En prélude à la session de perfectionnement sur les investissements privés internationaux qui se tiendra du 16 au 21 mars 2009 à Abidjan, le Professeur Pascal Chaigneau, avocat, spécialiste en droits des relations internationales, administrateur général du CEDES (Centre d'étude diplomatique et stratégique), a donné un avant goût des connaissances qu’il compte livrer aux auditeurs. C’était au cours d’un petit-déjeuner de presse organisé le samedi 14 mars 2009 à l’hôtel Les Belles Côtes d’Abidjan, sis à la Djibi par l’IADS (Institut africain de développement et de stratégies).
Au cours de cette rencontre, Pascal Chaigneau s’est exprimé sur divers sujets dont les relations franco-ivoiriennes, la crise financière internationale et son impact sur les économies, la dette des pays en voie de développement, l’Accord de partenariat économique. Qui sont des thèmes et qui feront l’objet de conférences durant une semaine. Donnant des pistes de réflexion sur ces différents thèmes de la première session de perfectionnement organisé par l’IADES (Institut africain de développement et de stratégies), Pascal Chaigneau a dit ce qu’il pense des investissements internationaux, qui sont selon lui, nécessaires pour le développement des économies, dans le cadre des relations internationales. Au cours de ce petit-déjeuner de presse, il s’est attaqué à l’Initiative pour la Réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE). Selon lui, quoique que le PPTE soit un programme de lutte contre la pauvreté initié par le FMI et la Banque mondiale, déclassifie avant tout, tous les pays bénéficiaires. «Est-ce humiliant d’être qualifié pays pauvre très endettés ? Oui», répond-il. Comme quoi, il n’y a rien d’humiliant d’être qualifié pays pauvre. Toutefois, compte tenu de certains enjeux que peuvent bénéficier les pays africains dont la Côte d’Ivoire, Pascal Chaigneau note que si le PPTE a une forte rationalité, il vaut mieux d’être objet de qualificatif dépréciatif et d’un traitement différencié positif. S’appuyant sur des expériences, il a souligné que le traitement vaut mieux que l’étiquette. (…). «Vous vous souvenez que le Gabon avait été rangé dans la catégorie des pays intermédiaires. Le Président Bongo avait fait d’énormes caprices qu’il n’en voulait pas. Parce qu’en ce moment là, il ne peut plus bénéficier d’un traitement différencié positif», a-t-il expliqué. Eu égard aux inconvénients, Pascal Chaigneau conseille aux pays candidats à ladite initiative à s’inscrire dans le cadre du PPTE, même si le terme pays pauvre très endetté s’apparente à l’humiliation. «Par rapport à votre dette souveraine, publique et extérieure, par rapport aux tranches de réserves au FMI, vous avez intérêt à penser à votre avenir. Pensez plus à ce qu’il va vous apporter qu’à l’humiliation momentanée que vous pourrez subir, d’être qualifié de pays pauvres», conseille-t-il, avant d’ajouter : «il y a de toutes les façons, la paupérisation dans ce pays». Au cours de cette rencontre, Pascal Chaigneau a évoqué la crise financière internationale et désavoué certaines déclarations qui tendent à faire croire que les pays en voie de développement y compris la Côte d’Ivoire ne seront pas touchés. Selon lui, tous les pays sont concernés par cette crise, vu que les partenaires naturels sont victimes de cette situation due à une crise de liquidité. Il est de même pour les partenaires alternatifs dont la Chine. «C’est illusoire d’accepter que la Côte d’Ivoire ne va pas être attaquée par la crise financière internationale», souligne-t-il. Avant de présenter le constat, selon lequel, la Côte d’Ivoire connaît déjà une paupérisation très avancée. Un facteur, qui, selon lui, constitue un des éléments tendanciels au cours de ces dernières années. Eu égard à la configuration géopolitique et économique, il importerait, selon lui, d’analyser les APE (Accords de partenariat économique) et de faire ressortir leurs impacts sur les économies des Africains.
Le soutien des conseillers sociaux économiques
Le samedi 14 mars 2009, l’ambassadeur Gnamien Yao, président de l'IADS (Institut africaine de développement et de stratégies), accompagné du Pr. Pascal Chaigneau, a été reçu en audience par le Président du Conseil économique et social. Cette audience du président Laurent Dona Fologo accordée au ministre Gnamien Yao et son hôte, s'inscrit dans le cadre de la session sur ‘’les investissements internationaux’’ qui débute ce matin. C'est dans cette optique que M. Laurent Dona Fologo, parrain de cette session et de l’IADS a voulu bien recevoir M. Pascal Chaigneau pour échnger sur les différents grands thèmes qui seront débattus au cours de cette session. A sa sortie d’audience avec M. Laurent Dona Fologo, le Pr. Pascal Chaignon n'a pas manqué d'exprimer sa joie d'avoir discuté avec celui-ci. Surtout que cela fait neuf ans qu'il attendait cette occasion. "Nous avons longuement échangé sur les grands thèmes de ce séminaire. Aussi avons-nous parlé des investisseurs étrangers qui commencent à venir en Côte d'Ivoire dans une logique d'investissement. Nous avons aussi évoqué la préparation des conditions de retour de tous ces acteurs extérieurs au moment où la Côte d'Ivoire à tous égard revient sur la scène internationale. Je souhaite que les conclusions de cette session soient profitables à la Côte d'Ivoire", a dit le Pr. Pascal Chaigneau, administrateur général du CEDS de Paris.
