Une délégation du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d'Ivoire (Gepci) composée de MM N'guilissi François (1er vice-président), de Sangaré Abdoulaye (Pca), de Allan Aliali (Secrétaire général adjoint), de Fomba Amidou (Trésorier) et Camille Konan membre du groupement était hier au siège du groupe "Le Réveil". Le Directeur de publication de" Le Nouveau Réveil" Patrice Yao, au nom du Dg Denis Kah Zion et du personnel, s'est dit sensible à cette visite après avoir saluer la démarche des hôtes. Donnant les nouvelles, le chef de la délégation, N'guilissi François a dit. "C'est une visite de compassion à votre entreprise de presse qui est très active dans le milieu. Depuis quelque temps, nous lisons dans les journaux que vous avez des démêlés avec la justice ivoirienne. Donc, nous sommes venus aux nouvelles et aussi pour vous dire que dans cette situation vous n'êtes pas seuls." A sa suite, que le DP Patrice Yao a fait un bref rappel des faits. "Depuis quelque temps, nous avons des difficultés avec la justice et cela après la publication du dossier sur Warid. Ce dossier a fait l'objet de plusieurs pressions sur notre Dg afin de surseoir à sa publication. Pour le respect de nos lecteurs, il a résisté. Alors des jeunes non identifiés ont déchiré nos journaux après parution. Le Dg a donc saisi toutes les structures de la presse ainsi que les autorités. Il y a eu ensuite un article paru dans l'hebdomadaire "Le Repère" édité par le groupe "Le Réveil" intitulé "Ali Baba et les 40 voleurs". Le DP de "Le Repère" Eddy Péhé et le journaliste Gnamanteh dit S Epicure, auteur de cet article, ont été convoqués à la brigade de cherche. A peine revenus de la brigade, nous recevons une autre citation du ministre Danon Djédjé qui s'est senti diffamé et demande la suspension pendant quelques mois de "Le Nouveau Réveil" et de "Le Repère". Ces deux journalistes devront encore être entendus le mardi prochain ". Denis Kah Zion Dg du groupe" Le Réveil" a pour sa part ajouté ce qui suit: "La presse ivoirienne est à nouveau en danger. Si demain, des groupes de personne n'apprécient pas quelque chose dans un journal, ils vont le déchirer. Or, déchirer un journal est une grave atteinte à la liberté de la presse. La meilleure plainte, c'est de nous envoyer devant les tribunaux (…) Ce procès est exceptionnel. Il y a quelque chose cachée derrière, car comment pouvez-vous comprendre que le substitut du procureur dit avant l'ouverture du procès que cette fois, les journalistes sauront qu'ils ne sont pas au dessus de la loi. Nous avons un procès le mardi prochain, à 13h30 pour offense au chef de l'Etat et nous sommes prêts. C'est un procès lié à l'affaire ''warid''. Surtout merci pour cette marque de solidarité de la part du GEPCI." Avant de se retirer, le GEPCI a promis par la voix du Pca, Abdoulaye Sangaré, faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider le groupe ''Le Réveil'' à sortir de cette situation.
Foumséké Coulibaly
Foumséké Coulibaly
