49 % d’hommes selon les statistiques de 1998. Pour elles, leur absence remarquée dans les affaires publiques et politiques relève des nombreuses barrières dressées ça et là. Ces obstacles sont tous ordres.
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale
Emmanuelle Kanga
Correspondante régionale