J.P.B
Au cours de cette rencontre, Pascal Chaigneau s’est exprimé sur divers sujets dont les relations franco-ivoiriennes, la crise financière internationale et son impact sur les économies, la dette des pays en voie de développement, l’Accord de partenariat économique. Qui sont des thèmes et qui feront l’objet de conférences durant une semaine. Donnant des pistes de réflexion sur ces différents thèmes de la première session de perfectionnement organisé par l’IADES (Institut africain de développement et de stratégies), Pascal Chaigneau a dit ce qu’il pense des investissements internationaux, qui sont selon lui, nécessaires pour le développement des économies, dans le cadre des relations internationales. Au cours de ce petit-déjeuner de presse, il s’est attaqué à l’Initiative pour la Réduction de la dette des pays pauvres très endettés (PPTE). Selon lui, quoique que le PPTE soit un programme de lutte contre la pauvreté initié par le FMI et la Banque mondiale, déclassifie avant tout, tous les pays bénéficiaires. «Est-ce humiliant d’être qualifié pays pauvre très endettés ? Oui», répond-il. Comme quoi, il n’y a rien d’humiliant d’être qualifié pays pauvre. Toutefois, compte tenu de certains enjeux que peuvent bénéficier les pays africains dont la Côte d’Ivoire, Pascal Chaigneau note que si le PPTE a une forte rationalité, il vaut mieux d’être objet de qualificatif dépréciatif et d’un traitement différencié positif. S’appuyant sur des expériences, il a souligné que le traitement vaut mieux que l’étiquette. (…). «Vous vous souvenez que le Gabon avait été rangé dans la catégorie des pays intermédiaires. Le Président Bongo avait fait d’énormes caprices qu’il n’en voulait pas. Parce qu’en ce moment là, il ne peut plus bénéficier d’un traitement différencié positif», a-t-il expliqué. Eu égard aux inconvénients, Pascal Chaigneau conseille aux pays candidats à ladite initiative à s’inscrire dans le cadre du PPTE, même si le terme pays pauvre très endetté s’apparente à l’humiliation. «Par rapport à votre dette souveraine, publique et extérieure, par rapport aux tranches de réserves au FMI, vous avez intérêt à penser à votre avenir. Pensez plus à ce qu’il va vous apporter qu’à l’humiliation momentanée que vous pourrez subir, d’être qualifié de pays pauvres», conseille-t-il, avant d’ajouter : «il y a de toutes les façons, la paupérisation dans ce pays». Au cours de cette rencontre, Pascal Chaigneau a évoqué la crise financière internationale et désavoué certaines déclarations qui tendent à faire croire que les pays en voie de développement y compris la Côte d’Ivoire ne seront pas touchés. Selon lui, tous les pays sont concernés par cette crise, vu que les partenaires naturels sont victimes de cette situation due à une crise de liquidité. Il est de même pour les partenaires alternatifs dont la Chine. «C’est illusoire d’accepter que la Côte d’Ivoire ne va pas être attaquée par la crise financière internationale», souligne-t-il. Avant de présenter le constat, selon lequel, la Côte d’Ivoire connaît déjà une paupérisation très avancée. Un facteur, qui, selon lui, constitue un des éléments tendanciels au cours de ces dernières années. Eu égard à la configuration géopolitique et économique, il importerait, selon lui, d’analyser les APE (Accords de partenariat économique) et de faire ressortir leurs impacts sur les économies des Africains.
Le soutien des conseillers sociaux économiques
Le samedi 14 mars 2009, l’ambassadeur Gnamien Yao, président de l'IADS (Institut africaine de développement et de stratégies), accompagné du Pr. Pascal Chaigneau, a été reçu en audience par le Président du Conseil économique et social. Cette audience du président Laurent Dona Fologo accordée au ministre Gnamien Yao et son hôte, s'inscrit dans le cadre de la session sur ‘’les investissements internationaux’’ qui débute ce matin. C'est dans cette optique que M. Laurent Dona Fologo, parrain de cette session et de l’IADS a voulu bien recevoir M. Pascal Chaigneau pour échnger sur les différents grands thèmes qui seront débattus au cours de cette session. A sa sortie d’audience avec M. Laurent Dona Fologo, le Pr. Pascal Chaignon n'a pas manqué d'exprimer sa joie d'avoir discuté avec celui-ci. Surtout que cela fait neuf ans qu'il attendait cette occasion. "Nous avons longuement échangé sur les grands thèmes de ce séminaire. Aussi avons-nous parlé des investisseurs étrangers qui commencent à venir en Côte d'Ivoire dans une logique d'investissement. Nous avons aussi évoqué la préparation des conditions de retour de tous ces acteurs extérieurs au moment où la Côte d'Ivoire à tous égard revient sur la scène internationale. Je souhaite que les conclusions de cette session soient profitables à la Côte d'Ivoire", a dit le Pr. Pascal Chaigneau, administrateur général du CEDS de Paris.
J.P.B