Mis en liberté le samedi 21 mars, à 11h, le président du Mouvement des forces d’avenir (Mfa) affirme qu’il attend la suite de ce qu’il appelle “un harcèlement” avec sérénité. “Moralement, je suis préparé. Si, un jour, je vois, devant ma porte un inconnu, je lui demanderai de me mettre les menottes”, ironise-t-il.
Mais, en attendant que cela n’arrive, Anaky Kobena vient de prendre une décision, au nom de son parti: “Je saisis ce jour, le facilitateur, le Chef de l’Etat, le Premier ministre, l’Onu, l’Union africaine et la Cedeao, de la décision du Mfa d’arrêter officiellement sa participation au gouvernement comme convenu par l’Accord de Linas Marcoussis en janvier 2003”.
C’était hier, au siège du parti, aux Deux-Plateaux, 7ème tranche, au cours d’une conférence de presse.
Anaky Kobena a expliqué qu’en mars 2007, le Mfa a proposé Hamza-Fatoumata Bamba, alors présidente des femmes du parti, comme ministre. Elle dirige le ministère de la Reconstruction et de la Réinsertion. Va-t-elle accepter cette décision alors qu’au cours de cette émission controversée de la télévision première chaîne, le président du Mfa avait affirmé qu’il ne reconnaissait plus l’ex-présidente de sa structure spécialisée comme membre du parti?
Pour Anaky, cependant, les choses sont simples: “Si Hamza- Fatoumata Bamba est militante du Mfa, elle va plier bagage et rentrer à la maison. Si elle reste au gouvernement, c’est qu’elle ne l’est pas”.
Devant la presse nationale et internationale, il a indiqué qu’il est “grand temps que les partis ou forces politiques qui décident de faire cause avec le peuple ne continuent pas de laisser la présence de leurs représentants au gouvernement ou dans des instances de niveau élevé, semer le doute et la confusion dans l’esprit des braves populations”.
Anaky Kobena, avec le franc-parler qui le caractérise, n’a pas manqué de dire qu’il “importe dorénavant que celui qui détient seul le véritable pouvoir gouverne seul, et que ceux qui sont pour la Côte d’Ivoire et son peuple s’opposent politiquement et démocratiquement à son système”.
Il a, au cours de cette conférence de presse, rappelé qu’en décembre 2008, les leaders du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix avaient proposé qu’au cas où les élections ne se tiendraient pas en 2009, qu’un nouveau cadre institutionnel soit mis en place. Il insiste en disant “qu’il est temps que l’opposition se débatte de manière ouverte”. Il dit être déjà sur cette voie: “Le Mfa ne fait plus partie de la coalition gouvernementale”.
Il soutient que ce n’est pas une démission. Mais, bien au contraire, une décision pour faire changer les choses.Joint par téléphone, le chargé de communication du ministre Hamza, M. Yédé, affirme que celle-ci n’a reçu aucune information concernant son départ du gouvernement. Et d’ajouter que la ministre ne se sent nullement concernée par cette décision.
Répondant à une question relative à la réaction du président du Fpi qui, parlant de son arrestation a dit que cela doit servir de leçon, le premier responsable du Mfa bondit: “Affi a fait un faux pas, une sortie de route”. Il ajoute: “Affi N’Guessan doit laisser la Justice dire si ce qui m’est reproché est justifié ou pas”.
Il a aussi et surtout condamné le fait que l’armée se soit saisie de cette affaire, en rendant public, un communiqué, par voie de presse.
Emmanuel Kouassi
Mais, en attendant que cela n’arrive, Anaky Kobena vient de prendre une décision, au nom de son parti: “Je saisis ce jour, le facilitateur, le Chef de l’Etat, le Premier ministre, l’Onu, l’Union africaine et la Cedeao, de la décision du Mfa d’arrêter officiellement sa participation au gouvernement comme convenu par l’Accord de Linas Marcoussis en janvier 2003”.
C’était hier, au siège du parti, aux Deux-Plateaux, 7ème tranche, au cours d’une conférence de presse.
Anaky Kobena a expliqué qu’en mars 2007, le Mfa a proposé Hamza-Fatoumata Bamba, alors présidente des femmes du parti, comme ministre. Elle dirige le ministère de la Reconstruction et de la Réinsertion. Va-t-elle accepter cette décision alors qu’au cours de cette émission controversée de la télévision première chaîne, le président du Mfa avait affirmé qu’il ne reconnaissait plus l’ex-présidente de sa structure spécialisée comme membre du parti?
Pour Anaky, cependant, les choses sont simples: “Si Hamza- Fatoumata Bamba est militante du Mfa, elle va plier bagage et rentrer à la maison. Si elle reste au gouvernement, c’est qu’elle ne l’est pas”.
Devant la presse nationale et internationale, il a indiqué qu’il est “grand temps que les partis ou forces politiques qui décident de faire cause avec le peuple ne continuent pas de laisser la présence de leurs représentants au gouvernement ou dans des instances de niveau élevé, semer le doute et la confusion dans l’esprit des braves populations”.
Anaky Kobena, avec le franc-parler qui le caractérise, n’a pas manqué de dire qu’il “importe dorénavant que celui qui détient seul le véritable pouvoir gouverne seul, et que ceux qui sont pour la Côte d’Ivoire et son peuple s’opposent politiquement et démocratiquement à son système”.
Il a, au cours de cette conférence de presse, rappelé qu’en décembre 2008, les leaders du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix avaient proposé qu’au cas où les élections ne se tiendraient pas en 2009, qu’un nouveau cadre institutionnel soit mis en place. Il insiste en disant “qu’il est temps que l’opposition se débatte de manière ouverte”. Il dit être déjà sur cette voie: “Le Mfa ne fait plus partie de la coalition gouvernementale”.
Il soutient que ce n’est pas une démission. Mais, bien au contraire, une décision pour faire changer les choses.Joint par téléphone, le chargé de communication du ministre Hamza, M. Yédé, affirme que celle-ci n’a reçu aucune information concernant son départ du gouvernement. Et d’ajouter que la ministre ne se sent nullement concernée par cette décision.
Répondant à une question relative à la réaction du président du Fpi qui, parlant de son arrestation a dit que cela doit servir de leçon, le premier responsable du Mfa bondit: “Affi a fait un faux pas, une sortie de route”. Il ajoute: “Affi N’Guessan doit laisser la Justice dire si ce qui m’est reproché est justifié ou pas”.
Il a aussi et surtout condamné le fait que l’armée se soit saisie de cette affaire, en rendant public, un communiqué, par voie de presse.
Emmanuel Kouassi