L’Ong “La chaîne de l’espoir” vient prêter main forte aux cardiologues ivoiriens pour soigner des jeunes malades.
Atteints de maladies cardiaques congénitales, dix-huit enfants et adolescents de milieux défavorisés, âgés de 2 à 18 ans, vont bénéficier d’une intervention chirurgicale dès ce matin. L’information a été donnée hier par l’équipe de médecins et d’infirmiers ivoiriens et français, à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica) où ces enfants ont été sélectionnés depuis quelques mois. Les Français sont de l’Ong « La chaîne de l’Espoir ». Leur présence en terre ivoirienne se situe dans le cadre d’une mission humanitaire, d’autant intéressante « qu’ils apportent gratuitement du matériel consommable et associent leur expertise chirurgicale à la nôtre pour opérer à moindre coût ces enfants sociaux ». Tels sont les termes du chef de service de chirurgie, Pr Kanga Michel, pour saluer cette coopération. Laquelle obéit à trois objectifs, selon le directeur de l’institut, le Pr Seka Rémi. Entre autres « prendre en charge les enfants en France, lorsque le traitement n’est pas possible en Côte d’Ivoire, et contribuer à la formation continue du personnel de l’Ica». A la suite des autres intervenants, le chef de service de pédiatrie, le Pr Maurice Kacou Guikahué, s’est réjoui de ce que cette mission humanitaire contribue à la relance des activités de l’Ica, « un centre de référence », qui a assuré depuis sa création en 1977, l’évacuation sanitaire des patients de la Côte d’Ivoire et de la sous-région. Soit « plus de 1741 opérations à cœur ouvert en 27 ans », a révélé le Pr Kanga Michel. Cette institution dotée d’une capacité d’hospitalisation de 12 lits, d’un bloc opératoire de 3 salles entièrement équipées de matériel de haut niveau technologique comme la colonne de coeliochirurgie… voit ses actions contrariées par la paupérisation de la population.
Conduisant la délégation française, le président de l’Ong, Pr Alain Deloche, s’est dit heureux d’être en Côte d’Ivoire et surtout « d’aider le cœur ivoirien qui manque un peu d’énergie».
La mission prend fin le 4 avril prochain.
Marcelline Gneproust
Atteints de maladies cardiaques congénitales, dix-huit enfants et adolescents de milieux défavorisés, âgés de 2 à 18 ans, vont bénéficier d’une intervention chirurgicale dès ce matin. L’information a été donnée hier par l’équipe de médecins et d’infirmiers ivoiriens et français, à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (Ica) où ces enfants ont été sélectionnés depuis quelques mois. Les Français sont de l’Ong « La chaîne de l’Espoir ». Leur présence en terre ivoirienne se situe dans le cadre d’une mission humanitaire, d’autant intéressante « qu’ils apportent gratuitement du matériel consommable et associent leur expertise chirurgicale à la nôtre pour opérer à moindre coût ces enfants sociaux ». Tels sont les termes du chef de service de chirurgie, Pr Kanga Michel, pour saluer cette coopération. Laquelle obéit à trois objectifs, selon le directeur de l’institut, le Pr Seka Rémi. Entre autres « prendre en charge les enfants en France, lorsque le traitement n’est pas possible en Côte d’Ivoire, et contribuer à la formation continue du personnel de l’Ica». A la suite des autres intervenants, le chef de service de pédiatrie, le Pr Maurice Kacou Guikahué, s’est réjoui de ce que cette mission humanitaire contribue à la relance des activités de l’Ica, « un centre de référence », qui a assuré depuis sa création en 1977, l’évacuation sanitaire des patients de la Côte d’Ivoire et de la sous-région. Soit « plus de 1741 opérations à cœur ouvert en 27 ans », a révélé le Pr Kanga Michel. Cette institution dotée d’une capacité d’hospitalisation de 12 lits, d’un bloc opératoire de 3 salles entièrement équipées de matériel de haut niveau technologique comme la colonne de coeliochirurgie… voit ses actions contrariées par la paupérisation de la population.
Conduisant la délégation française, le président de l’Ong, Pr Alain Deloche, s’est dit heureux d’être en Côte d’Ivoire et surtout « d’aider le cœur ivoirien qui manque un peu d’énergie».
La mission prend fin le 4 avril prochain.
Marcelline Gneproust