Crise au Rdr-Adjamé : Hamed Bakayoko tente une médiation

Le ministre Hamed Bakayoko a saisi l’opportunité de la rentrée politique du Rjr-Adjamé (Disctrict-mairie), samedi, pour lancer un véritable plaidoyer à l’union entre les frères-ennemis republicains de la commune. Le torchon, en effet, brûle depuis un certain temps entre le maire Yssouf Sylla et certains responsables locaux de la commune.

«Le lourd tribut qu’a payé Adjamé dans la lutte du Rdr n’autorise pas la division en sein des militants de la commune surtout à la veille des grandes élections. Qu’est-ce qui peut justifier cette division? Je vous en prie donnez une image d’un parti uni à Adjamé. Partout, il y a des problèmes, même au niveau de la direction il y a des problèmes, au gouvernement il y des problèmes etc. Il faut savoir dépasser ces petites récriminations», a plaidé Hamed Bakayoko. Le directeur national de campagne d’Alassane Dramane Ouattara chargé de la jeunesse a demandé, dans l’absolu, aux jeunes d’imposer la paix à leurs aînés à Adjamé. Hormis ce cri de cœur, le ministre a également investi les jeunes de l’importante mission de porter la candidature du leader du Rdr à la présidentielle ; «Je vous exhorte de faire du porte-à-porte pour relayer le message d’ADO. Je vous encourage car vous êtes dans le bon combat, dans le combat de la vérité», a-t-il insisté. Il a indiqué aux militants, massés en grand nombre dans la cour de la mairie, que l’absence sur le terrain de leur leader ne doit constituer en aucun cas un souci. «Ne vous pressez pas. Il est au laboratoire. Il prépare le grand raz-de-marée. Je sais de quoi je parle. Lorsqu’il va descendre sur le terrain, rien ne l’arrêtera», a tranquillisé le ministre des Ntic. Et de poursuivre sur sa lancée: «Si on a pitié de ce pays, si on veut le bonheur de ce pays, il faut laisser la place à celui qui peut faire le bonheur du peuple (ADO)».

Dans la même veine, le président des jeunes, Karamoko Yayoro, par ailleurs directeur national de campagne-adjoint d’ADO, chargé de la jeunesse a indiqué que le Front populaire ivoirien (Fpi) ne saurait être l’avenir de la Côte d’Ivoire.

K. Marras. D