Francis Wodié : “La Constitution n’est pas à l’origine des maux que nous connaissons”
Le Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP) a organisé jeudi dernier, dans ses locaux, une causerie-débat autour du livre “Côte d’Ivoire : chronique d’une crise (2002-2008)”, ouvrage paru sous la direction de Kassimi Bamba et Kevin Adou, respectivement directeur des éditions du CERAP et directeur de l’école des sciences morales et politiques. L’intervention du Professeur Francis Wodié, l’invité principal, a porté essentiellement sur la genèse des différents accords et résolutions, et ses propositions pour une sortie de crise durable. Le premier responsable du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) a d’abord défini le concept de pouvoir qui, selon lui, s’assimile à une chaise à trois pieds à savoir la légitimité, la légalité et l’effectivité dont l’absence de l’une entraîne des crises. Une situation qui, selon l’orateur, ne peut trouver de solution que par la voie de la négociation, d’où les différents accords signés et les résolutions prises çà et là. Au dire du Pr Wodié, même s’il y a “une volonté de nationalisation et de naturalisation de l’accord politique de Ouagadougou” qui, du reste, ne concerne que deux parties, la crise ivoirienne, elle par contre, est l’affaire de tous les ivoiriens. Il a affirmé qu’on aurait dû faire appel à un grand nombre de personnes pour la rédaction de l’APO afin que tous aient la même lecture. “La concertation permet bien au contraire à ceux qui sont au pouvoir d’avoir une base démocratique car il peut avoir un problème de lecture et d’écriture dans l’APO”, affirme-il.
Le Professeur Wodié fait savoir que la cause de chaque chose est dans chaque chose et que c’est à l’intérieur qu’on doit trouver la solution. C’est en cela qu’il soutient qu’il ne faut pas rechercher dans la constitution des solutions de la crise qu’elle n’a pas prévu, dans la mesure où elle n’est pas à l’origine des maux que connaît la Côte d’Ivoire.
Etienne Assémian.
Le Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP) a organisé jeudi dernier, dans ses locaux, une causerie-débat autour du livre “Côte d’Ivoire : chronique d’une crise (2002-2008)”, ouvrage paru sous la direction de Kassimi Bamba et Kevin Adou, respectivement directeur des éditions du CERAP et directeur de l’école des sciences morales et politiques. L’intervention du Professeur Francis Wodié, l’invité principal, a porté essentiellement sur la genèse des différents accords et résolutions, et ses propositions pour une sortie de crise durable. Le premier responsable du Parti Ivoirien des Travailleurs (PIT) a d’abord défini le concept de pouvoir qui, selon lui, s’assimile à une chaise à trois pieds à savoir la légitimité, la légalité et l’effectivité dont l’absence de l’une entraîne des crises. Une situation qui, selon l’orateur, ne peut trouver de solution que par la voie de la négociation, d’où les différents accords signés et les résolutions prises çà et là. Au dire du Pr Wodié, même s’il y a “une volonté de nationalisation et de naturalisation de l’accord politique de Ouagadougou” qui, du reste, ne concerne que deux parties, la crise ivoirienne, elle par contre, est l’affaire de tous les ivoiriens. Il a affirmé qu’on aurait dû faire appel à un grand nombre de personnes pour la rédaction de l’APO afin que tous aient la même lecture. “La concertation permet bien au contraire à ceux qui sont au pouvoir d’avoir une base démocratique car il peut avoir un problème de lecture et d’écriture dans l’APO”, affirme-il.
Le Professeur Wodié fait savoir que la cause de chaque chose est dans chaque chose et que c’est à l’intérieur qu’on doit trouver la solution. C’est en cela qu’il soutient qu’il ne faut pas rechercher dans la constitution des solutions de la crise qu’elle n’a pas prévu, dans la mesure où elle n’est pas à l’origine des maux que connaît la Côte d’Ivoire.
Etienne Assémian.