Le ministre d’Etat a représenté le Président Gbagbo à la journée de la Francophonie.
C’est un parking du Conseil économique et social, au décor aux couleurs de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et pavoisé aux couleurs des pays francophones accrédités à Abidjan, qui a abrité la célébration solennelle du 20 mars, marquant le 39ème anniversaire de l’institution francophone.
L’instant ne pouvait être plus opportun, pour le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, représentant le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, d’exprimer la reconnaissance du peuple et de l’Etat de Côte d’Ivoire à toute la communauté francophone et francophile pour «cette coopération qui ne s’est pas arrêtée pendant la crise». Aussi, tout en réitérant «la solidarité de ceux-ci pour amorcer la reprise, la normalisation de la Côte d’Ivoire pour qu’elle puisse rebondir», Bohoun Bouabré s’est particulièrement appesanti sur le deadline du 27 mars pour son éligibilité à l’initiative des «Pays pauvres très endettés» (Ppte).
A la France et au Canada, notamment, dans le cadre du Conseil d’administration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi), il invite leurs ambassadeurs, SEM. André Janier et SE Mme Isabelle Massip, à amener leurs dirigeants à «prendre la bonne décision francophone». Une posture, confie Bohoun Bouabré, que la France a déjà eu à prendre via l’Agence française de développement (Afd), dans l’apurement des dettes de la Côte Ivoire auprès de la Banque africaine de développement (Bad). Au-delà, il estime que cette solidarité francophone, renforcée par «la grandeur d’homme d’Etat africain» du président Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Oif, qui a mis sa «grande expérience au service de la famille francophone», devrait permettre, in fine, un autre regard des autres organisations internationales. C’est pourquoi, le ministre d’Etat a félicité le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé, Mme Agnès Monnet, directrice générale, et ses collaborateurs de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf), pour la célébration de cette Journée avec solennité autour d’un thème pertinent et en phase avec la réalité sociologique et historique nationale.
A juste titre, le ministre Komoé rappellera que, depuis 2003, la Côte d’Ivoire a opté, au-delà de la déclaration du Secrétaire général de l’Oif, pour une déclinaison thématique en relation avec la sortie de crise et la promotion de la diversité culturelle autour de la langue française. Il note au passage que l’Oif démontre son efficacité en matière de coopération culturelle. Aussi, invite-t-il les uns et les autres à s’appuyer sur la culture.
Au nom du président du Conseil économique et social, son vice-président, Vakaba Touré de Movally, a dit le mot de bienvenue à la grande famille francophone. La visite des stands de pays et d’institutions francophones a aussi été très appréciée, dont la halte à celui de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), avec, à sa tête, son président international, Alfred Dan Moussa.
Rémi Coulibaly
C’est un parking du Conseil économique et social, au décor aux couleurs de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) et pavoisé aux couleurs des pays francophones accrédités à Abidjan, qui a abrité la célébration solennelle du 20 mars, marquant le 39ème anniversaire de l’institution francophone.
L’instant ne pouvait être plus opportun, pour le ministre d’Etat, ministre du Plan et du Développement, Paul Antoine Bohoun Bouabré, représentant le Chef de l’Etat, le Président Laurent Gbagbo, d’exprimer la reconnaissance du peuple et de l’Etat de Côte d’Ivoire à toute la communauté francophone et francophile pour «cette coopération qui ne s’est pas arrêtée pendant la crise». Aussi, tout en réitérant «la solidarité de ceux-ci pour amorcer la reprise, la normalisation de la Côte d’Ivoire pour qu’elle puisse rebondir», Bohoun Bouabré s’est particulièrement appesanti sur le deadline du 27 mars pour son éligibilité à l’initiative des «Pays pauvres très endettés» (Ppte).
A la France et au Canada, notamment, dans le cadre du Conseil d’administration de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi), il invite leurs ambassadeurs, SEM. André Janier et SE Mme Isabelle Massip, à amener leurs dirigeants à «prendre la bonne décision francophone». Une posture, confie Bohoun Bouabré, que la France a déjà eu à prendre via l’Agence française de développement (Afd), dans l’apurement des dettes de la Côte Ivoire auprès de la Banque africaine de développement (Bad). Au-delà, il estime que cette solidarité francophone, renforcée par «la grandeur d’homme d’Etat africain» du président Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Oif, qui a mis sa «grande expérience au service de la famille francophone», devrait permettre, in fine, un autre regard des autres organisations internationales. C’est pourquoi, le ministre d’Etat a félicité le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Kouadio Komoé, Mme Agnès Monnet, directrice générale, et ses collaborateurs de l’Agence ivoirienne de coopération francophone (Aicf), pour la célébration de cette Journée avec solennité autour d’un thème pertinent et en phase avec la réalité sociologique et historique nationale.
A juste titre, le ministre Komoé rappellera que, depuis 2003, la Côte d’Ivoire a opté, au-delà de la déclaration du Secrétaire général de l’Oif, pour une déclinaison thématique en relation avec la sortie de crise et la promotion de la diversité culturelle autour de la langue française. Il note au passage que l’Oif démontre son efficacité en matière de coopération culturelle. Aussi, invite-t-il les uns et les autres à s’appuyer sur la culture.
Au nom du président du Conseil économique et social, son vice-président, Vakaba Touré de Movally, a dit le mot de bienvenue à la grande famille francophone. La visite des stands de pays et d’institutions francophones a aussi été très appréciée, dont la halte à celui de l’Union internationale de la presse francophone (Upf), avec, à sa tête, son président international, Alfred Dan Moussa.
Rémi Coulibaly
