La première carte génétique de l’obésité sévère vient d’être mise au point par une équipe internationale pilotée par les Français Philippe Froguel du CNRS et David Meyre de l’INSERM. A terme, ce décryptage devrait permettre l’identification précoce des enfants à risque d’obésité, et surtout la mise en place de stratégies médicales préventives personnalisées
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es auteurs ont balayé le génome complet de 2 796 volontaires français : 1 380 avaient une obésité familiale sévère, et 1 416 autres ont constitué le groupe contrôle. Le résultat est pertinent. Cinq gènes joueraient en effet un rôle majeur dans la susceptibilité à l’obésité.
Ces travaux révèlent que l’étude des formes familiales d’obésité sévère est particulièrement utile pour comprendre les causes génétiques de cette maladie soulignent les auteurs. Une cause qui est tout de même estimée à 70%. Mais attention, cela ne réduit en rien le rôle fondamental du comportement alimentaire dans la régulation et l’évolution de la corpulence humaine et dans la survenue des obésités sévères de l’enfant. En clair, si le terrain génétique de l’obésité est désormais incontestable, l’impact d’une alimentation déséquilibrée et de la sédentarité l’est tout autant. Rappelons enfin que de nombreuses études ont démontré qu’un enfant obèse ou en surpoids à l’âge de 13 ans, avait un risque 2 fois plus élevé que les autres de demeurer obèse à l’âge adulte. C’est dire l’importance de maîtriser le poids de nos enfants.
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es auteurs ont balayé le génome complet de 2 796 volontaires français : 1 380 avaient une obésité familiale sévère, et 1 416 autres ont constitué le groupe contrôle. Le résultat est pertinent. Cinq gènes joueraient en effet un rôle majeur dans la susceptibilité à l’obésité.
Ces travaux révèlent que l’étude des formes familiales d’obésité sévère est particulièrement utile pour comprendre les causes génétiques de cette maladie soulignent les auteurs. Une cause qui est tout de même estimée à 70%. Mais attention, cela ne réduit en rien le rôle fondamental du comportement alimentaire dans la régulation et l’évolution de la corpulence humaine et dans la survenue des obésités sévères de l’enfant. En clair, si le terrain génétique de l’obésité est désormais incontestable, l’impact d’une alimentation déséquilibrée et de la sédentarité l’est tout autant. Rappelons enfin que de nombreuses études ont démontré qu’un enfant obèse ou en surpoids à l’âge de 13 ans, avait un risque 2 fois plus élevé que les autres de demeurer obèse à l’âge adulte. C’est dire l’importance de maîtriser le poids de nos enfants.
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