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Économie Publié le lundi 23 mars 2009 | L’intelligent d’Abidjan

L’Afrique, un continent où l’on n’invente rien

L’Afrique est un des continents au monde qui n’a pas encore connu de révolution industrielle. Or, il s’avère que c’est la révolution industrielle qui est à la base du développement. Les grandes puissances du monde sont passées par là. Mais, la longue attente de l’Afrique à franchir cette étape, fait qu’au lieu d’être actrice de la mondialisation, elle la subit tout simplement. Or, même si les différentes périodes qui ont précédé la révolution industrielle ont fait l’objet de critiques, il reste encore loin de condamner les actions de l’industrialisation de cette époque. En ce sens qu’elles ont contribué à déclencher la croissance dans le monde, dans des pays dits pionniers de l’industrialisation, voire un repère pour des générations. L’Inde et la Chine, hormis la France, l’Allemagne, les Etats-Unis (…) l’ont utilisé comme boussole, en se lançant dans de nouvelles activités créatrices de valeurs ajoutées. Le Professeur Fereydoum Khavand, Maître de conférences à l’Université Paris Descartes en est convaincu. Lors de la session de formation sur le thème : «Les grandes tendances de l’Economie internationale», il a souligné que c’est à partir des différentes révolutions industrielles (I, II, et III) que la société de l’époque dirigée par la classe bourgeoise que l’on est parvenu à la révolution technologique, puis maintenant à la mondialisation. Malheureusement, l’Afrique continue d’être à la traîne à l’instar de la Chine et de l’Inde qui ont réussi à s’insérer dans cette société nouvelle, en menaçant même les pays dits développés. Se contentant de l’exportation des matières premières à l’état brut, l’Afrique devient ainsi le consommateur principal des produits finis des autres continents. Au point où elle subit la révolution technologique et la mondialisation. En Afrique, il est dit qu’il n’y a pas d’invention. Or, sans invention, il ne peut avoir de mondialisation. Le monde étant en plein mouvement, il serait donc difficile pour une économie qui n’est pas compétitive de tenir le rythme de la mondialisation, explique le professeur Khavand. Le message de l’enseignant est assez clair : «On ne peut pas sortir du sous-développement, en se cantonnant à exporter de la matière première».. Car, elle n’apporte pas de la valeur ajoutée à l’économie nationale. Par conséquent, une telle économie ne peut prospérer et ne peut non plus résister aux fluctuations des cours des matières premières sur les marchés.

H.K
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