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Société Publié le jeudi 19 mars 2009 | Le Temps

Lutte contre le Vih/sida : Les praticiens de l`Uemoa font le bilan, 20 ans après

“Le Vih/sida : où en sommes-nous en 2009 ? ". C'est sur ce thème que plancheront du 25 au 27 juin prochain, pharmaciens et médecins à la première édition du Salon international de médecine et de la pharmacie (Simphar) qui s'ouvre sur les bords de la lagune Ebrié. Son lancement a eu lieu récemment à Abidjan. Ce beau plateau qu'offrent les organisateurs réunira tous les praticiens et acteurs de l'espace de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Selon M. Balla Kéita, le Commissaire général de ce salon, il s'agira de proposer aux acteurs du secteur de la santé et à ceux d'autres secteurs qui y sont liés, une plate-forme active d'échanges et de promotion de leurs produits et services, de conseils, de démonstrations et d'explications des techniques et technologies innovantes utilisées dans la prévention et le traitement de diverses pathologies. Mais, il s'agira surtout d'offrir un cadre de promotion des interventions et acteurs de lutte contre le Sida dans la zone de l'Uemoa. Heureuse de cette initiative, le Professeur Dosso Mireille, Vice-présidente du comité scientifique de ce salon a fait savoir que cette rencontre va donner l'occasion à toutes les structures de l'espace de l'Uemoa de faire le bilan de la lutte mener depuis 1981, date de la première apparition du virus sur le continent et éventuellement faire de nouvelles approches pour bien mener la bataille. Cependant, elle indique que le chemin parcouru au niveau du monde scientifique est édifiant. Car, au début de cette grande bataille, il n'y avait ni test, ni analyse encore moins de prise en charge. Aujourd'hui, fait-elle remarquer, toutes ces étapes sont franchies et de meilleurs résultats sont enregistrés. Malgré tout, le professeur Mireille Dosso demande aux Ivoiriens de ne pas lâcher prise. Car, le mal est encore présent et continue de faire des ravages dans les foyers. C'est pourquoi, conseille-t-elle, le dépistage de tout un chacun, afin de connaître son statut sérologique. Plus les gens connaissent leur sérologie, plus ils sont pris en compte pour leur prise en charge quand le test est positif. Au nom du ministère de la santé et de l'hygiène publique, Dr Coulibaly a salué le progrès réalisé depuis les décennies. D'environ 10% de taux de prévalence, il y a quelques années, ce chiffre connaît une décroissance et se retrouve à 4,7%. Malgré tout, il souhaite que ce tableau tombe à 0%. Car, même à 0,01%, le mal demeure. Il a aussi plaidé pour que les tradi-praticiens de la sous-région prennent part à cette rencontre. Car, dira-t-il, des programmes sont mis en place dans le cadre de ce fléau pour soutenir ces médecins traditionnels à travailler sur la maladie. selon une enquête sur les indicateurs du sida (Eis, 2005), la prévalence du Vih dans la population générale est de 4,7% avec une prévalence plus élevée chez les femmes (6,4%) et 2,9% chez les hommes. Sur ce chiffre, le milieu urbain est frappé par 5,4% quand le milieu rural totalise un pourcentage de 4,1%. Les régions les plus touchées selon cette étude indique que, le centre-est tire le drapeau avec 5,8% suivie du Sud 5,5% et la ville d'Abidjan avec 6,1%.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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