Un pays qui sort de la guerre a impérativement besoin d’investissements internationaux pour sa reconstruction post-crise non sans rassurer les investisseurs par rapport aux risques. C’est dans ce contexte que l’Institut africain de développement et de stratégies (IADS) et le Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS) de Paris organisent un séminaire de perfectionnement sur les investissements internationaux du 16 au 27 mars 2009 à Abidjan. L’information a été donnée le samedi 14 mars dernier, à l’hôtel Bel Côte, à la Riviera Palmeraie, lors d’un petit déjeuner de presse. La cérémonie d’ouverture de la session de perfectionnement a lieu ce matin, au Conseil économique et social au Plateau. “Notre objectif est d’expliquer aux Ivoiriens que quand on sort d’une guerre, on a besoin de financement extérieur pour son développement. Par conséquent, la Côte d’Ivoire doit montrer les opportunités qu’elle offre aux investisseurs qui ont le choix entre plusieurs destinations. Aussi, devrons-nous montrer que la reconstruction du pays ne tient pas compte de la dimension matérielle seulement mais aussi culturelle”, a argumenté le président de l’IADS, SEM Germain Tao. Selon lui, il faut initier les popualtions au vocabulaire de l’investissement pour qu’elles puissent juger ceux qui gèrent le pays. Il a ajouté que la Côte d’Ivoire doit affirmer son appartenance à la communauté mondiale et discuter d’égal à égal avec les nations développées.
Pr. Pascal Chaigneau, administrateur général du CEDS, avocat, spécialiste en droit des relations internationales, est lui convaincu que l’investissement est au cœur du système économique. C’est à juste titre qu’il a révélé que la spirale de récession économique est telle qu’il y a une faible lisibilité sur l’économie internationale. “C’est en cela que l’aide publique française va diminuer d’au moins un tiers en 2009… La Côte d’Ivoire part avec un handicap structurel, donc elle doit rassurer les investisseurs. La Côte d’Ivoire maintient ses fondamentaux mais le risque pays n’est pas à écarter”, a-t-il déclaré. Il est convaincu que le processus de consolidation de paix en Côte d’Ivoire va mettre un peu de temps.
Plusieurs thèmes animés par d’éminentes personnalités vont meubler le séminaire. Ainsi, il y a une journée dédiée à la géoéconomie, à l’économie du développement, aux défis du financement du développement en Afrique et à la gestion des risques liés aux investissements internationaux. Le thème central est “Les investissements internationaux dans un monde à r risques”. Le séminaire est placé sous le patronage du président Laurent Gbagbo, et le parrainage du président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo.
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr
Pr. Pascal Chaigneau, administrateur général du CEDS, avocat, spécialiste en droit des relations internationales, est lui convaincu que l’investissement est au cœur du système économique. C’est à juste titre qu’il a révélé que la spirale de récession économique est telle qu’il y a une faible lisibilité sur l’économie internationale. “C’est en cela que l’aide publique française va diminuer d’au moins un tiers en 2009… La Côte d’Ivoire part avec un handicap structurel, donc elle doit rassurer les investisseurs. La Côte d’Ivoire maintient ses fondamentaux mais le risque pays n’est pas à écarter”, a-t-il déclaré. Il est convaincu que le processus de consolidation de paix en Côte d’Ivoire va mettre un peu de temps.
Plusieurs thèmes animés par d’éminentes personnalités vont meubler le séminaire. Ainsi, il y a une journée dédiée à la géoéconomie, à l’économie du développement, aux défis du financement du développement en Afrique et à la gestion des risques liés aux investissements internationaux. Le thème central est “Les investissements internationaux dans un monde à r risques”. Le séminaire est placé sous le patronage du président Laurent Gbagbo, et le parrainage du président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo.
Gomon Edmond gomonedmond@yahoo.fr