En marge de la session de formation sur les investissements privés internationaux dont la clôture est prévue cet après-midi, Fereydoum Khavand, maître de conférences à l’Université de Paris Descartes et professeur au Cendre d’Etudes diplomatiques et Stratégiques, s’est appesanti le jeudi 19 mars 2009 sur le thème «la Géoéconomie: enjeux, stratégies et modes opératoires». Un terme qui porte sur l’analyse de comportements des principaux acteurs économiques à l’échelle mondiale. Après présentation des avantages et des inconvénients de la géoéconomie, Professeur Khavand a donné quelques orientations qui conduisent à la création de richesses, voire à la relance des économies des Etats africains. L’Afrique, selon le professeur Fereydoum Khavand, doit pouvoir créer les conditions qui puissent l’amener à passer d’une économie de simple consommation à une économie d’industrialisation. Toute chose qui suppose que l’Etat doit jouer franc jeu, en facilitant la saine concurrence entre le secteur privé. Aussi le professeur reste-t-il convaincu que la croissance de l’Afrique dépend en grande partie du secteur privé. Ce qui l’amène à déclarer : «Les vrais révolutionnaires d’Afrique sont les entrepreneurs». Par ailleurs, il souhaite que ceux-ci soient protégés, dans la mesure où ils sont les générateurs de richesses. En rapport à la compétitivité, professeur Fereydoum Khavand estime qu’une entreprise qui emploie plus de 400 à 1000 employés et qui vit sur le budget de l’Etat n’est pas compétitive. Il souligne qu’il faut fermer une telle entreprise et permettre la concurrence, qui est un facteur incitatif à la création de richesses.
H.K
H.K