Ecartés de la gestion des ordures par ordonnance N°2007-586 du 4 octobre 2007, l'opération « Ville propre » a remis les maires au centre de la gestion des déchets à Abidjan. Après le premier coup de balai donné par le chef de l'Etat, le 12 mars, les élus municipaux ont été sollicités pour la réussite de l'opération. Le maire de Treichville a imité le geste de Laurent Gbagbo le 18 mars au quartier Biafra. Albert François Amichia dit être entièrement engagé dans cette opération d'assainissement. Il a mis ses services techniques et les comités de gestion en branle pour assurer le succès de la campagne et rafler le prix de la « commune la plus propre ». Le premier magistrat de Treichville a invité la population à changer de comportement. « Les caniveaux ne sont pas des poubelles, le coin de la rue n'est pas un dépotoir, les carrefours ne sont pas des cimetières de pneus usés », a mis en garde le président de l'Union des villes et communes de Côte d'Ivoire (Uvicoci). Il promet d'infliger une sanction aux ménages, restaurants et usines « pollueurs » qui « salissent nos quartiers ». La commune de Port-Bouët a procédé, la veille, à la cérémonie de lancement de l'opération Ville propre. Le maire, Hortense Aka Anghui, entourée de ses collègues de Treichville, Abobo, Koumassi, Adjamé et Plateau, a demandé à la population de s'impliquer massivement dans l'opération. « Le don de la Banque mondiale est une opportunité que nous devons saisir. Nous allons nous organiser pour débarrasser Port-Bouët de ses ordures. Nous allons le faire secteur par secteur», a-t-elle lancé.
Nomel Essis et SS
Nomel Essis et SS