Le président des jeunes du Mfa, Kpanhi Siméon, explique la faible mobilisation de ses militants devant les locaux de la Dst pour exiger la libération de leur leader, Anaky Kobena.
•Comment expliquez-vous cette arrestation de votre président?
Cette arrestation, nous la considérons comme un signe avant-coureur de ce qui se prépare dans les officines du pouvoir pour bâillonner l’opposition. On s’est pris à rêver à un moment donné que nous étions dans un Etat de droit. Que non! Le pouvoir a décidé de réduire au silence et les opposants (Anaky Kobena) et les journalistes (Nanakoua Gnamateh du Nouveau réveil) proches de l’opposition. C’est la preuve que la liberté d’expression et d’opinion est en train de foutre le camp.
•Qu’est-ce qui explique l’échec de la mobilisation devant la Dst?
C’est vrai, nous avons accusé un échec. Cela s’explique par le fait que nous avions été tous surpris par l’arrestation de notre président. Il faut également souligner que depuis un bon moment la mobilisation, que ce soit au Mfa ou au niveau du Rhdp, a baissé d’un cran. Car, nous avion tous à cœur de donner une chance à l’accord politique de Ouagadougou. Si le président, Anaky Kobena, n’avait pas été libéré ce samedi, vous auriez été témoin, lundi, de la stratégie que nous comptions mettre sur pied pour exiger sa libération.
•La réunion des jeunes du Rhdp, ce samedi, au siège du Pdci, explique-t-elle cela?
Nous étions en train de peaufiner notre stratégie pour libérer le président, Innocent Anaky Kobena. C’est ce qui explique les réunions tenues d’abord au siège du Mfa et ensuite au siège du Pdci-Rda, ce samedi-là.
•Les jeunes du Rhdp sont-ils encore capables de réaction étant entendu que votre mouvement commun, le Rjdp, n’a plus cette force de mobilisation?
Le Rjdp existe bel et bien. Et, Yao Séraphin en assure la présidence. Il était convenu que le lundi nous démontrions cela. Le pouvoir en place a eu le nez creux de libérer ce pilier non moins important du Rhdp.
•La mobilisation va-t-elle continuer ou est-elle ponctuelle?
C’est l’occasion pour nous de rappeler à nos directions respectives qu’il faut être en veille de manière permanente. Et, qu’il est important que leurs jeunesses et leurs femmes soient constamment mobilisées et qu’elles aient les moyens d’être constamment en veille par rapport à ce qui peut advenir à tout moment. Le mercredi, nous aurons une grande réunion entre les structures spécialisées et les directions des partis politiques parce que nous pensons qu’il est temps de démontrer à la nation que le Rhdp est majoritaire. Seule la mobilisation fera entendre désormais la voix de l’opposition.
Entretien réalisé par K. Marras. D
•Comment expliquez-vous cette arrestation de votre président?
Cette arrestation, nous la considérons comme un signe avant-coureur de ce qui se prépare dans les officines du pouvoir pour bâillonner l’opposition. On s’est pris à rêver à un moment donné que nous étions dans un Etat de droit. Que non! Le pouvoir a décidé de réduire au silence et les opposants (Anaky Kobena) et les journalistes (Nanakoua Gnamateh du Nouveau réveil) proches de l’opposition. C’est la preuve que la liberté d’expression et d’opinion est en train de foutre le camp.
•Qu’est-ce qui explique l’échec de la mobilisation devant la Dst?
C’est vrai, nous avons accusé un échec. Cela s’explique par le fait que nous avions été tous surpris par l’arrestation de notre président. Il faut également souligner que depuis un bon moment la mobilisation, que ce soit au Mfa ou au niveau du Rhdp, a baissé d’un cran. Car, nous avion tous à cœur de donner une chance à l’accord politique de Ouagadougou. Si le président, Anaky Kobena, n’avait pas été libéré ce samedi, vous auriez été témoin, lundi, de la stratégie que nous comptions mettre sur pied pour exiger sa libération.
•La réunion des jeunes du Rhdp, ce samedi, au siège du Pdci, explique-t-elle cela?
Nous étions en train de peaufiner notre stratégie pour libérer le président, Innocent Anaky Kobena. C’est ce qui explique les réunions tenues d’abord au siège du Mfa et ensuite au siège du Pdci-Rda, ce samedi-là.
•Les jeunes du Rhdp sont-ils encore capables de réaction étant entendu que votre mouvement commun, le Rjdp, n’a plus cette force de mobilisation?
Le Rjdp existe bel et bien. Et, Yao Séraphin en assure la présidence. Il était convenu que le lundi nous démontrions cela. Le pouvoir en place a eu le nez creux de libérer ce pilier non moins important du Rhdp.
•La mobilisation va-t-elle continuer ou est-elle ponctuelle?
C’est l’occasion pour nous de rappeler à nos directions respectives qu’il faut être en veille de manière permanente. Et, qu’il est important que leurs jeunesses et leurs femmes soient constamment mobilisées et qu’elles aient les moyens d’être constamment en veille par rapport à ce qui peut advenir à tout moment. Le mercredi, nous aurons une grande réunion entre les structures spécialisées et les directions des partis politiques parce que nous pensons qu’il est temps de démontrer à la nation que le Rhdp est majoritaire. Seule la mobilisation fera entendre désormais la voix de l’opposition.
Entretien réalisé par K. Marras. D
