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Économie Publié le jeudi 19 mars 2009 | Le Nouveau Réveil

Pour une organisation de ce secteur

Les prestations de lavage auto sont de plus en plus sollicitées par les Ivoiriens. Cet emploi, auparavant insignifiant aux yeux de certains, est pourtant source de grands revenus. Surtout, pour ces jeunes gens qui s'y adonnent. Ils jouissent pleinement de leur vie et arrivent à subvenir honnêtement aux besoins de leurs familles respectives. Autre fait notable, les laveurs autos commencent à s'imposer aux automobilistes au grand dam des stations. Ils ont ainsi volé la vedette à celles-ci à telle enseigne qu'elles sont désormais en perte de vitesse. Mais, Force est de déplorer que cet emploi manque d'une organisation adéquate. Notons l'absence d'un syndicat pour valoriser ce secteur et défendre les droits et intérêts des laveurs. Car, ils rencontrent des embûches dans l'exercice de leur fonction, comme nous l'avons constaté au cours de notre enquête express. Il s'avère donc important que ce métier soit bien organisé à l'instar des garages autos situés dans le quartier Biafra à Treichville. Dans ce plus vieux garage de lavage auto en Côte d'Ivoire, chaque groupe de laveurs (il en existe vingt-deux) occupe une parcelle de l'espace. Tous, venant de plusieurs horizons, collaborent et travaillent dans une ambiance et une atmosphère de convivialité, défendant les intérêts des uns et des autres. Mais beaucoup reste encore à faire dans ce secteur. Même si la plupart sont des analphabètes, il convient donc à ces laveurs de régulariser ce secteur. Et ce, à l'instar des autres métiers qui évoluent dans l'informel. Pour leur permettre de vivre encore décemment.

EPA (Stagiaire)
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