L’Autrichien Josef Fritzl a été condamné à la prison à vie et placé en internement psychiatrique par la cour d’assises de Sankt-Pölten pour séquestration et viol de sa fille Elisabeth pendant 24 ans, ainsi que pour le meurtre d’un bébé né de l’inceste par non-assistance à personne en danger. C’est le verdict rendu jeudi dans l’après-midi par les trois magistrats et les huit jurés de la cour d’assises à l’issue de quatre jours de débat du “procès du siècle”, comme il a été qualifié par les journaux autrichiens.
L’accusé a accueilli le verdict sans broncher et ne fera pas appel. Auparavant, parlant en dernier, comme le veut la loi, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, il avait laconiquement déclaré : “Je regrette de tout mon coeur, mais je n’y peux plus rien, malheureusement.” La veille, mercredi, Josef Fritzl avait créé la surprise en se déclarant “coupable” des chefs d’accusation de meurtre - passible de la prison à vie - et d’esclavage, qu’il avait récusés jusque-là, plaidant en revanche “coupable” pour les quatre autres chefs d’accusation: séquestration, viols, inceste et menaces aggravées. Il a été reconnu coupable de tous les six chefs d’accusation. En conséquence, Josef Fritzl sera d’abord interné dans un établissement psychiatrique spécialisé ou dans une prison disposant d’un centre psychiatrique. En cas de guérison de ses “déviances sexuelles” constatées par l’expertise psychiatrique, il quittera le centre psychiatrique pour purger le reste de sa peine dans une prison.
Auparavant, le procureur, Christiane Burkheiser, avait requis contre l’accusé “la peine maximum”, c’est-à-dire la prison à vie, et son internement psychiatrique pour une durée indéterminée. Le procureur a justifié ses réquisitions en arguant du “risque de récidive” et de “la dangerosité” de l’accusé, en dépit de son âge avancé de 73 ans. En cela, Christiane Burkheiser a suivi les recommandations de l’experte psychiatrique, Adelheid.
Source : le point
L’accusé a accueilli le verdict sans broncher et ne fera pas appel. Auparavant, parlant en dernier, comme le veut la loi, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer, il avait laconiquement déclaré : “Je regrette de tout mon coeur, mais je n’y peux plus rien, malheureusement.” La veille, mercredi, Josef Fritzl avait créé la surprise en se déclarant “coupable” des chefs d’accusation de meurtre - passible de la prison à vie - et d’esclavage, qu’il avait récusés jusque-là, plaidant en revanche “coupable” pour les quatre autres chefs d’accusation: séquestration, viols, inceste et menaces aggravées. Il a été reconnu coupable de tous les six chefs d’accusation. En conséquence, Josef Fritzl sera d’abord interné dans un établissement psychiatrique spécialisé ou dans une prison disposant d’un centre psychiatrique. En cas de guérison de ses “déviances sexuelles” constatées par l’expertise psychiatrique, il quittera le centre psychiatrique pour purger le reste de sa peine dans une prison.
Auparavant, le procureur, Christiane Burkheiser, avait requis contre l’accusé “la peine maximum”, c’est-à-dire la prison à vie, et son internement psychiatrique pour une durée indéterminée. Le procureur a justifié ses réquisitions en arguant du “risque de récidive” et de “la dangerosité” de l’accusé, en dépit de son âge avancé de 73 ans. En cela, Christiane Burkheiser a suivi les recommandations de l’experte psychiatrique, Adelheid.
Source : le point