En visite en Côte d’Ivoire depuis mardi dernier, sur invitation de son homologue ivoirien, le général Kundi Paihama, ministre angolais de la Défense, a eu hier à Yamoussoukro, une séance de travail avec les responsables du Centre de commandement intégré (Cci), la structure technique en charge du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants. «Sauvez cette nation ! …Unissez-vous», a-t-il dit à sa sortie d’audience avec le ministre Amani N’Guessan Michel, au regard des nombreuses potentialités dont regorge la Côte d’Ivoire.
Au-delà de l’amitié qui lie les deux pays, son séjour en terre ivoirienne, selon le général angolais, est aussi «une visite de travail et de coopération» qui aura in fine pour objectif de signer «un accord de partenariat technico- militaire» afin d’aider la Côte d’Ivoire a bien amorcer le virage de la sortie de crise. Cette situation de crise, a-t-il fait savoir, ne leur est pas étrangère car l’Angola a vécu pareille situation pendant près de quarante ans.
C’est ainsi qu’au Cci, l’officier général angolais a échangé avec les autorités en charge de ce processus de sortie. Il s’est félicité du travail qui y est effectué. «…Donc, c’était juste de cela (Ndlr processus de sortie de crise) que nous avons échangé avec nos frères du Centre de commandement intégré. Nous les avons félicités parce qu’ils sont sur le chemin sûr qui mène à la paix… un chemin issu des Accords de Ouagadougou… C’est le seul chemin qui peut amener le bien-être du peuple ivoirien», a affirmé le ministre de la Défense angolais. Pour qui la paix est le préalable à tout développement «…Heureusement avec la paix aujourd’hui en Angola, nous sommes en train de nous développer… A l’époque, j’étais sergent dans l’armée portugaise… mais aujourd’hui dans un Angola en paix et unifié, je suis général et ministre…Pendant la guerre, cela était impossible…».
Pendant son séjour, le ministre a joint l’utile à l’agréable en visitant certaines réalisations de la capitale politique et administrative ivoirienne : «Nous sommes allé visiter la Basilique Notre Dame de la Paix ; sincèrement, en tant qu’Africain, j’en ai été réellement très fier… Une Basilique, bâtie en Afrique, par un Africain qui n’est autre que Son Excellence Félix Houphouet-Boigny, le père-fondateur de votre nation…», a dit le général qui a exhorté chacun à faire en sorte que «le miroir» que représente la Côte d’Ivoire en Afrique ne disparaisse pas : «Sauvez cette nation ! Ne permettez pas que quelque chose vous divise. Unissez-vous, et vous allez voir comment cela est bon» a-t-il conseillé.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional
Au-delà de l’amitié qui lie les deux pays, son séjour en terre ivoirienne, selon le général angolais, est aussi «une visite de travail et de coopération» qui aura in fine pour objectif de signer «un accord de partenariat technico- militaire» afin d’aider la Côte d’Ivoire a bien amorcer le virage de la sortie de crise. Cette situation de crise, a-t-il fait savoir, ne leur est pas étrangère car l’Angola a vécu pareille situation pendant près de quarante ans.
C’est ainsi qu’au Cci, l’officier général angolais a échangé avec les autorités en charge de ce processus de sortie. Il s’est félicité du travail qui y est effectué. «…Donc, c’était juste de cela (Ndlr processus de sortie de crise) que nous avons échangé avec nos frères du Centre de commandement intégré. Nous les avons félicités parce qu’ils sont sur le chemin sûr qui mène à la paix… un chemin issu des Accords de Ouagadougou… C’est le seul chemin qui peut amener le bien-être du peuple ivoirien», a affirmé le ministre de la Défense angolais. Pour qui la paix est le préalable à tout développement «…Heureusement avec la paix aujourd’hui en Angola, nous sommes en train de nous développer… A l’époque, j’étais sergent dans l’armée portugaise… mais aujourd’hui dans un Angola en paix et unifié, je suis général et ministre…Pendant la guerre, cela était impossible…».
Pendant son séjour, le ministre a joint l’utile à l’agréable en visitant certaines réalisations de la capitale politique et administrative ivoirienne : «Nous sommes allé visiter la Basilique Notre Dame de la Paix ; sincèrement, en tant qu’Africain, j’en ai été réellement très fier… Une Basilique, bâtie en Afrique, par un Africain qui n’est autre que Son Excellence Félix Houphouet-Boigny, le père-fondateur de votre nation…», a dit le général qui a exhorté chacun à faire en sorte que «le miroir» que représente la Côte d’Ivoire en Afrique ne disparaisse pas : «Sauvez cette nation ! Ne permettez pas que quelque chose vous divise. Unissez-vous, et vous allez voir comment cela est bon» a-t-il conseillé.
Coulibaly Souleymane
Correspondant régional