La présidente de l’Ong Groupe international pour la promotion de la démocratie et du système électoral (Gidse), Martine Leaza Logbo, a estimé que pour que l’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs connaisse un franc succès, elle doit encore se poursuivre sur trois mois. Elle a fait cette déclaration au cours d’une conférence publique qu’elle a animée hier à l’Hôtel du district d’Abidjan. La présidente de Gidse affirme s’être basée sur les conclusions d’une mission d’observation de ladite opération qu’elle a menée dans le département de Gagnoa du 25 février au 1er mars. Une mission qui a permis à huit membres de l’Ong de se rendre dans les sous-préfectures de Gagnoa, Bayota, Gnogbodougnoa et Ouragahio. Au terme de leur étude, Martine Logbo et son équipe dénoncent des fraudes organisées, notamment à Gagnoa. Où, selon la conférencière, des personnes de nationalité étrangère (qu’elle n’a pas voulu révéler) quittent leurs villages et vont se faire enrôler en ville. Heureusement que, a-t-elle salué, l’Institut national de la statistique (Ins) dispose d’une expertise capable de filtrer les listes à la phase du recoupement des données recueillies sur le terrain.
En outre, a-t-elle souligné, l’opération souffre de nombreux dysfonctionnements : absence d’agents de sécurité, problème de mobilité des équipes, insuffisance du temps imparti aux équipes pour enrôler les pétitionnaires dans les localités, absence de commissaires sur le terrain, alors qu’ils sont censés superviser l’opération, des agents qui ne maîtrisent pas le matériel de travail, des populations sans pièces administratives, etc. Aussi, le Gidse recommande-t-il, entre autres, l’équipement des Commissions électorales d’identification (Cei) locales, l’accélération de l’opération de reconstitution des registres d’état civil, une sensibilisation de proximité des populations. La présidente de l’Ong pense particulièrement que l’Etat de Côte d’Ivoire doit revoir son état civil. Pour elle, il faut différencier les extraits de naissance des nationaux de ceux des étrangers.
Pascal Soro
En outre, a-t-elle souligné, l’opération souffre de nombreux dysfonctionnements : absence d’agents de sécurité, problème de mobilité des équipes, insuffisance du temps imparti aux équipes pour enrôler les pétitionnaires dans les localités, absence de commissaires sur le terrain, alors qu’ils sont censés superviser l’opération, des agents qui ne maîtrisent pas le matériel de travail, des populations sans pièces administratives, etc. Aussi, le Gidse recommande-t-il, entre autres, l’équipement des Commissions électorales d’identification (Cei) locales, l’accélération de l’opération de reconstitution des registres d’état civil, une sensibilisation de proximité des populations. La présidente de l’Ong pense particulièrement que l’Etat de Côte d’Ivoire doit revoir son état civil. Pour elle, il faut différencier les extraits de naissance des nationaux de ceux des étrangers.
Pascal Soro