La question de la fluidité routière devrait être au cœur d’une importante réunion de crise, samedi à Bouaké. Convoquée par le Premier ministre, cette rencontre regroupera les ministères concernés par le dossier, les structures techniques et les états-majors (Fds-Ci et Fafn). L’information circule aussi bien à Abidjan qu’à Bouaké. « Même si nous avons eu des échos, nous n’avons pas encore reçu une notification officielle », a confessé hier un membre du secrétariat général des Forces nouvelles, joint au téléphone. Silence radio également du côté du cabinet du Premier ministre, à Abidjan.
Il faut rappeler que lors d’une rencontre avec le secteur privé, le 24 février, Guillaume Soro avait rassuré ses interlocuteurs sur sa volonté d’alléger le fardeau des faux frais que représentent les barrages anarchiques sur le corridor du Nord. Il avait alors rappelé avoir donné des instructions aux deux généraux, Mangou et Bakayoko, afin de lui faire des propositions concrètes à même de soulager les opérateurs économiques.
La rencontre de demain pourrait s’inscrire dans la même logique. La question est d’autant plus importante que ces surcoûts pénalisent les échanges avec l’hinterland dont plusieurs opérateurs menacent de se tourner encore vers les voies de contournement d’Abidjan.
Une solution durable s’impose donc. Elle passe nécessairement par la suppression de toutes les alternatives peu crédibles imaginées par certaines personnes. Il s’agit, entre autres, des escortes qui représentent autant de faux frais. Pourquoi escorter un camion qui va au Mali ou au Burkina lorsque les dispositions idoines ont été prises depuis le port d’Abidjan ou la frontière ? A quoi servent aussi ces différents postes douaniers installés tout le long du corridor lorsque le contrôle est bien fait à la frontière ?
Le vrai salut des opérateurs viendra de la mise à plat de l’ensemble du système afin d’en éloigner les aventuriers de tout acabit.
Kesy B. Jacob
Il faut rappeler que lors d’une rencontre avec le secteur privé, le 24 février, Guillaume Soro avait rassuré ses interlocuteurs sur sa volonté d’alléger le fardeau des faux frais que représentent les barrages anarchiques sur le corridor du Nord. Il avait alors rappelé avoir donné des instructions aux deux généraux, Mangou et Bakayoko, afin de lui faire des propositions concrètes à même de soulager les opérateurs économiques.
La rencontre de demain pourrait s’inscrire dans la même logique. La question est d’autant plus importante que ces surcoûts pénalisent les échanges avec l’hinterland dont plusieurs opérateurs menacent de se tourner encore vers les voies de contournement d’Abidjan.
Une solution durable s’impose donc. Elle passe nécessairement par la suppression de toutes les alternatives peu crédibles imaginées par certaines personnes. Il s’agit, entre autres, des escortes qui représentent autant de faux frais. Pourquoi escorter un camion qui va au Mali ou au Burkina lorsque les dispositions idoines ont été prises depuis le port d’Abidjan ou la frontière ? A quoi servent aussi ces différents postes douaniers installés tout le long du corridor lorsque le contrôle est bien fait à la frontière ?
Le vrai salut des opérateurs viendra de la mise à plat de l’ensemble du système afin d’en éloigner les aventuriers de tout acabit.
Kesy B. Jacob
