Dix milliards de Fcfa, c'est le montant que cherche en ce moment, la cellule de conception du projet de la technopole de Yamoussoukro pour démarrer les travaux.
Lancé en 1996 par le gouvernement ivoirien, sous l'ère du Président Henri Konan Bédié, le projet de la technopole de Yamoussoukro a pris du plomb dans l'aile. A cause des nombreuses difficultés de trésorerie. Treize ans après, ce dossier vient d'être remis sur la table du ministère de l'Enseignant supérieur et de la Recherche scientifique. Le professeur Kouadio Kouakou Stanislas, responsable de la cellule de conception et de suivi du projet a, une fois de plus, présenté les enjeux de cette structure, hier jeudi, à la tour B, au cours d'une rencontre avec la presse. Il a indiqué que, la technopole de Yamoussoukro qui doit se réaliser sur 3300 hectares dans les environs de l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (Inp-Hb), s'affiche a priori comme un projet stratégique d'intérêt national et apparaît comme le dénominateur commun de trois plans de développement. Il s'agit selon, le professeur Kouadio Kouakou Stanislas du plan stratégique de développement du District de Yamoussoukro, du programme spécial du transfert de la capitale et de la promotion de la recherche scientifique et l'innovation technologique, et du partenariat bilatéral enseignement supérieur et recherche scientifique-secteur privé, comme moteur de l'émergence économique et du développement durable. Il a pour mission d'une part, de développer des compétences de haut niveau, capables de concevoir et de développer les projets innovants d'intérêt national, d'orienter la formation, la recherche scientifique…et d'autre part, de favoriser l'incubation et la création d'entreprises, l'amélioration de la productivité, la performance et la compétitivité de l'entreprise nationale ou régionale…Même si aucune brique n'est visible sur le site, le professeur Kouassi Stanislas se dit satisfait du suivi de ces projets. Car, depuis 1996, la cellule qu'il dirige a élaboré tous les documents de base du projet et de divers termes de référence pour sa mise en œuvre. Il y a selon lui, l'adhésion au projet des bailleurs de fonds et d'organismes d'aide au développement. Tels que la Bad, l'Unesco et des manifestations d'intérêt de plusieurs entreprises européennes et américaines pour leur installation sur le site de la technopole. Pour ce qui est de son effectif, le responsable de la cellule de conception et du suivi de la technopole de Yamoussoukro pense le faire avec moins de 10 milliards de Fcfa. Quant aux autres structures, elles se mettront selon le professeur Kouadio, progressivement en place. "C'est l'avenir de la Côte d'Ivoire. Il nous faut démarrer les travaux", a plaidé le Professeur Kouadio. Qui pense que tout sera mis en place dans les cinq prochaines années à venir pour rentabiliser.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Lancé en 1996 par le gouvernement ivoirien, sous l'ère du Président Henri Konan Bédié, le projet de la technopole de Yamoussoukro a pris du plomb dans l'aile. A cause des nombreuses difficultés de trésorerie. Treize ans après, ce dossier vient d'être remis sur la table du ministère de l'Enseignant supérieur et de la Recherche scientifique. Le professeur Kouadio Kouakou Stanislas, responsable de la cellule de conception et de suivi du projet a, une fois de plus, présenté les enjeux de cette structure, hier jeudi, à la tour B, au cours d'une rencontre avec la presse. Il a indiqué que, la technopole de Yamoussoukro qui doit se réaliser sur 3300 hectares dans les environs de l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (Inp-Hb), s'affiche a priori comme un projet stratégique d'intérêt national et apparaît comme le dénominateur commun de trois plans de développement. Il s'agit selon, le professeur Kouadio Kouakou Stanislas du plan stratégique de développement du District de Yamoussoukro, du programme spécial du transfert de la capitale et de la promotion de la recherche scientifique et l'innovation technologique, et du partenariat bilatéral enseignement supérieur et recherche scientifique-secteur privé, comme moteur de l'émergence économique et du développement durable. Il a pour mission d'une part, de développer des compétences de haut niveau, capables de concevoir et de développer les projets innovants d'intérêt national, d'orienter la formation, la recherche scientifique…et d'autre part, de favoriser l'incubation et la création d'entreprises, l'amélioration de la productivité, la performance et la compétitivité de l'entreprise nationale ou régionale…Même si aucune brique n'est visible sur le site, le professeur Kouassi Stanislas se dit satisfait du suivi de ces projets. Car, depuis 1996, la cellule qu'il dirige a élaboré tous les documents de base du projet et de divers termes de référence pour sa mise en œuvre. Il y a selon lui, l'adhésion au projet des bailleurs de fonds et d'organismes d'aide au développement. Tels que la Bad, l'Unesco et des manifestations d'intérêt de plusieurs entreprises européennes et américaines pour leur installation sur le site de la technopole. Pour ce qui est de son effectif, le responsable de la cellule de conception et du suivi de la technopole de Yamoussoukro pense le faire avec moins de 10 milliards de Fcfa. Quant aux autres structures, elles se mettront selon le professeur Kouadio, progressivement en place. "C'est l'avenir de la Côte d'Ivoire. Il nous faut démarrer les travaux", a plaidé le Professeur Kouadio. Qui pense que tout sera mis en place dans les cinq prochaines années à venir pour rentabiliser.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
