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Politique Publié le mercredi 18 mars 2009 | Le Patriote

Déclaration sur la situation en Côte d’Ivoire - Les faits

1) Annoncée à grand renfort des publicités au début du mois de février 2009, la réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) de l’accord politique de Ouagdougou regroupant le Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro, l’Ancien Président Henri Konan Bédié et l’Ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui devait se tenir le 11 mars 2009 n’a pu avoir lieu pour des raisons non communiquées.
2) A l’inverser des pratiques économiques ordinaires qui suggèrent l’entretien de l’environnement des affaires afin de capter les investissements pour garantir les emplois, sinon les démultiplier ; les autorités ivoiriennes ne prennent aucune initiative significative pour retenir les hommes d’affaires ; Si ces derniers ne sont pas saignés financièrement, légalement ou institutionnellement, ils sont menacés de prison et certains sont dépouillées de leurs droits.

Notre analyse :
l Le report incessant des rencontres d’évaluation (CPC) du processus, par tous ses acteurs majeurs, créé le lit d’une économie de guerre dans laquelle se complaisent et prospèrent ceux et celles qui ne veulent pas la fin de la crise ;
*L’environnement économique empreint d’hostilité à l’égard des entrepreneurs met en péril les emplois de millions d’Ivoiriens qui souffrent pour subvenir aux besoins de leur famille ;

Nos recommandations :
l Nous demandons, instamment, à la Commission Electorale indépendante (CEI) de communiquer, à la communauté nationale et internationale, le nouveau calendrier électorale de sortie de crise qui était prévu pour être annoncé au cours de la rencontre annulée du CPC ;
l Nous invitons les Ivoiriens, qui dans leur majorité ont intérêt à ce que prenne fin cette crise, à s’organiser pour obtenir, dans la paix et avec les moyens légaux, la tenue effective des élections tant attendues en cette année 2009. Car aucune avancée démocratique n’est possible sans une implication individuelle de tous.
L’OJAL, l’Organisation des Jeunesses Libérales Africaines est l’organisation fédérative des organisations de jeunesses libérales et étudiantes en Afrique. L’OJAL forme une base de coopération pour promouvoir le libéralisme sur le continent africain.
Aujourd’hui, l’OJLA regroupe plus de 20 organisations de toutes les régions d’Afrique. Celles-ci sont des jeunesses de partis au pouvoir, des jeunesses de partis membres de gouvernements, des jeunesses des principaux partis d’opposition d’Afrique. L’OJLA est présente au Sénégal, Ghana, Burkina Faso, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Tanzanie, Malawi, Mali, Mozambique, République Démocratique du Congo, Zimbabwe, Nigeria, Afrique du Sud, Maroc, Tunisie, Angola, Madagascar, Cap vert, Bénin.
L’OJLA est partenaire de la Fédération internationale des Jeunesses Libérales (IFLRY) qui est un réseau de plus de 80 organisations de jeunesses libérales et étudiantes aux Etats-Unis, les Philippines, la France, la Suède, le Singapour, la Belgique, le Brésil, la Grande-Bretagne, le Canada, Taiwan, Bulgarie… etc.
Pour des informations
complémentaires
Sidi Touré
Président de l’OJLA
Tél : (225) 05 76 64 21
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