ABIDJAN - Le chef d'un petit parti d'opposition ivoirien, Innocent Anaky, a été interpellé vendredi à Abidjan pour avoir incité ses compatriotes lors d'une émission télévisée à suivre "l'exemple" malgache contre le président Laurent Gbagbo, a déclaré sa fille à l'AFP.
M. Anaky, président du Mouvement des forces de l'avenir (MFA) et ancien ministre des Transports, a été interpellé "par des éléments de la DST (Direction de la surveillance du territoire) à son domicile", a affirmé sa fille et chargée de communication, Axelle Anaky.
Contacté par l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Abdoulaye Traoré, a simplement confirmé l'interpellation et l'audition de M. Anaky, sans en donner les raisons.
"Il y a une procédure qui est en cours. Attendez la fin", a ajouté M. Traoré.
Selon la fille de l'opposant, "quatre membres de la DST se sont présentés à la maison avec des laissez-passer et ont demandé à voir le président, à la demande du directeur général de la police".
"Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me donner les raisons" de leur présence, a-t-elle ajouté.
Mais selon elle, l'interpellation de M. Anaky est intervenue à la suite d'une émission diffusée mercredi par la Radio télévision ivoirienne (RTI, publique), au cours de laquelle le président du MFA demandait à ses compatriotes de suivre "l'exemple" malgache.
"Madagascar est un bel exemple pour la Côte d'Ivoire", avait-t-il affirmé, en allusion à la prise de pouvoir du chef de l'opposition malgache Andry Rajoelina, qui a contraint son rival Marc Ravalomanana à la démission après deux mois de manifestations de rue.
"Prenez vos responsabilité. Tout est possible, tout est dans vos mains", a-t-il lancé aux Ivoiriens.
Elu en 2000, M. Gbagbo est resté au pouvoir malgré l'expiration de son mandat en 2005, en raison de la partition du pays née du coup d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre son régime en septembre 2002. La date de la prochaine élection présidentielle, sans cesse reportée
depuis 2005, n'est toujours pas connue.
M. Anaky, président du Mouvement des forces de l'avenir (MFA) et ancien ministre des Transports, a été interpellé "par des éléments de la DST (Direction de la surveillance du territoire) à son domicile", a affirmé sa fille et chargée de communication, Axelle Anaky.
Contacté par l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Abdoulaye Traoré, a simplement confirmé l'interpellation et l'audition de M. Anaky, sans en donner les raisons.
"Il y a une procédure qui est en cours. Attendez la fin", a ajouté M. Traoré.
Selon la fille de l'opposant, "quatre membres de la DST se sont présentés à la maison avec des laissez-passer et ont demandé à voir le président, à la demande du directeur général de la police".
"Ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me donner les raisons" de leur présence, a-t-elle ajouté.
Mais selon elle, l'interpellation de M. Anaky est intervenue à la suite d'une émission diffusée mercredi par la Radio télévision ivoirienne (RTI, publique), au cours de laquelle le président du MFA demandait à ses compatriotes de suivre "l'exemple" malgache.
"Madagascar est un bel exemple pour la Côte d'Ivoire", avait-t-il affirmé, en allusion à la prise de pouvoir du chef de l'opposition malgache Andry Rajoelina, qui a contraint son rival Marc Ravalomanana à la démission après deux mois de manifestations de rue.
"Prenez vos responsabilité. Tout est possible, tout est dans vos mains", a-t-il lancé aux Ivoiriens.
Elu en 2000, M. Gbagbo est resté au pouvoir malgré l'expiration de son mandat en 2005, en raison de la partition du pays née du coup d'Etat manqué de l'ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN) contre son régime en septembre 2002. La date de la prochaine élection présidentielle, sans cesse reportée
depuis 2005, n'est toujours pas connue.
