Dr Kouyate Daouda (Service medico-social de l`Universite de Cocody) revele - “La pratique sexuelle n’entraîne pas l’inflammation de la prostate”

La pratique fréquente et régulière de l'acte sexuel n'entraîne pas la prostatite. C'est la révélation faite mercredi par Docteur Kouyaté Daouda, du service médico-social de l'Université de Cocody. C'était à l'occasion de la campagne de dépistage et d prise en charge des cas d'hypertrophie bénigne de la prostate organisée par le Crou-A de l'Université d'Abidjan-Cocody.

La Direction générale du Centre des Œuvres universitaires d'Abidjan (Crou-A) est en plein dans son plan d'action de l'exercice 2009. La santé, un des pans essentiels de ce plan d'action est entrée dans sa phase exécutive, le mercredi 18 mars dernier, sur le campus de Cocody. Il s'agit de la sensibilisation sur le programme de dépistage et de prise en charge de l'Hypertrophie bénigne de la Prostate (Hbp). La communication globale sur ce mal a été faite par Dr Kouyaté Daouda, du service médico-social de l'Université de Cocody, avec le partenariat du Laboratoire Aventis qui a promis des prestations gratuites et semi gratuites allant du dépistage à la prise en charge des cas d'hypertrophie bénigne de la prostate décelés au sein du personnel du Crou-A. Pour revenir à la conférence publique animée par Dr Kouyaté Daouda, le praticien a d'entrée de jeu fait la précision qu'il ne faut " pas confondre la prostate à une maladie. C'est une glande sexuelle située juste au-dessus de la vessie et en dessous du pénis ", a-t-il éclairé la lanterne. Il existe trois (3) maladies de la prostate, à savoir: la prostatite, l'hypertrophie bénigne de la prostate et le cancer de la prostate. Cette dernière est considérée en Côte d'Ivoire comme le deuxième dans la catégorie des cancers après le cancer du foie. Autre enseignement du Dr Kouyaté, c'est que " la pratique fréquente et régulière de l'acte sexuel n'entraîne pas la maladie de la prostate ". Il n'en fallait pas plus pour soulever une salve d'applaudissements de la gent masculine présente dans la salle. Après un brillant exposé en dix points de l'origine du mal à sa phase finale jusqu'à sa maitrise par la médecine moderne, Dr Kouyaté Daouda a été soumis à des questions de la part des agents du Crou-A. A la fin de la conférence publique, le Directeur général du Crou-A, Dr Séka Obodji s'est réjoui de l'engouement de son personnel face à la première partie de son plan d'action sur les conférences publiques dans le domaine de la santé. Une idée que partagent entièrement les agents qui se sont massivement inscrits sur les fiches de dépistage distribuées à leur intention. Le déficit urinaire est un épouvantail chez l'homme, et le moment est plus que jamais venu d'inciter la masse notamment les adultes à partir de 45 ans à des consultations et des séances de dépistage.
S. A